dimanche 28 février 2016

La verticale du fou illustrée - Fabio M. Mitchelli et Lydie Itasse





Clarisse est morte.

Elle ouvre les yeux sur son corps mutilé, entouré par la police scientifique qui s'affaire sur la scène de crime de son propre meurtre. Dans cet état d'exo-conscience, elle fait alors un come-back sur sa vie passée et réalise l'être qu'elle à été : suffisante, égocentrique et dépravée. Dans une affliction particulière, dérangeante, elle revoit les instants de son enfance, de son adolescence et, au cœur de ce travelling spirituel, elle prend conscience des brutalités qu'elle a infligées à son être et du mépris qu'elle ressentait pour les autres. Peu à peu, Clarisse prend également conscience de la véritable beauté humaine. Elle va vivre ses derniers instants post-mortem dans une bien particulière situation : celle de refaire à l'envers le chemin des heures qui ont précédé sa mort, afin de pouvoir expier ses péchés de luxure et confondre son propre meurtrier. Chris, le jeune lieutenant de police affecté sur cet homicide, va se retrouver lui aussi face à une situation qui le dépasse : la femme qu'il aimait, celle pour qui sa vie allait basculer, se trouve sous ses yeux, atrocement mutilée. Peu avant sa mort, Clarisse qui avait consommé une relation enflammée avec le jeune flic, avait remis toute sa vie en question, prête à sacrifier les fondations de son arrogante existence, prête à bousculer sa petite vie bien rangée.

Dans une atmosphère étrange, plusieurs destins vont alors se croiser. Une sordide affaire criminelle jamais élucidée va également resurgir en parallèle, révélant toute la noirceur de la folie humaine…

Editions Ex-Aequo (Hors Cadre)
Publié en 2012
54 pages
A propos des auteurs : 



Ma chronique du roman lu il y a maintenant quelques années : ici


Juste quelques mots sur les illustrations qui sont superbes et qui donnent une touche encore plus forte et sombre au roman. 


mercredi 24 février 2016

Piccole donne (les 4 filles du docteur March) de Louisa May Alcott





Quatre jeunes filles doivent surmonter les difficultés de la vie quotidienne, car leur père est à la guerre et leur mère est très occupée. Les petits problèmes de tous les jours n'auront pas raison de la grande affection qui unit la famille.

En italien

Quattro ragazze devono sormontare le difficoltà della vita quotidiana, perché loro padre è alla guerra e loro madre è molto occupata. I piccoli problemi di tutti i giorni non avranno ragione del grande affetto che unisce la famiglia

Editions de Agostini Ragazzi (Biblioteca verde)
Publié en 1990
222 pages  
Traduit par Valentina Beggio
A propos de l'auteur : ici



J'ai lu et relu ce roman dans ma jeunesse et je l'ai adoré. Dans le défi lecture 2016, la catégorie 1 consiste à relire un livre ou une bande dessinée qu'on a  aimé dans son adolescence, j'avais ce roman en italien (gagné lors d'une tombola dans mon village toscan) dans ma PAL et donc je me suis renseignée pour savoir s'il était possible et valide de lire le même roman dans une autre langue. Après l'accord des organisatrices de ce Défi, je me suis lancée dans cette lecture.
Bon je ne vais pas le cacher, bien des années après ma dernière lecture des 4 filles du Docteur March, il ne reste pas grand-chose de mon enthousiasme de jeunesse.
C'est sympathique, bien écrit; adapté à l'époque mais qu'est-ce que c'est sirupeux et plein de bons sentiments... ça dégouline de partout et les caractères de chacune des filles sont plutôt exaspérants au possible, à l'exception toutefois de Jo, qui était ma préférée (qui l'est toujours) et qui relève le niveau hyper-glycémique de l'histoire.
C'est en fait une histoire qui fait rêver quand on est très jeune car effectivement la vie de ces 4 filles est pleine de joie et de bonheur malgré la pauvreté et les malheurs qui s'abattent sur elles. Les histoires d'amour (réelles et espérées) sont également délicieuses mais avec un regard plus âgé (beaucoup plus lol) on voit vraiment que c'est dégoulinant de bons sentiments, qu'on y donne beaucoup de leçons et du coup c'est moins enthousiasmant.

Je suis contente de l'avoir relu car même si mon avis n'est plus aussi dithyrambique dessus, il n'en reste pas moins que les souvenirs que j'ai de cette lecture sont toujours aussi agréables et ça fait du bien de se replonger dans son enfance quelques fois.

En italien

Ho letto e  riletto questo romanzo nella mia gioventù e l'ho adorato. Nella sfida lettura 2016, la categoria 1 consiste nel rileggere un libro o una banda disegnata che si è amato nella sua adolescenza, avevo questo romanzo in italiano, vinto all'epoca in una tombola nel mio villaggio toscano, nel mia PAL e dunque mi sono informata per sapere se fosse possibile e valido leggere lo stesso romanzo in un'altra lingua. Dopo l'accordo delle organizzatrici di questa Sfida, mi sono lanciata in questa lettura.
Non lo posso nascondere, tanti anni dopo la mia ultima lettura delle 4 ragazze del Dottore March, non resta gran che del mio entusiasmo di gioventù.
È simpatico,  scritto bene, adattato all'epoca ma è tanto sciropposo e pieno dei buoni sentimenti... ciò sgocciola dappertutto ed i caratteri di ciascuna delle ragazze sono piuttosto esasperanti al possibile, all'eccezione tuttavia di Jo che era la mia preferita (che lo è sempre) e che rialzo il livello zuccherato della storia.
È in effetti una storia che fa sognare quando si molto è giovane infatti la vita di queste 4 ragazze è piena di gioia e di felicità malgrado la povertà e le disgrazie che si abbattono su esse. Le storie di amore, reali e sperate, sono anche deliziose ma con un sguardo più vecchio ( molto più lol), si vede veramente che questo romanzo sgocciola di buoni sentimenti, che si dà molte lezioni e cosi è meno entusiasmante.
Sono contenta di averlo riletto  anche se il mio parere non è più assai entousiasto, rimane pero dei ricordi che ho di questa lettura che sono sempre tanto piacevoli e ciò fa del bene di potere ritornare nella sua infanzia alcune volte.




Elles sont parties pour le Nord - Patrick Lecomte





1917. Wilma, onze ans, se réveille par un matin d’hiver glacial dans la cabane qu’elle habite avec son père, trappeur dans le Grand Nord canadien. De retour d’une expédition en ville, il lui rapporte un cadeau : un livre finement illustré, Le Merveilleux Voyage de Nils Holgersson à travers la Suède. C’est là, dans ces pages, qu’elle rencontre Akka, l’oie sauvage. Cette lecture va bouleverser à jamais la vie simple et rude de la jeune fille, qui se lance dans un combat héroïque pour la sauvegarde du plus grand oiseau migrateur d’Amérique du Nord. 
Un premier roman intense et inspirant qui tisse les destins croisés d’une jeune femme passionnée et d’un oiseau mythique. Un récit envoûtant, promesse d’évasion, où la poésie de la nature rencontre la magie de l’écriture.

Editions Préludes
288 pages 
Publié le 9 Mars 2016
A propos de l'auteur : ici



Et voici que j'annonce un nouveau coup de cœur....

Premier roman de l'auteur et je trouve que c'est une réussite totale.
Wilma est la fille d'un trappeur et vit souvent seule dans une cabane dans le grand nord Canadien. Son père part régulièrement  pour chasser et rapporter les peaux des animaux qu'il revend à la ville. Un jour il revient avec un cadeau pour Wilma et ce roman c'est Le merveilleux voyage de Nils Holgersson. Ce livre va changer sa vie car c'est dans cette histoire qu'elle fera la connaissance avec l'oie Akka Il sera le prélude à sa passion dévorante pour les grues sauvages et en particulier la variété  blanche après une rencontre magique avec celles-ci.
Wilma grandit et sa passion ne faiblit pas, d'autant plus qu'elle découvre que cette espèce est en voie de disparition si rien n'est fait. Ce sera le combat de toute sa vie, préserver l'espèce et lui permettre de survivre.
C'est un roman qui est juste totalement addictif. Il nous emporte dans des contrées inconnues pour ma part, on voyage avec Wilma et avec les grues.
Les personnages sont parfaits, leurs personnalités mis en évidence d'une façon remarquable, on passe de la taciturnité de John le  père à la passion exacerbée de Wilma. Sa rencontre avec un indien Joe, survivant de sa tribu, va également être un point de soutien pour son combat, leur couple va associer la sagesse indienne et l'impétuosité de Wilma, ce qui sera un moteur absolu pour le combat qu'elle mène pour sauver ses grues.
Descriptions de paysage qui donnent l'impression d'y être, rencontre avec les grues, parcours migratoires tout est merveilleux et nous pousse toujours davantage à tourner les pages.
Très belle écriture qui emporte complètement dans l'histoire et qui rend ce roman vraiment addictif et inoubliable.

Un premier roman qui sera suivi de beaucoup d'autres certainement, au vu du talent de l'auteur.

Un grand merci aux Editions Préludes pour cette magnifique lecture.




2016

mardi 23 février 2016

Un cheval en Irlande - Pierre Bottero





" Je ne dois pas penser à Sheïtal, je ne dois pas penser à Sheïtal ! ", se répète Tsina. Mais comment ne pas songer à son meilleur ami... même si c'est un cheval !
Heureusement les vacances approchent, et avec elles un voyage inattendu en Irlande. Une ombre viendra pourtant gâcher le tableau : de mystérieux voleurs de chevaux sèment la panique dans la région... Sheïtal est menacé...

Editions Flammarion (Castor Poche)
Publié en 2003
159 pages
A propos de l'auteur : ici



Suite de Mon cheval, mon destin, on retrouve Tsina et Sheital dans de nouvelles aventures.
Celles-ci conduiront notre demoiselle et son cheval en Irlande invités par madame Arnaud, qui va rejoindre sa sœur.
Bien sur les vacances ne seront pas de tout repos et surtout pas indemnes d'aventures. Cette fois ce n'est plus le neveu de madame Arnaud qui fait des siennes mais des voleurs de chevaux qui sévissent.

Jolie histoire pleine de charme et de douceur, comme sait si bien les raconter Pierre Bottero. Ecriture sensible et fluide qui emmène les personnages dans des aventures bien sympathiques.

J'aime les histoires de Pierre Bottero et celle-ci ne fait pas exception. C'est délicat et intense à la fois et en même temps les personnages sont bien intégrés dans l'histoire et leur évolution se suit avec grand plaisir.



Acquittée, « Je l'ai tué pour ne pas mourir » - Alexandra Lange






Alexandra Lange, 33 ans, mère de quatre enfants, a été acquittée du meurtre de son mari par la cour d'assises de Douai le 23 mars 2012.
« J'ai voulu montrer le calvaire que vivent des femmes comme moi. Dénoncer le silence de ceux qui savent mais se taisent. Et répondre à ceux qui se demandent pourquoi une femme battue a tant de mal à quitter son tortionnaire. »

Sans doute Alexandra est-elle au début restée par amour. Il y a eu les promesses, également : « Je ne recommencerai plus. » Puis les coups à nouveau, les insultes, les humiliations, les viols, les strangulations, la peur.
C'est la peur qui empêche de partir. Peur de se retrouver à la rue avec ses quatre enfants, peur des représailles sur ses proches si elle se réfugiait chez eux. Peur des menaces directes de son mari : « Si tu fais ça, je te tuerai. » Le soir du drame, Alexandra lui a dit qu'elle allait s'en aller. La fureur de son dernier étranglement l'a terrifiée au point de provoquer son geste fatal.
En reconnaissant, dans son cas, la légitime défense, la justice française a braqué les projecteurs sur les victimes des violences conjugales. Et le témoignage digne et bouleversant d'Alexandra Lange, adressé à nous tous, est aussi un appel à l'aide pour ces femmes en danger.

Editions J'ai Lu (Témoignage)
Publié en 2012
281 pages
A propos de l'auteur : ici


J'ai acheté ce livre après avoir vu le téléfilm " L'emprise" avec Odile Villemin,  téléfilm que j'avais trouvé remarquable et vraiment terriblement émouvant, du coup cela m'a donné envie de lire l'histoire d'Alexandra Lange racontée par elle-même.
Effectivement Alexandra Lange a été une femme battue pendant 12 ans, elle a vécu un véritable calvaire  pendant douze ans, a effectivement tué son mari un soir où celui-ci était particulièrement violent et où elle a pris peur pensant que il allait la tuer.
Elle s'est retrouvée dans la position de meurtrière, ses enfants placés et son affaire jugée au tribunal  de Douai. Sa chance fut d'être défendue par deux avocates remarquables mais également et surement encore davantage par l'avocat général  qui était sensibilisé et se battait contre les violences conjugales depuis longtemps. Cet avocat général qui dans son réquisitoire a demandé l'acquittement et non la condamnation de la prévenue.
Dans ce roman est retracée effectivement toute sa vie, du moment où elle  rencontre cet homme Marcellino qu'elle n'arrive même plus à  appeler par son nom, qu'elle nomme "l'homme "l'autre" "il" tellement cet homme lui a fait vivre un enfer absolu.
La seule bouée de sauvetage d'Alexandra était ses 4 enfants, elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour essayer de les préserver de toute cette violence, mais malgré tout ses enfants  vivaient effectivement aussi dans la terreur  de cet homme  qui pouvait  passer de la gentillesse à la violence absolue en peu de temps.
Ce qui se remarque bien dans ce roman c'est qu’Alexandra Lange  raconte son calvaire sans complaisance et en même temps elle explique le cheminement qui te conduit à accepter inacceptable parce qu’effectivement tout le monde se pose la question mais pourquoi n'était-elle pas partie? Comment a-t-elle pu supporter 12 années de calvaire auprès de cet homme?
Elle explique bien qu'effectivement elle a pensé à partir, elle est même partie mais que sous l'emprise de cet homme, elle est revenue. En effet ces personnes ne sont pas que violentes, elles ont aussi le côté pervers narcissique et elles arrivent à inhiber complètement une  personnalité  qui s’éteint totalement, n'a plus aucune estime de soi et n'a plus envie de rien; juste d’éviter les coups à tout prix et qui donc fait en sorte de ne pas le mettre en colère et de se soumettre totalement.
C'est cette inhibition de sa propre personnalité  et la peur qui retiennent ces femmes auprès de leur bourreau, une emprise tout simplement.
Ne plus être maître de son propre destin cela Alexandra le mets vraiment en évidence parce que partir certes mais pour aller où? Partir pour faire quoi? Sans travail, sans permis de conduire, sans situation, sans études et des enfants à élever tout ceci explique pourquoi elle reste. Et puis il y l'espoir qui ne veut pas mourir, l'espoir du changement, les promesses non tenues mais qui alimentent cet espoir.  
C'est vrai, et Alexandra Lange le dit très bien, que ces femmes peuvent sembler faibles, sans personnalité  et sans caractère pour se laisser marcher dessus comme ça et battre voire violentées mais en même temps que leur propose-t-on d'autre? Car en fait ce  qui met mal à l'aise c'est qu'on se dit que le voisinage, la famille savent que quelque chose est anormal mais que peuvent-ils faire pour aider la personne?  Aller  voir la police soi-même? Intervenir directement? Alexandra Lange le dit dans son livre, son père était le seul qui l'a vraiment aidée (quand elle a eu le courage de lui en parler) qui a pris en main son destin et qui était en train  de tout mettre en place pour qu'elle puisse partir et que son mari ne la retrouve pas. Alexandra l’a tué avant que cette évasion puisse se faire. En même temps combien effectivement de personnes ne se voilent la face? Combien savent qu'il se passe quelque chose mais ne font rien c'est  également toutes ces interrogations qui sont bien mises  en évidence aussi dans ce livre.
Alexandra Lange s'en est sortie et se reconstruit, d'autres n'ont pas eu cette chance, certaines sont mortes sous les coups de leur mari.
Son calvaire a duré 12 ans, une éternité surement mais combien de  femmes endurent encore plus longtemps des sévices comme ça ? Combien, dans la même situation que l'auteure, sont condamnées sans avoir la chance de bénéficier de la légitime défense  et pourtant on devrait considérer que leur peine a déjà été accomplie sous  les coups de leur bourreau.
C'est pour cela qu’il faut impérativement, comme l'expliquent à la fin du roman, les avocates d’Alexandra  que la présomption de légitime défense  soit mise en vigueur dans les cas d'homicides conjugaux puisque toutes ces années passées auprès de leurs tortionnaires relèvent de la légitime défense quand arrive l'irréparable.
C'est un roman coup de poing, qui fait mal, qui remue les tripes  parce qu'il  est écrit avec les propres tripes de l'auteure. C'est vrai que ce n'est pas un style de lecture que j'affectionne particulièrement, je ne suis pas du tout habituée à lire des témoignages comme cela car je trouve que la vie est déjà assez dure sans s'infliger des lectures qui bouleversent autant mais  là c'est vraiment un témoignage  qu'il faut découvrir pour cesser de dire que ces femmes n'ont aucune volonté, aucun caractère et qu'elles sont incapables et trop faibles pour partir parce que justement l'auteure explique très bien qu'il n'y a pas que la faiblesse il y a également beaucoup d'autres choses qui entrent en ligne de compte et que c'est très important de s'apercevoir que ce n'est pas si facile que ça de partir. Et une chose est certaine, contrairement à ce que pensent certains, elles n'aiment pas ça....
C''est un roman que je conseille vraiment à tout le monde parce que, outre le fait que cette histoire est poignante, il est bien écrit avec une écriture simple mais plaisante et donc on le lit facilement tout en étant complètement submergé par l'émotion.


Cette lecture s'est faite dans le cadre du Pioche PAL de Read et je remercie ma Binôme pour son choix




lundi 22 février 2016

Le Trône de fer, tome 11 : Les Sables de Dorne - George R.R. Martin






Les têtes de nains tranchées ont beau s'accumuler sur le parvis de Castral-Roc, celle de Tyrion, meurtrier présumé de Tywin Lannister, son père, semble toujours solidement juchée sur ses deux épaules. Sa sœur Cersei, désormais régente, ne sait plus qui elle doit haïr le plus : lui ou la petite reine, Margaery, intriguante de basse-cour qui est parvenue à lui ravir le cœur du futur roi, son fils. Ses manœuvres ont beau être cousues de fil blanc, son joli minois et ses nombreux alliés font d'elle une rivale avec qui il faut compter. Pour autant, Cersei a encore quelques vilains tours dans son sac : ce n'est pas aux vieilles lionnes que l'on apprend à mordre...

Editions Pygmalion
Publié en 2012
Format : ePub
351 pages sur Kobo
A propos de l'auteur : ici



ATTENTION RISQUE DE SPOILERS

Je continue ma lecture de cette saga géniale avec ce tome 11 que j'ai trouvé plutôt un peu en dessous des précédents.
En fait il ne s'y passe pas grand-chose, pas de grands retournements de situations ni de moments complétement scotchants comme dans certains tomes précédents.
De plus, on n'y voit pas Tyrion, ni Daenerys ni Jon ce qui lui donne moins de curiosité à mes yeux En revanche on suit beaucoup la famille Greyjoy, mais comme ce n'est pas ma préférée, je n'ai pas trouvé un intérêt majeur à tous ces passages.
J'ai bien aimé par contre le passage (trop court) avec Sam, de suivre Samsa, Arya, Brienne (qui a besoin d'un sacré coup de pied aux fesses pour les bouger un peu) et surtout Jaime.
Les passages avec Cersei sont aussi très passionnants car ils mettent en lumière son passé et expliquent beaucoup de choses sur son comportement actuel. Elle n'en devient pas forcément plus sympathique ou plus gentille mais au moins on arrive à lui trouver quelques circonstances atténuantes.


Bon voilà un tome qui permet de souffler un peu mais qui n'apporte pas grand-chose de plus à l'histoire. Au suivant.....



Les chemins ouverts - Isabelle Bance





Alors qu’Éléonore se promène sur les bords de la Loire à l'été 1972 lors de ses 14 ans, lui apparaît, surgi de nulle part, un jeune homme, Emmanuel. L'échange est de courte durée, leur attraction réciproque et immense mais Emmanuel disparaît aussi mystérieusement qu'il est venu Rêve ou réalité? Contre l'avis de ses proches, Éléonore n'a qu'un désir, attendre? L’attendre? Et découvrir qui il est? Un voyageur du temps ? Une certitude l'habite, la promesse qu'il lui a faite de revenir pour elle.
D'origine franco-irlandaise, Isabelle Bance a passé son enfance sur les bords de la Loire, à Orléans, où son imagination débordante a vogué au fil de l'eau avant de partir vivre aux Etats-Unis et dans l'ouest francilien. Elle partage désormais son temps entre Paris et la côte Atlantique. Passionnée par les légendes celtiques, les voyages, la quête spirituelle et le pouvoir des mots, elle signe avec Les chemins Ouverts un premier essai littéraire. Isabelle Bance a obtenu un prix américain de littérature pour une de ses poésies en 1991.

Editions Pierre Philippe
Publié en 2015
256 pages
A propos de l'auteur : ici



Les chemins ouverts c'est un roman que j'ai lu également dans le cadre des 68 premiers romans de la rentrée littéraire 2015 sur lecteurs.com et dont la lecture s’est révélée mitigée car si en fait j'ai apprécié l'histoire elle se révèle un peu trop fleur bleue pour mon gout personnel. 
Mon avis mitigé vient de ceci mais aussi de la façon dont l'histoire est racontée.
J’avoue n’avoir pas tout compris sur les périodes dans lesquelles nos personnages évoluent. J’ai été un peu perdue avec les dates et comme je ne suis pas parvenue à vraiment comprendre j’ai fait un petit blocage et je suis restée sur ma faim sur ce point-là ce qui a perturbé et affadi ma lecture 
J’ai bien aimé l'écriture que j'ai trouvée poétique ce qui s’est révélé très agréable et qui m’a permis une lecture aisée.
J’ai bien aimé les personnages, même s’ils peuvent sembler assez caricaturaux (le jeune homme beau, riche et mystérieux) mais c'est vrai, comme je le disais le départ, qu’il s’agit d’une histoire fleur bleue.
L’histoire d'un amour fou qui défie le temps  car Emmanuel et Eléonore se rencontrent quand Eléonore  a 14 ans sur les rives de la Loire et puis ensuite Emmanuel disparaît pendant plusieurs années. Emmanuel revient puis disparait de nouveau. Éléonore l’attends mais finit par faire sa vie en Amérique. Elle revient en France après le décès de son mari et recommence à attendre Emmanuel. Au final tout est bien qui finit bien ou presque.
Donc c'est un peu trop fleur bleue à mon gout mais ce n’est quand même pas que ça .
La part de mystère d’Emmanuel très intéressante, la confiance dans cet amour d’Eléonore renvoient à se demander si on est capable de croire en son destin de cette façon. En dehors de mes problèmes de dates, c'est un roman que j'ai malgré tout plutôt bien aimé et qui met en jeu l'amour, le destin, la possibilité de choisir sa vie et surtout la croyance en un amour absolu qui se rit du destin. En prime on y rajoute une part de surnaturel, c'est ce que j'ai préféré dans cette histoire.

En conclusion, un roman assez intéressant mais dont je n'en ferai pas un coup de cœur.