mercredi 2 février 2011

Sansalina - Nicolas Jaillet




Pablo Zorfi va mal. Son quotidien n’est que meurtres, enlèvements et trahisons. Dans le Mexique des années 20, les bordels tournent à fond, loin de la poussière et des Pancho Villa moustachus. L’enfant des rues de Sansalina est maintenant le maître de la ville. Mais il est devenu mauvais comme un crotale. Ses meilleurs amis le terrorisent. Il n’a qu’une solution pour se convaincre qu’il a encore un avenir : revoir Dolores. Toucher sa peau. La jeune femme respire la liberté. Personne ne lui dicte ce qu’elle doit faire. Elle a oublié Sansalina, sa violence et ses hommes. Dolores aussi avait un rêve d’enfant, pour lequel elle a tout sacrifié. Elle a fondé une bibliothèque. Le jour où ce rêve explose comme une vulgaire boîte d'allumettes, c'est un autre combat qui s'engage.

Editions Folio (Policier) 2010
304 pages

A propos de l'auteur : ici

Mon avis:



Mon premier partenariat Masse Critique.. comme on dit ça se fête..
Un nouvel auteur pour moi et un roman se passant au Mexique.. pourquoi pas, ça ne peut qu'être sympatique et interessant.
Donc l'histoire se passe au Mexique dans les années 20 et on y suit la destinée et le parcours de personnages divers de leur enfance à l'âge adulte.


Dans ce roman transparait toute la noirceur de l'existence de ces jeunes qui ne peuvent , pour la plus part , trouver leur salut qu'en integrant une bande de malfrats et de voyous. C'est le cas de Pablo qui fera tout pour devenir le "chef" de Sansalina et mettra tout en oeuvre pour atteindre son objectif n'hesitant pas à tuer, voler, trahir pour cela.. C'est egalement le cas d'autres personnages que l'on croise au long du roman.. mais à l'inverse il y a Dolores qui, elle, a fuit Sansalina pour poursuivre son propre reve..


C'est un livre que je qualifierais de  surprenant, non par l'écriture qui est trés belle, mais par la sensation de "fouillis". On se perd facilement au départ dans les époques et les personnages. On a la sensation d'étre devant un fourre tout.. dont il faut extraire l'essentiel en dégageant un maximun de choses.. mais heureusement cette sensation on ne la perçoit en fait  qu'au début du roman lors de la présentation des personnages et de l'intrigue, ensuite l'histoire prend toute sa dimension et elle nous emporte vraiment dans son univers.


Pour conclure , un bon roman qu'il ne faut pas abandonner en cours de route, malgré la sensation de  confusion, car la fin de l'histoire vaut vraiment le voyage.


Un grand merci à Babelio et Masse Critique pour cette lecture.

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