mardi 18 mars 2014

L'étranger (Bande Dessinée) de Jacques Ferrandez & Albert Camus




Le jour où sa mère est morte, Meursault a remarqué qu'il faisait très chaud dans l'autobus qui le menait d'Alger à l'asile de vieillards, et il s'est assoupi. Plus tard, dans la chambre mortuaire, il a apprécié le café que lui offrait le concierge, a eu envie de fumer, a été gêné par la violente lumière des lampes électriques. Et c'est avec une conscience aiguë du soleil qui l'aveugle et le brûle que l'employé de bureau calme et réservé va commettre un acte irréparable...
Camus présente un homme insaisissable amené à commettre un crime et qui assiste, indifférent, à son procès et à sa condamnation à mort.


Editions Gallimard (Fétiche)

Publié en 2013
 134 pages
A propos des auteurs : 


L'étranger de Camus, un roman incontournable lu à l'adolescence qui a surement contribué à ma passion de la lecture car il s'agit vraiment d'un livre remarquable. Du coup quand j'ai vu sur la sélection Priceminister des matchs littéraires que cette bande dessinée était proposée, je n'ai pas hésité à la choisir pour avoir le plaisir de retourner dans le passé et voir si le souvenir merveilleux que je garde de ce roman se retrouve dans la BD.
Et bien c'est tout à fait ça, j'ai bien retrouvé l’atmosphère prenante et lourde du roman, ceci en raison d'un graphisme remarquable.
Meursault est un personnage ambigu qui semble n'être touché par rien, ni par la mort de sa mère, ni par son crime et pas davantage par son procès et sa condamnation à  mort. Il passe dans la vie avec une indifférence et une lassitude qui surprend.Ce détachement lui sera reproché par le président du jury lors de son procès et conduira à sa condamnation.
L'auteur a réussi à rendre parfaitement cette impression d’indifférence dans les dessins qui représentent Meursault c'est vraiment remarquable.
Mais malgré cette approche du personnage qui pourrait sembler détestable  on n'arrive pas complètement à le détester mais pas davantage à l'aimer.. il nous indiffère presque comme lui sont indifférents les autres.
Le dessin est magnifique, une approche magique de l'Alger des années 30, une finesse du trait et des expressions, on plonge complètement dans l'histoire et je suis sure que lire cette bande dessinée peut donner envie de se plonger ou replonger dans les romans d'Albert Camus pour approfondir l'histoire de Meursault ou découvrir les autres magnifiques livres de cet auteur tellement talentueux et charismatique.

Un immense merci à Priceminister et aux Editions Gallimard pour ce magnifique moment de lecture.


Pour PRICEMINISTER ma note : 18/20




Matchs de la rentrée litteraire Bande déssinée Priceminister

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