lundi 27 avril 2015

L’empreinte de toute chose - Elizabeth Gilbert








Alma Whittaker naît avec le XIXe siècle, à Philadelphie, d’un père anglais dont le talent de botaniste et la roublardise lui ont permis de faire fortune dans le commerce du quinquina et d’une mère qui tient de sa famille de l’Hortus Botanicus d’Amsterdam une formidable érudition ainsi qu’une rigueur toute hollandaise.
À leurs côtés et au contact des éminents chercheurs qui gravitent autour d’eux, Alma acquiert une intelligence éclectique et la passion de la botanique. En grandissant, elle se passionne pour les mousses puis pour Ambrose Pike, illustrateur de génie. Comme elle, il cherche à percer les secrets de l’univers mais, à la logique scientifique d’Alma, il préfère une pensée ésotérique ; un fossé qui les éloignera inexorablement et poussera enfin Alma à partir à la découverte du vaste monde. Alors que les terra incognita s’amenuisent de jour en jour, Alma explore les continents, la nature, la société dans laquelle elle vit et son propre corps – de l’infiniment grand à l’infiniment petit.
Des bas-fonds de Londres en passant par Philadelphie, Tahiti ou les cimes des Andes, Elizabeth Gilbert nous raconte le siècle kaléidoscopique qui voit jaillir l’esprit des Lumières. Sa plume est vive, insolente, savante et non dénuée de romantisme : à l’image de son héroïne.


Editions le Livre de Poche
Publié en 2015
816 pages
A propos de l'auteur : ici


Quand j'ai vu arriver ce roman dans la sélection avril du prix du Livre de Poche, j'ai tout de suite pensé que j'espérais vraiment qu'il allait me plaire parce que 816 pages c'est quand même un pavé et quand ça ne plait pas c'est vraiment indigeste...
Et bien j'ai eu de la chance car j'ai vraiment accroché à cette histoire et à ses personnages.
Nous faisons la connaissance d'Alma et de sa famille et nous la suivrons tout au long de sa vie qui fut bien remplie.
Alma nait dans une famille aisée, son père est un botaniste qui après avoir énormément voyagé a fait fortune dans le quinquina et sa mère une femme érudite qui tient sa famille d'une poignée ferme.
Alma se découvre une passion pour les mousses et rédige même des ouvrages consacrés à celles-ci. Cette passion lui permet de partager des moments magiques avec Ambrose Pike un dessinateur d'orchidées et d'essayer de mener sa propre destinée. Autour d'Alma gravitent des personnages secondaires qui ont une grande importance comme par exemple Prudence sa sœur adoptive qui est son opposé et avec laquelle elle a des relations amour-haine.
L'éducation d'Alma va orienter complètement son existence, entre besoin de reconnaissance, besoin d'affection et besoin de liberté.
Ce dernier besoin assorti à celui de comprendre les évènements qu'elle a vécus vont la conduire à quitter Philadelphie pour Tahiti puis la Hollande.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, ces personnages, le personnage d'Alma et la façon dont l'auteure nous embarque dans cette épopée. 816 pages qu'on ne voit pas trop passé, peut-être quelques petites longueurs mais vraiment pas de quoi s'offusquer, c'est vraiment de la bonne littérature de celle qui nous pousse à tourner les pages pour en savoir toujours plus.
J'ai aimé surtout la psychologie des personnages, le fait qu'ils ne soient pas parfaits, qu'ils aient des secrets, des faiblesses, des défauts, ça les rend d'autant plus attachants qu'ils ne sont pas inaccessibles.
Dans ma PAL j'ai Mange Prie Aime et du coup j'ai très envie de le découvrir pour connaitre une autre facette du talent de Elizabeth Gilbert.

Merci aux Editions Le Livre de Poche pour cette excellente lecture.

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