lundi 3 juillet 2017

Salon du livre de Saint Maur en Poche 2017



Comme tous les ans voici mon petit résumé de mon passage au Salon du livre de Saint Maur en Poche et comme tous les ans ce ne sera pas un avis bisounours où tout est parfait dans le meilleur des mondes.

En effet si ce salon a cette atmosphère particulière et chaleureuse il n'est pas exempt de défauts et son orientation commence à se tourner de plus en plus vers un côté commercial qui le rend tout de même un peu moins attractif.


Commençons donc par le côté ludique et agréable du salon : la rencontre avec les auteurs :

Samedi

Arrivées vers 10h30  sur le salon, ma fille et moi avons commencé par rencontrer :

Nico Tackian dont je voulais lire le livre Toxique

Angélique Barberat pour ses romans Lola et Bertrand et Lola et l'apprentissage du bonheur

Nicolas Lebel pour le remercier pour l'envoi de son dernier roman (pas de photo)

Baptiste Beaulieu pour son roman La balade de l'enfant gris et à qui j'ai pris Alors voilà : les 1001 nuits des urgences

Nicolas Robin pour lequel je me suis laissée tentée par son roman : Roland est mort

Romain Puertolas qui essaie de voir ses lecteurs derrière l'immense affiche qui masque son stand et du coup j'ai récupéré les deux romans qui me manquaient : Re-vive l'empereur et un été sans facebook

Aurélie Valognes pour En voiture Simone

Yasmina Khadra a qui j'ai pris Le dingue au bistouri, un roman qu'il qualifie de petit roman...

Fabio Mitchelli pour lui faire un coucou
Elena Piacentini pour lui prendre son premier roman dans lequel on découvre pour la première fois le commissaire Leoni

Olivier Norek,juste lui faire un coucou et une bise

Nicolas Lebel qui passait par là


Jean Michel Guenassia pour Trompe la mort et son dernier La valse des arbres et du ciel qui s'est révélé être déjà dédicacé


Agnès Martin Lugand pour Entre mes mains le bonheur se faufile

Jean Christophe Grangé pour Lontano
Ma première rencontre avec cet auteur dont je suis très fan, beaucoup d'émotions et de bonheur juste perturbé par la méchanceté, la bêtise et l'agressivité  d'une certaine personne qui a purement et simplement refusé de me laisser m’insérer entre elle et les personnes qui la précédait bien que je lui présentais ma carte handicapée (je ne demandais pas à passer en premier juste à ne pas faire la queue monstrueuse qui s'était formée). Heureusement les personnes qui étaient devant elle, m'ont gentiment cédé leur place et je me suis de ce fait retrouvée en première position. Il a fallu tout de même attendre presque 50 minutes avant de voir arriver l'auteur.

Et nous finissons par Valentin Musso a qui j'ai pris : un air de famille


Dimanche

Nous venons sur le salon l'après midi pour voir :

Philippe Besson, un auteur dont je trouve l'écriture sublime et à qui j'ai apporté Arrête un peu avec tes mensonges.

Gilles Paris a qui je fais dédicacer Le vertige des falaises que je n'ai pas encore lu.

Harold Cobert pour la mésange et l'ogresse. Un délicieux moment passé avec cet auteur au charme fou et à la sympathie communicative.

Nous partons à la recherche de Virginie Grimaldi pour lui faire dédicacer Tu comprendras quand tu seras plus grande, hélas bien que prévue sur le programme elle n'est plus là. Nous partons demander à l'accueil et visiblement personne ne peut nous expliquer pour quelle raison elle n'assure pas les dédicaces du dimanche après midi...j'apprendrais plus tard qu'en fait elle était présente le matin mais qu'ensuite elle est partie au picnic organisé par le Livre de Poche..petit bémol de programmation visiblement, dommage pour nous qui avions apporté 2 livres et sommes reparties bredouilles

Nous finissons par Michel Bussi qui pour une fois n'a pas une file monstrueuse d'attente. Je lui prends Gravé sur le sable que je n'ai pas encore.

Des rencontres délicieuses, des moments d'échange bien agréables, une ambiance chaleureuse c'est tout ça le salon de Saint Maur en Poche et c'est pour cela qu'on y revient et qu'on a pas envie que cela s’arrête mais il faut quand même pour être honnête évoquer également les côtés moins sympathiques et donc je vais terminer par  les points désagréables.

En premier lieu le fait qu'il soit indiqué sur le programme du salon que les auteurs ne dédicaceront que les livres achetés sur place (on dirait Livres Paris non?) . Du coup si on a tous les livres d'un auteur on a plus vraiment de raisons d'aller le voir .
Ensuite (sûrement après avoir entendu des récriminations) on nous a autorisé seulement 2 livres par jour (pour 250 auteurs présents c'est vraiment peanuts..) .
Quid d'une éventuelle consigne où déposer nos sacs avec les autres livres pour faire la navette?Pendant plusieurs jours l'organisation s'est bien gardée de donner l'information. Finalement la communication a été remaniée et il y avait bien une consigne gratuite mais gardée par des "pitbulls". Je m'explique (et ça ne me concernait pas) : entendre la personne qui prenait les sacs a la consigne répondre agressivement et méchamment  "qu'il n'en était pas question" à une dame qui lui demandait si elle pouvait faire des aller-retour pour prendre les livres qu'elle laissait à la consigne, ça vous refroidit et donne pas très envie de revenir dans ce salon.

Ensuite il y a ce problème récurent des caisses pour régler ces achats... certaines personnes ont dit avoir fait la queue plus d'une heure avant de pouvoir accéder à une caisse. Heureusement pour moi, et pour une fois mon handicap me permet d'éviter cette interminable attente mais je pense aux pauvres personnes qui n'ont pas ce sésame 'station debout pénible" et se retrouvent à attendre aussi longtemps. Je ne suis pas sure que j'aurais la patience .Espérons qu'un jour une solution soit trouvée.

Un autre point que j'avais déjà signalé l'année dernière et qui semble ne pas avoir été changé cette année, c'est l'idiotie qui consiste à démarrer une dédicace pour un auteur et 10 mns plus tard l'embarquer pour une interview... c'est un peu se moquer des gens qui ont fait la queue , qui attendent parfois depuis un long moment et qui au moment où enfin arrive leur tour, voient partir l'auteur et se retrouvent le bec dans l'eau attendant encore une fois son retour. Ça a failli être le cas pour Jean Christophe Grangé qui devait commencer sa dédicace à 15h et qui avait une interview prévue à 15h10. Bon il a avait tellement de retard que du coup c'est passé presque inaperçu.

Et dernier point : les fameuses immenses pancartes qui sont placées devant les auteurs et qui les masquent bien souvent. Quasiment tous les auteurs que j'ai rencontrés ont tenté de surélever ces panneaux pour pouvoir voir et interagir correctement avec leurs lecteurs.

Voilà un salon que j'aime et que je serais désolée de boycotter si les conditions devenaient de plus en plus drastiques mais s'il devient comme Livres Paris ce sera une obligation.

Dernier petit point un peu frustrant, ne pas avoir eu le plaisir de rencontrer certaines personnes que j'apprécie beaucoup sur les réseaux sociaux (elles se reconnaîtront) mais aussi d'en avoir croisé beaucoup que personnellement j'ai parfaitement reconnues mais qui ont surement une mémoire visuelle moins vivace que la mienne car même en les croisant, elles n'ont pas donné le sentiment que ma tête leur disait quelque chose et donc à l'inverse de l'année dernière où je m'étais présentée à certain(e)s, cette année j'ai laissé tomber...

2 commentaires:

  1. Je ne suis pas allée à SMEP cette année pour plusieurs raisons : professionnelle et personnelle. Mais je vois que nous avons beaucoup de goûts en commun comme Nicolas Robin. J'ai adoré ces deux livres. Tu as fait de bons choix. A bientôt

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    1. En fait c'est sur les conseils de ma cousine avec qui je suis allée au Salon que j'ai pris Roland est mort car en fait je ne connaissais pas cet auteur. J'emmène son livre en vacances, sur la plage ça va être parfait surement

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