dimanche 20 novembre 2011

Hypothermie - Arnaldur Indridason



Un soir d'automne. Maria est retrouvée pendue dans son chalet d'été sur les bords du lac de Thingvellir. Après autopsie, la police conclut à un suicide. Quelques jours plus tard, Erlendur reçoit la visite d'une amie de cette femme qui lui affirme que ce n'était pas "le genre" de Maria de se suicider et qui lui remet une cassette contenant l'enregistrement d'une séance chez un médium que Maria était allée consulter pour entrer en contact dans l'au-delà avec sa mère. Celle-ci lui avait promis de lui envoyer un signe. Au pays du fantastique et des fantômes, aussi dubitatif que réticent, le commissaire Erlendur, troublé par l'audition de la cassette, se sent obligé de reprendre l'enquête à l'insu de tous. II découvre que l'époux de Maria n'est pas aussi fiable qu'il en a l'air et ses investigations sur l'enfance de la suicidée, ses relations avec une mère étouffante vont le mener sur des voies inattendues semées de secrets et de douleur. Obsédé par le deuil et la disparition, harcelé par les frustrations de ses enfants, sceptique devant les croyances islandaises, bourru au coeur tendre, le commissaire Erlendur poursuit sa recherche sur lui-même et rafle tous les suffrages des lecteurs.

Editions Points (Policier)
Publié en 2011
352 pages
Traduit par Eric Boury
A propos de l'auteur : ici

Mon avis :
Il y a longtemps j'avais découvert cet auteur par son roman "la femme en vert" et j'avais adoré. Le temps passant je n'ai plus jamais eu l'occasion de lire un autre livre de cet écrivain jusqu'au challenge ABC 2011-2012 où il me fallait un auteur dont le nom commence par un I, j'avais le choix entre un livre de Ionesco et tenter un deuxième roman de Arnaldur Indridason.. c'est ce second choix qui s'est imposé à moi.. et je ne regrette pas du tout.
Dans cette enquête, qui en fait n'en est pas une officielle,le commissaire Erlendur se fie à son instinct et poursuit la quête de la vérité à la suite du suicide de Maria, jeune femme à la psychologie fragile à la suite du décès de sa mère. Sa ténacité mettra à jour des vérités pas faciles forcement à découvrir.
J"aime beaucoup le personnage d'Erlendur, son côté désabusé et sa personnalité un peu tourmentée en font un policier qui sort de l'ordinaire. On le voit confronté, aux problèmes de ses enfants (et ils ont l'air costauds), à sa relation très compliquée avec son ex femme et son implication dans une enquête qu'il ne devrait pas forcement mener. Tout ceci en fait un personnage vraiment attachant et charismatique.
J'aime également beaucoup le style de l'auteur, c'est vraiment vivant, les pages se tournent presque toute seules et on a vraiment envie d'avancer dans l'intrigue pour savoir si Erlendur avait raison de suivre son instinct.
Pour conclure j'ai passé une excellent moment avec ce commissaire pas comme les autres et cette enquête pas ordinaire non plus.Un bon polar avec un  bon suspense et des personnages intéressants.
Je suis vraiment tentée de reprendre les enquêtes d'Erlendur au départ parce que là entre "La femme en vert" et celui ci, il y a une grande marge et.. on saute un peu du coq à l'âne quand on a pas lu les livres intermédiaires...je sens que la bibliothèque va me voir plus souvent..
Lecture d'un extrait :

2 commentaires:

  1. Bonjour, avant La femme en vert, il y a La cité des jarres. Sinon entre la femme et Hypotermie, je conseille La voix et Hiver arctique, j'avais été moins convaincue par l'Homme du lac. Les derniers titres parus: La rivière noire et La muraille de lave souffrent de l'absence d'Erlandur "disparu" dans les fjords. Bonne après-midi.

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    1. Merci beaucoup pour ces conseils et suggestions. Merci également pour le passage. A trés bientôt

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