vendredi 1 septembre 2017

Va et poste une sentinelle - Harper Lee




Jean Louise Finch, dite « Scout », l’inoubliable héroïne de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, est de retour dans sa petite ville natale de l’Alabama, Maycomb, pour rendre visite à son père Atticus. Vingt ans ont passé. Nous sommes au milieu des années 1950, à l’aube de la déségrégation, et la nation se déchire autour des questions raciales. Confrontée à la société qui l’a façonnée mais dont elle s’est éloignée en partant s’établir à New York, Jean Louise va découvrir ses proches sous un jour inédit et voir vaciller toutes les fondations de son existence, politiques, sociales et familiales.
Va et poste une sentinelle est le deuxième roman de Harper Lee, mais fut écrit avant le mythique Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, qui reçut le Prix Pulitzer en 1961. Dernier volet de ce qui devait être au départ une trilogie romanesque dont l’Oiseau moqueur aurait été le premier tome, ce roman inédit marque le retour, après soixante-cinq ans de silence, de l’un des plus grands auteurs américains du siècle.

Editions Le Livre de Poche
352 pages 
Publié le 28 Septembre 2016
A propos de l'auteur : ici


Ce roman qui est la suite de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur a été écrit avant celui-ci et n'était pas au départ destiné à être publié et il a fallu attendre 65 ans pour qu'il paraisse.

Pour qui, comme moi, a adoré le premier tome, il est toujours inquiétant de lire une suite car le risque de déception est grand. Ce ne fut pas le cas dans cette histoire mais j'avoue que mon ressenti est assez mitigé quand même. 
Si j'ai adoré retrouver Scout devenue une jeune femme libre qui est partie vivre à New York et qui est de retour à Maycomb pour voir son père, le charme n'est pas aussi fort que dans le premier tome.

La situation a peu évolué, les problèmes raciaux sont toujours là dans cet état de l'Alabama et Scout va découvrir sa famille et son entourage sous un jour qu'elle ne soupçonnait pas.

Si l'écriture est toujours aussi agréable, le rythme de l'histoire est moins intense et surtout moins addictif que dans l'oiseau moqueur, je me suis souvent ennuyée en lisant les états d'âme de Scout et de son père.


Des jolis moments qui reprennent le passé de Scout et de son frère, une fin qui explique beaucoup de choses et remet les pendules à l'heure mais malgré tout cela une impression de mitigé qui me donne à penser que peut-être il aurait été plus judicieux  pour moi de ne pas lire cette suite et de rester sur le coup de cœur du magnifique et inoubliable « Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur ».




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