dimanche 27 juillet 2014

Première ! - Marc Quentin Szwarcburg


 



Pourquoi Daniel Barbane, star du grand écran, paie-t-il un videur pour lui casser la jambe ? L’acteur prétentieux qu’il est devenu le dégoûte. Il est prêt à tout pour ne pas monter sur les planches ce soir. Mais Catherine, sa partenaire sur scène, névrosée et égocentrique, a besoin d’argent pour éponger ses dettes. Hors de question pour elle d’annuler la première. Gérard quant à lui, petit rôle dans la pièce, ne connaît pas le même succès que ses deux compagnons de jeu. Il se contente de ses maigres revenus et mène une vie simple. Le destin de ces trois personnages se trouve transformé à jamais à l’issue d’une folle journée où s’enchaînent les scènes en tout genre, du mélodrame au vaudeville, en passant par la comédie romantique. Une galerie de personnages loufoques, et une devise incontournable : "Pour ne pas jouer, il faut être mort, et encore…".



Editions Héloïse d'Ormesson
Publié en 2013
 215 pages
A propos de l'auteur : ici

Un auteur découvert lors du salon du livre de Paris 2013 grâce à Harold Cobert et un roman prêté par Claire que je me devais de lire rapidement. Cette histoire toute simple nous emmène dans l'univers et le milieu du cinéma ou du théâtre au milieu des acteurs.
En fait tout tourne autour de cette fameuse "Première" celle de la pièce de théâtre que doivent jouer nos comédiens . Il y a surtout Daniel Barbane qui est une véritable star du cinéma vieillissante prenant conscience qu'elle a perdu tout ceux qu'il aimait en raison de  de son égoïsme et de ses excès d'acteur à succès et qui décide de ne plus jouer. Mais c'est sans compter avec sa partenaire Catherine Cousin qui a un besoin impératif de cette pièce mais également avec son agent Camille qui n'est autre que son ex femme.
Dans cette histoire on côtoie ce milieu artistique avec ses élus peu nombreux et ses appelés au nombre beaucoup plus conséquent.
La psychologie des personnages est intéressante car chacun des personnages principaux a une raison différente de tenir ou pas à cette pièce. 
A côté de nos vedettes Daniel et Catherine, un peu agaçants par leur égoïsme et leur prétention,nous avons aussi ce personnage vraiment touchant et attachant qu'est Gerard, l'acteur qui a toute sa carrière, par vraie modestie joué volontairement les seconds rôles .
C'est en fait une étude intéressante de ce milieu artistique, que connait bien l'auteur, qui nous est présentée. L'écriture est très agréable et j'ai vraiment passé un bon moment avec cette histoire.
Un auteur à suivre...


mercredi 23 juillet 2014

Train bleu train noir - Maurice Gouiran



1943… 1993 À cinquante ans d’intervalle, deux trains quittent Marseille et font route vers le nord. 1993. Un train bleu, bouillonnant de cris, de rires et de chants, emmène un millier de supporters marseillais vers Munich où leur club sera sacré champion d’Europe. 1943. Un long train noir, pétrifié par la torpeur et l’angoisse, achemine plus de mille six cents habitants des vieux quartiers de Marseille au camp de Compiègne. Puis pour la plupart, ce sera ensuite Drancy et le camp d’extermination de Sobibor. 1943 Bert, Miche et Jo font partie du sinistre convoi et l’ombre du long train noir va les hanter toute leur vie. 1993 Bert, Miche et Jo sont à nouveau du voyage, mais le foot semble aujourd’hui assez loin de leurs préoccupations… Et ces trois P38 planqués dans le wagon font-ils vraiment partie de la panoplie du parfait supporter de l’OM ? Que cherchent-ils ? Derrière le mystère de ces trois honorables papys, surgissent les ombres du passé et une terrible interrogation qui plane sur les raisons de la destruction des vieux quartiers en 1943. Nettoyage des bas-fonds autour du Vieux-Port ou juteuse opération immobilière, l’histoire officielle a parfois bon dos !


Editions Jigal (Polar)
Publié en 2010
 247 pages
A propos de l'auteur : ici

Maurice Gouiran, un auteur que je voulais lire depuis longtemps, d'autant plus qu'un de ses romans attend sagement dans ma PAL depuis que je l'ai gagné lors d'un concours(honte à moi)...
En vacances à Cassis, prés de Marseille, j'ai découvert dans la bibliothèque de mon beau pére toute une collection de romans de l'auteur et après avoir regardé un peu toutes les 4 éme de couverture j'ai jeté mon dévolu sur celui ci qui semble mêler histoire et intrigue policière (et c'est quelque chose que j'affectionne particulièrement).
En effet en 1993 l'OM est finaliste de la Coupe des champions et va jouer la finale face au Milan AC à Munich. Des trains sont affrétés de Marseille pour emmener les supporter voir le match. Dans ce train, le train bleu (c'est indiqué sur le billet) Robert, Michel et Georges, trois personnes d'un age certain se rendent à Munich pour assister au match mais pas seulement.. ils vont assassiner le nazi responsable de leurs déportations et de la disparition de leurs familles. En effet en 1943.. ces trois hommes ont déjà pris un train similaire... le train noir qui les conduisit d'abord dans le camp des Milles pour être ensuite envoyés dans les camps de concentration. 
Maurice Gouiran mêle donc cette intrigue policière à l'histoire la plus noire, celle des déportations, des délations et de la collaboration. A ceci il rajoute toute une étude sur les destructions effectuées sur les immeubles vétustes du Vieux Port sous le couvert de se débarrasser de la racaille.. mais n'était ce pas seulement un prétexte pour pouvoir se livrer à la plus dégoûtante des spéculations. Tout ceci s’enchevêtre dans le roman, des pans entiers de l'histoire de la deuxième guerre mondiale sont soulevés, mais en même temps il y a de l'humour,des expressions marseillaises dont je raffole et un déroulement de l'histoire qui nous embarque vraiment (j'ai bien ri au "Fangulo" mais en même temps au vu de comment les mots sont estropiés dans le sud,plus rien ne me surprend (un spectacle pyrotechnique est devenu une péritonite dans la bouche de la grand mère de mon mari...).
C'est un roman vivant, qui se lit en un rien de temps tellement l'écriture est fluide et vivante, le sujet est original, la fin l'est encore davantage et vaut la lecture du roman à elle seule (mais je ne dirai rien dessus bien sur...)

Une super découverte pour ma part qui se poursuivra sans aucun doute car en prime entre le roman que je possède et ceux qui sont à Cassis j'ai de quoi lire pour un bon moment.


dimanche 20 juillet 2014

Un été pas comme les autres - Jacquelyn Mitchard





Tracy, Olivia et Holly étaient les princesses du lycée, celles à qui les autres filles rêvaient de ressembler. Leur amitié a résisté à l'épreuve du temps et vingt ans plus tard, la séduisante Olivia, chef de la petite bande, leur propose d'embarquer à bord d'un trimaran pour les Caraïbes. Accompagnée de la fille de Tracy, une adolescente, elles prennent la mer pour une croisière de rêve. Mais une erreur infime va déclencher une série d'événements dévastateurs. Les quatre femmes se retrouvent seules face aux éléments, aux pirates, et à leurs propres faiblesses. Au cours de cet été qui ne ressemblera à aucun autre, ces épreuves vont bouleverser la vision qu'elles avaient d'elles-mêmes et tout ce qu'elles croyaient savoir


Editions des Deux Terres
Publié en 2014
Format : ePub
311 pages sur Kobo
A propos de l'auteur : ici


J’avais eu la chance, grâce à un appel à lecteurs sur MyBoox,  de chroniquer la 37 ème heure de Jodi Compton aux Editions Des Deux Terres et même si je n’avais pas totalement adoré ce roman, j’ai tout de même été recontactée par Myboox pour avoir le privilège de chroniquer un roman de Jacquelyn Mitchard à choisir parmi tous ceux que les Editions voulaient remettre en valeur. 
Je ne connaissais pas l’auteure du tout et donc j’ai choisi « un été pas comme les autres » car le 4 ème de couverture m’intéressait particulièrement car il  laissait présager un roman à suspense et rebondissements.

En effet 3 amies depuis toujours partent en croisière avec la fille de l’une d’elles et après un début prometteur, c’est une succession de problèmes qui les réduiront à l’état de naufragées et surtout cela mettra  fin à leur belle amitié quand les personnalités réelles des diverses voyageuses feront surface dans l’adversité. Les rancœurs et ressentiments affleureront et les non-dits du passé auront raison et la peau de l’amitié. Entre temps beaucoup de choses se seront passées, des douleurs, des souffrances, des morts, des pirates et même de l’amour.

Ce roman est  intéressant dans sa conception puisque l’histoire nous est racontée en temps « réel » jour après jour. 
On voit donc l’évolution des situations et des mentalités et c’est vraiment le point fort de cette histoire, pouvoir suivre les personnages dans les moments heureux comme dans ceux qui suivront le drame et aboutiront à ce final qui nous réservera des moments douloureux.

Par contre le seul reproche que je ferais c’est une certaine lenteur dans le déroulé de l’histoire, on entre vraiment dans le vif du sujet seulement après une centaine de pages mais plus encore une certaine confusion dans le récit car l’auteur passe de situations et personnages différents sans changer de chapitre, au départ j’étais perdue et je ne comprenais pas vraiment comment était agencée cette histoire ni qui était qui. Ensuite au fur et à mesure que les personnages nous deviennent familiers on comprend de suite que l’histoire a changé de protagonistes et le roman entre dans sa phase plaisante.

J’ai aimé l’écriture, les personnages qui sont bien rendus psychologiquement, on les aime ou on les déteste mais ils ne laissent pas indifférents mais aussi l’histoire en elle-même car elle nous montre bien que ce qui s’est construit sur des mensonges ne peut survivre à la vérité.

Un grand merci aux Editions des Deux Terres et à MyBoox pour ce partenariat bien agréable.




Partenariat

mardi 15 juillet 2014

Je vais mieux - David Foenkinos




« Un jour, je me suis réveillé avec une inexplicable douleur dans le dos. 
Je pensais que cela passerait, mais non. 
J'ai tout essayé... 
J'ai été tour à tour inquiet, désespéré, tenté par le paranormal. 
Ma vie a commencé à partir dans tous les sens. 
J'ai eu des problèmes au travail, dans mon couple, avec mes parents, avec mes enfants. 
Je ne savais plus que faire pour aller mieux... 
Et puis, j'ai fini par comprendre.»



Editions Gallimard (Blanche)
Publié en 2013
336 pages
A propos de l'auteur : ici


Le mot imposé lors du challenge "un mot, des titres" étant JE, je me suis penchée dans ma PAL pour tenter d'en extraire un roman comportant cette parole et contrairement à ce que je pensais...il n'y en avait des tonnes, seul le roman de David Foenkinos entrait dans le challenge. Comme j'aime énormément cet auteur je n'allais pas me priver de lire cette histoire.

Le héros de notre histoire, se réveille un matin avec une douleur terrible dans le dos, d'examens médicaux en magnétiseur, il va découvrir que cette douleur n'est liée à aucune lésion mais à partir de ce moment là sa vie va prendre un tournant désastreux, sa femme le quitte, il perd son emploi, ses douleurs de dos persistent et s'accentuent jusqu'au jour où... N'est ce pas le bon moment pour réagir et repartir d'un nouveau pied dans une nouvelle existence.
Comme toujours dans les romans de David Foenkinos, les personnages ont la part belle du récit. Ce sont des hommes et des femmes ordinaires, que nous pourrions très bien croiser dans la rue ,qui pourraient très bien être nos voisins ou nos amis, et ça fait du bien cette simplicité.
En même temps on sent une vraie tendresse pour ses personnages, l'auteur les aborde comme si on pouvait les connaitre, comme si on pouvait entrer dans leur vie. Leur étude psychologique est très affirmée et on s'attache facilement à eux.
Une bonne part d'humour toujours, beaucoup de sensibilité mais surtout plein d'espoir, car même si les évènements désagréables vous tombent dessus et s'acharnent à vous pourrir la vie, il y a toujours une lueur d'espoir qu'il faut absolument découvrir et suivre.
Même si j'ai moins aimé ce roman que la délicatesse, qui reste mon roman préféré de David Foenkinos,  je me suis tout de même régalée avec cette histoire, grâce à la plume tellement délicate et fluide l'auteur et à son talent pour nous raconter des histoires simples et en même temps prenantes.
J'ai été ravie que ce challenge me permette de me plonger dans ce roman plus rapidement que prévu.



lundi 14 juillet 2014

L'affaire Thomas Quick : Mensonges et vérités du tueur en série qui terrorisa la Suède - Hannes Råstam





Thomas Quick est reconnu coupable de huit meurtres, et en confesse vingt-cinq autres. Il est considéré comme le violeur, cannibale et tueur en série le plus impitoyable de l'histoire scandinave. Printemps 2008. Hannes Râstam, journaliste d'investigation, décide de lui rendre visite à Sater, un hôpital psychiatrique de haute sécurité où il est interné à vie. Après l'entrevue, Râstam commence à inspecter tous les documents liés à l'enquête. Il décortique chaque interview, épluche les déclarations du serial-killer, étudie en profondeur les verdicts et les nombreuses reconstitutions des crimes par la police. Il réussit même à accéder au dossier médical de Sater - pourtant supposé disparu - et à des rapports policiers sur l'affaire jusque-là inaccessibles. Rapidement, le doute s'installe en lui: il finit par reconstituer le puzzle et par découvrir l'impensable ... Thomas Quick est innocent. Le mystère de l'affaire s'intensifie et devient plus sombre encore. Car si Thomas Quick n'est pas coupable, qui est donc le véritable et terrifiant meurtrier? Et comment un homme innocent a-t-il pu être reconnu coupable de tels crimes? L'Affaire Thomas Quick est la véritable histoire d'un homme déroutant, instable et ambigu, un coupable idéal, et d'un assassin sauvage qui, lui, court toujours. Et l'histoire a prouvé que Hannes Râstam avait raison puisque, en août dernier, Thomas Quick a été blanchi de toute accusation et s'apprête à commencer une nouvelle vie.



Editions Denoël & d'Ailleurs
656 pages
Publié le 4 juin 2014
Traduit par Lucas Messmer
A propos de l'auteur : ici




Deuxième roman choisi dans le cadre du partenariat avec la maison d’éditions Denoël & d’Ailleurs.Ce roman a été traduit par Lucas Messmer. 
J’ai sélectionné ce roman en raison de son sujet : celui d’un tueur en série emprisonné pour un nombre affreux d’assassinats d’enfants entre  autres et  qui au final se révélera n’avoir commis aucuns de ces crimes.

C’est un journaliste d’investigation, l’auteur du livre, qui mènera l’enquête relatée dans ce roman, celle qui conduira à la relaxation pure et simple et à la libération de celui qu’on considérait comme le pire tueur existant en Suède.

Ce qui est remarquable dans ce récit c’est la façon dont le journaliste va creuser toutes les pistes pour déterminer l’innocence de Thomas Quick , comment il va prouver que le suspect n’était pas un état normal pour répondre sincèrement aux questions posées, comment ces mêmes questions étaient orientées pour influencer le prisonnier et surtout comment il va découvrir que pour le premier meurtre avoué, le suspect avait même un alibi, ce qui a été totalement occulté par la justice.

J’avoue qu’à  la lecture de cette histoire qui fait froid dans le dos, une grosse angoisse nous possède car quand on voit comment un homme innocent a réussi à s’accuser de plusieurs meurtres (25 quand même), on ne peut que s’affoler à penser que la justice n’est pas forcement juste, impartiale et surtout neutre. C’est effrayant de voir comment une enquête orientée peut  conduire un innocent en prison, comment des éléments ignorés, des morceaux d’enquête complètement inutilisés , des preuves délibérément cachées ont permis toutes ces accusations contre Thomas Quick et surtout sa condamnation  et son emprisonnement.

Ce gros roman (presque 700 pages) se lit vraiment très bien, même si on peut reprocher quelques longueurs et quelques redites à l’auteur. En même temps on suit vraiment le cheminement de l’enquête menée, les crimes sont étudiés les uns après les autres et pour chacun on s’interroge vraiment sur la façon dont le journaliste va découvrir les éléments qui pourraient innocenter le criminel, c’est un bon suspense qui nous est proposé car les rebondissements sont nombreux.

J’ai vraiment apprécié cette lecture qui jette un froid énorme sur la confiance qu’on peut avoir dans la justice et sur son impartialité. D’autant qu’au final, étant donné que Thomas Quick est innocent, qui a tué toutes ces personnes et ces enfants, le mystère reste entier et le ou les meurtriers courent toujours?

Un grand merci aux Editions Denoël & d’Ailleurs et en particulier à Dana Burlac pour cette lecture enrichissante et prenante




mardi 1 juillet 2014

Mes acquisitions ( juin 2014)


Achats :

 

Concours:
 

Partenariats:





Bilan mensuel du mois de juin 2014

Ce mois ci a été un peu particulier car j'ai lu 5 romans dont je ne peux pas encore publier les titres car il s'agit des romans sélectionnés pour le prix FNAC de la rentrée littéraire de septembre.
J'ai également lu le roman choisi pour le challenge "un mot, des titres" dont la chronique ne sera publiée que le 15 juillet... donc idem pas de titre.

il reste donc en lecture :



Auxquels on ajoute 1 roman
 et 5 romans
soit un total de 11 livres... dans ma moyenne habituelle.