mardi 28 avril 2015

Le sourire des femmes - Nicolas Barreau





Encore sous le coup du départ soudain de son compagnon, Aurélie remarque dans une librairie un roman intitulé Le sourire des femmes. La lecture passionnée de ce livre, où elle se reconnaît dans le personnage principal, la sauve du désespoir. Aussi décide-t-elle de remercier l'auteur en l'invitant au restaurant. Mais rencontrer l'écrivain par l'intermédiaire de son éditeur se révèle compliqué.


Editions Le livre de poche
Publié en 2015
336 pages
A propos de l'auteur : ici


Ce roman fait partie de la sélection mai pour le prix du livre de Poche. Je ne connaissais ni le titre ni l'auteur et j'ai donc découvert un roman qui appartient à la catégorie des livres qui font du bien.
En fait on ne peut pas dire que ce soit forcement le roman le plus original, ni forcement le mieux écrit, ni le plus drôle mais c'est un roman qui nous emporte complètement.
Aurélie qui se remet difficilement de sa rupture avec Claude, un soir de grand blues après un quiproquo avec un agent de police rentre dans une librairie et achète le roman "le sourire des femmes", elle découvre que l'histoire se passe à Paris, que c'est son restaurant qui est cité et que l’héroïne lui ressemble comme deux gouttes d'eau jusqu'à la robe en soie verte qu'elle porte.
Ébahie et intriguée par ces coïncidences, elle va tout faire pour en savoir davantage sur l'auteur et c'est là que les choses vont se compliquer sérieusement...
C'est tout cet ensemble de choses, les quiproquos, les situations troublantes, les interrogations, les moments de tendresse, l'amitié mais aussi l'humour qui font de ce roman un vrai bijou de fraîcheur.
C'est un roman «doudou», de ceux qui font du bien, qu'on dévore de la première à la dernière page sans avoir envie de le reposer et dont les personnages deviennent des amis qu'on quitte vraiment à regret à la fin.
Je me suis vraiment régalée à suivre l'histoire d'Aurélie, de Robert Miller l'auteur et d’André l'éditeur du roman, ce fut une vraie bouffée de bonheur et de fraîcheur comme on en redemande plus souvent.

Merci aux Editions le Livre de Poche pour ce délicieux roman que j'ai vraiment adoré que je classe dans mes coups de cœur 2015.


2015

lundi 27 avril 2015

L’empreinte de toute chose - Elizabeth Gilbert








Alma Whittaker naît avec le XIXe siècle, à Philadelphie, d’un père anglais dont le talent de botaniste et la roublardise lui ont permis de faire fortune dans le commerce du quinquina et d’une mère qui tient de sa famille de l’Hortus Botanicus d’Amsterdam une formidable érudition ainsi qu’une rigueur toute hollandaise.
À leurs côtés et au contact des éminents chercheurs qui gravitent autour d’eux, Alma acquiert une intelligence éclectique et la passion de la botanique. En grandissant, elle se passionne pour les mousses puis pour Ambrose Pike, illustrateur de génie. Comme elle, il cherche à percer les secrets de l’univers mais, à la logique scientifique d’Alma, il préfère une pensée ésotérique ; un fossé qui les éloignera inexorablement et poussera enfin Alma à partir à la découverte du vaste monde. Alors que les terra incognita s’amenuisent de jour en jour, Alma explore les continents, la nature, la société dans laquelle elle vit et son propre corps – de l’infiniment grand à l’infiniment petit.
Des bas-fonds de Londres en passant par Philadelphie, Tahiti ou les cimes des Andes, Elizabeth Gilbert nous raconte le siècle kaléidoscopique qui voit jaillir l’esprit des Lumières. Sa plume est vive, insolente, savante et non dénuée de romantisme : à l’image de son héroïne.


Editions le Livre de Poche
Publié en 2015
816 pages
A propos de l'auteur : ici


Quand j'ai vu arriver ce roman dans la sélection avril du prix du Livre de Poche, j'ai tout de suite pensé que j'espérais vraiment qu'il allait me plaire parce que 816 pages c'est quand même un pavé et quand ça ne plait pas c'est vraiment indigeste...
Et bien j'ai eu de la chance car j'ai vraiment accroché à cette histoire et à ses personnages.
Nous faisons la connaissance d'Alma et de sa famille et nous la suivrons tout au long de sa vie qui fut bien remplie.
Alma nait dans une famille aisée, son père est un botaniste qui après avoir énormément voyagé a fait fortune dans le quinquina et sa mère une femme érudite qui tient sa famille d'une poignée ferme.
Alma se découvre une passion pour les mousses et rédige même des ouvrages consacrés à celles-ci. Cette passion lui permet de partager des moments magiques avec Ambrose Pike un dessinateur d'orchidées et d'essayer de mener sa propre destinée. Autour d'Alma gravitent des personnages secondaires qui ont une grande importance comme par exemple Prudence sa sœur adoptive qui est son opposé et avec laquelle elle a des relations amour-haine.
L'éducation d'Alma va orienter complètement son existence, entre besoin de reconnaissance, besoin d'affection et besoin de liberté.
Ce dernier besoin assorti à celui de comprendre les évènements qu'elle a vécus vont la conduire à quitter Philadelphie pour Tahiti puis la Hollande.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, ces personnages, le personnage d'Alma et la façon dont l'auteure nous embarque dans cette épopée. 816 pages qu'on ne voit pas trop passé, peut-être quelques petites longueurs mais vraiment pas de quoi s'offusquer, c'est vraiment de la bonne littérature de celle qui nous pousse à tourner les pages pour en savoir toujours plus.
J'ai aimé surtout la psychologie des personnages, le fait qu'ils ne soient pas parfaits, qu'ils aient des secrets, des faiblesses, des défauts, ça les rend d'autant plus attachants qu'ils ne sont pas inaccessibles.
Dans ma PAL j'ai Mange Prie Aime et du coup j'ai très envie de le découvrir pour connaitre une autre facette du talent de Elizabeth Gilbert.

Merci aux Editions Le Livre de Poche pour cette excellente lecture.

Le Projet Shiro - David S. Khara





1957 Etats-unis, Maryland.
Centre de recherches bactériologiques de l'armée américaine. Le professeur Jane Woodridge mène des expérimentations à haut risque. Soudain, l'alarme retentit...
De nos jours, République tchèque.
Au mauvais endroit, au mauvais moment ! Fuyant ses problèmes conjugaux, Branislav Poborsky se rend chez ses parents. Sur la route, il découvre un village bouclé par la police et voit sa vie basculer...
Lorsque son mentor se fait enlever, l'agent du mossad Eytan Morgenstern doit faire équipe avec sa rivale. Enrôlé de force dans un combat qui n'est pas le sien, il devra tout tenter pour mettre fin aux agissements d'un mystérieux groupuscule entré en possession d'armes de destruction massive.
Quand vos ennemis d'hier deviennent vos meilleurs alliés, quand l'humanité semble prête à répéter les erreurs du passé, que peut bien faire un homme contre la folie qui ne va pas manquer de suivre...


Editions 10/18
Publié en 2012
328 pages
A propos de l'auteur : ici



Roman choisi dans ma PAL Bleue par ma binôme sur Read pour le défi lecture du mois d’avril,  j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver Eytan Morgenstern que j'avais quitté il y a un bon moment dans le Projet Bleiberg.

L'histoire démarre dans le passé par un drame dans un centre de recherches bactériologiques de l'armée américaine, puis de pays en personnages nous suivons Eytan qui doit cette fois ci faire équipe avec  sa grande rivale Elena  pour sauver Eli Karman son mentor qui a été enlevé.
Laissant de côté leurs rivalités et leur haine nos deux agents très spéciaux font faire preuve d'une efficacité redoutable qui va les conduire très loin.
C'est remarquable d'efficacité et de suspense. L'histoire ou plutôt les histoires qui s'entremêlent révèlent les personnalités, les forces et les faiblesses de chacun.
J'ai beaucoup aimé la collaboration entre Eytan et Elena, tant elle pouvait sembler improbable et combien elle est redoutable au final.
L'histoire est bien présente également et fait bien souvent froid dans le dos.
L'écriture est vive et fluide, elle nous emporte complètement.
Vivement que je trouve le temps de lire la fin de cette trilogie car la lecture du deuxième volet m'a vraiment donné envie de connaitre la fin de cette histoire et de retrouver Eytan une nouvelle fois.

vendredi 24 avril 2015

La désobéissance - Alberto Moravia






« L'infirmière lui prit le menton dans sa main, exactement comme on fait avec les enfants, quand on les interroge sur ce qu'ils désirent, et demanda : 
"Ainsi, si je venais cette nuit... cela te ferait plaisir ?"
Luca leva les yeux vers elle et : 
"Bien sûr, répondit-il avec simplicité, bien sûr que cela me ferait plaisir."
Droite et immobile, elle le couvait de ses yeux brillants, de ses yeux si jeunes et si différents des vieilles et froides paupières brûlées par le collyre, à travers lesquelles ils scintillaient. Puis, d'un ton prometteur, magnanime et maternel, elle annonça : 
"Eh bien... si vraiment ça te fait plaisir... Je viendrai." 


Editions Denoël (Empreinte)
185 pages - 
Publié en Avril 2015
A propos de l'auteur : ici
Traduction par Michel Arnaud


Il y a longtemps quand j'étais une jeune fille j'ai lu le Conformiste d'Alberto Moravia et j'en garde le souvenir d'un roman ennuyeux auquel je n'ai pas accroché malgré la réputation de l'œuvre de l'auteur.
Quand dans les propositions de la sélection Denoël j'ai vu qu'il y avait ce roman de Moravia je me suis dit que c’était le bon moment pour retenter de lire cet écrivain. Allais je aimer ce livre? Allait-il me réconcilier avec l'auteur? Et bien malheureusement non...
J'ai ressenti exactement les mêmes sensations que celles dans ma jeunesse, l'ennui, le désintérêt pour cette histoire. Je n'ai jamais réussi à rentrer dans le récit, Luca le personnage principal m'a laissée parfaitement indifférente  son cheminement de la révolte de l'adolescent jusqu’à la révélation sexuelle grâce à l’infirmière ne m'a pas passionnée du tout, j'ai vraiment survolé tout ça sans jamais réussir à trouver un intérêt réel à cette histoire.
Je reconnais sans problème la qualité de l'écriture qui est belle par sa construction et par les mots choisis  mais elle ne parvient pas à me faire vibrer  et du coup je me dis que même une belle écriture ne peut pas à elle toute seule sauver un roman de l'ennui.
Je sais qu'il y a des inconditionnels de l'auteur, qui m'en voudront surement et qui ne comprendront pas comment on peut ne pas aimer cet écrivain mais malheureusement après deux tentatives et deux échecs, je pense vraiment abandonner cet auteur... tant pis j'aurais tout de même essayé.

Partenariat

 2015

lundi 20 avril 2015

L'empereur, c'est moi - Hugo Horiot



Ce livre est une histoire vraie. L'autoportrait d'un enfant en colère, qui mène une guerre sans merci, contre lui-même et contre les autres. Un enfant autiste Asperger. Aujourd'hui, l'orage de l'autisme est passé. Le guerrier aux bras nus est devenu un adulte serein. Alors, il a décidé de replonger en enfance. Au fil des chapitres, il nous entraîne avec lui. Il a quatre ans, huit ans, douze ans. Il a peur. Il se cogne à l'absurdité de la vie comme un papillon contre une lampe. C'est net, juste, cruel parfois. Les larmes sont étouffées et la tendresse jaillit comme l'éclair. Un texte fascinant dans la lignée des grands récits sur l'autisme.


Editions Le livre de Poche
168 pages
Publié le 25 Février 2015
A propos de l'auteur : ici


Ce roman fait partie de la sélection du mois de mai pour le prix du livre de poche mais nous l'avons reçu un mois trop tôt à la suite d'une petite erreur. 
Comme il ne fait que 168 pages je l'ai lu rapidement et j'ai vraiment aimé ma lecture.
Ce roman est autobiographique, Hugo Horiot nous parle de toute la période pendant laquelle il était classé autiste Asperger. Son enfance faite de souffrance, de peurs, de douleurs et de cette difficulté à communiquer avec les autres. Le théâtre lui permettra de sortir de cet enfermement et le guérir de cet autisme, il est l'une des rares personnes qui va réussir à briser les murs de la geôle dans laquelle cette maladie l'enferme.
C'est remarquablement bien écrit, c'est poignant tellement on ressent l'enfer de l'enfermement dans lequel l'esprit de Hugo-Julien est retenu et tout ce que cela induit comme comportements, comme peurs et comme relations aux autres.
Hugo a eu beaucoup de chance également d'avoir sa maman qui a refusé le parcours traditionnel et les soins réservés aux autistes et qui l'a accompagné dans toutes ses tentatives pour reprendre un cours normal de la vie.
C'est vraiment un très beau roman qu'il ne faut pas hésiter à découvrir pour mieux réaliser l'enfer que vivent les autistes et lire la lueur d'espoir transmise par ce jeune garçon devenu un adulte serein et épanoui.
Ce roman donne également envie de se plonger dans celui de sa maman "le petit prince cannibale".

Tes mots sur mes lèvres - Katja Millay





Ancienne pianiste prodige, Nastya Kashnikov désire aujourd’hui deux choses : traverser sa période de lycée sans que personne n’apprenne rien de son passé, et faire payer le garçon qui lui a tout pris – son identité, son âme, sa volonté de vivre.

L’histoire de Josh Bennett n’est un secret pour personne. Chaque être qu’il a un jour aimé lui a été pris, jusqu’à ce qu’à 17 ans, il ne lui reste personne. Désormais, il veut qu’on le laisse seul, et les gens le font car quand votre nom est synonyme de mort, tout le monde est enclin à vous laisser votre espace.

Tous… sauf Nastya, cette mystérieuse nouvelle fille à l’école qui a commencé à venir le voir et ne veut plus s’en aller, s’insinuant dans chaque aspect de sa vie. Mais plus il apprend à la connaître, plus elle devient une énigme. Alors que leur relation s’intensifie et que des questions sans réponses s’accumulent, il commence à se demander s’il apprendra un jour les secrets qu’elle cache… ou même s’il le souhaite réellement.

Editions 12 - 21
Publié en 2014
Format : ePub
501 pages
A propos de l'auteur : ici



Un des romans que j'avais retenu pour le Big Challenge Livraddict et une histoire magnifique, vraiment à découvrir.
Ce roman nous permet de rencontrer Nastya et Josh qui sont deux jeunes personnes meurtries par la vie. 
Nastya, pianiste prodige, victime d'une terrible et horrible agression qui lui a brisé une main ne peut plus jouer du piano et tente à la fois de retrouver son agresseur mais aussi de nier tout ce qui a brisé sa vie. En ne parlant pas et en se donnant une allure très légère et de fille facile (jupe ultra courte, allure provocante) elle cherche à éviter qu'on s'interroge sur sa vie.
Josh, lui véhicule un parfum de mort avec lui, toutes les personnes de sa famille sont décédées et cette succession de décès l'a laissé totalement seul et il ne laisse plus personne l'approcher.
C'est dans ce contexte que Nastya et Josh vont se trouver, s'apprivoiser, se disputer et s'aimer, mais rien n'est simple quand les personnes sont écorchées vives et qu'elles refusent d'accepter de baisser leur garde.

Il y a beaucoup d’émotions, de pudeur et de sentiments dans ce roman. on est embarqué complètement à la suite des personnages principaux mais aussi de ceux secondaires qui tirent largement leur épingle du jeu par la complexité de leurs personnalités également.
Mais même si l'histoire est belle, si elle est bien racontée, si on est happé par les personnages et par leur rencontre, il y a également des pointes d'agacement liées aux personnages qui sont tout sauf lisses. 
Quelques fois j'aurais vraiment eu envie de leur mettre un coup de pied aux fesses pour qu'ils cessent de se comporter de cette façon agaçante pour les nerfs. 
Mais c'est cela aussi la marque d'un grand roman magnifique qui offre un tel panel d'émotions que l'histoire reste en mémoire bien longtemps après qu'on ait refermé le livre.

 2015

dimanche 19 avril 2015

L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea - Romain Puértolas




IKEA. Ou comment un banal et innocent mot de quatre lettres, prononcé à mi-voix dans un taxi à Roissy Charles de Gaulle, peut vite devenir le début d’une rocambolesque et hilarante aventure. De la crise européenne au régime post-Kadhafiste libyen, un voyage inattendu, riche en quiproquos et rebondissements, ballotera, dans une armoire, un arnaqueur professionnel sur le chemin de la rédemption et de l’amour.


Editions le Livre de Poche
Publié le 18 Mars 2015
312 pages 
A propos de l'auteur : ici



Et voici l'un des romans sélectionnés sur avril pour le prix du livre de poche. J'étais ravie de le découvrir dans la sélection car il y a longtemps que j'avais envie de le lire et je le dis de suite, je n'ai pas été déçue du tout par ma lecture.
Comment un fakir indien débarqué à Roissy pour un achat de lit à clous chez Ikea se retrouve enfermé dans une armoire et embarqué dans un périple ahurissant, il vous faudra lire cette histoire pour le savoir.
Une chose est certaine, ce roman est un bijou d'humour, on rit de bon cœur très souvent, mais pas seulement car l'auteur en alternant  des passages hilarants avec d'autres plus douloureux apporte également une réflexion sur les clandestins et les sans-papiers.
Ecriture bien sympathique et personnages déjantés, drôles ou sérieux et une histoire bien agréable à lire. Un nouvel auteur à suivre.

Merci aux Editions Le Livre de Poche pour cette sélection.

mercredi 15 avril 2015

Là où vivent les peurs - James Siegel




"Tout commence comme un conte de fées…"

Paul Breidbart est analyste de risques pour une compagnie d'assurances new-yorkaise. Il forme avec sa femme Joanna un couple uni et heureux. Seule ombre à leur bonheur : ils ne peuvent pas avoir d'enfant. Aussi décident-ils d'en adopter un dans un orphelinat colombien. Joëlle, adorable petite fille d'un mois, est tout ce dont ils pouvaient rêver.

"… pour se terminer par le pire des cauchemars."

Quelques jours plus tard, toujours à Bogotá, Paul et Joanna sont pris d'un doute terrible. De retour à leur hôtel, après l'avoir confié quelques heures aux soins d'une nourrice, leur bébé leur semble différent. Est-ce bien Joëlle ? Sinon, que s'est-il passé en leur absence ? Ce n'est que le début d'un terrible chantage, et bientôt Paul, pris dans un piège infernal, va se trouver dans la pire des situations : tout risquer pour sauver la vie de ceux qu'il aime.


Editions Pocket (Thriller)
Publié en 2010
470 pages
A propos de l'auteur : ici
Traduit par Fabrice Pointeau


Roman choisi pour le challenge "un mot, des titres " de Calypso avec le mot "peur" sélectionné.  Un roman qui traîne depuis longtemps dans ma PAL et qui s'est trouvé de ce fait dépoussiéré.
Joanna et Paul se rendent en Colombie pour adopter une enfant, sur place ils tombent amoureux de la petite fille qu'ils décident d'appeler Joëlle. Aidé par une nounou pour s'adapter à l'enfant en attendant de revenir aux USA, Joanna découvre un jour que l'enfant a été échangée... c'est le début d'un séjour en enfer pour notre couple.
Enlevés, Paul est contraint de jouer la mule pour que Joanna et Joëlle soient libérées mais c'est sans compter avec de nombreuses surprises.
Un bon suspense qui tient bien en haleine, un pays tristement réputé pour son trafic de drogues et pour ses enlèvements, des trahisons, des suspicions, des morts, des doutes etc... On est assailli par des rebondissements et des retournements de situations vécues sans répit.
Un roman plutôt haletant, qui joue avec nos nerfs et qui est assez addictif. Je ne me suis jamais ennuyée et je me suis bien souvent interrogée pour tenter de deviner la fin de cette histoire.
L'écriture est également bien agréable à suivre et donne du rythme à l'intrigue.
En conclusion un bon roman, plein de suspense et de rebondissements qui donnent envie de tourner les pages.