Durant l'Occupation, les parents et la sœur du jeune Daniel
Avner ont été 
arrêtés et déportés. Plusieurs mois après la Libération, le
grand-père de 
Daniel envoie le garçon attendre le retour de sa famille au
Lutetia, tout 
en sachant que personne ne reviendra plus.
Commence alors une
longue période de sévices infligés par le grand-père 
à son petit-fils. 
Pourquoi
Daniel accepte-t-il sans protester de souffrir, comme si sa douleur 
lui
permettait de revivre celle des disparus, et ainsi de les rejoindre ? 
Pourquoi
se sent-il tenu, après la mort de son grand-père, de retourner 
attendre devant
le Lutetia, alors que l'établissement a depuis longtemps 
retrouvé sa fonction
d'hôtel ? Sa rencontre avec Dora sur le boulevard 
Raspail le délivrera-t-elle
de son obsession ?
Editions
Gallimard (Blanche)
Publié
en 2015
135
pages
A
propos de l'auteur : ici
J'ai
demandé ce roman dans le cadre du challenge 68 premiers romans car 
la 4 ème de couverture semblait vraiment intéressante.
Hélas,
trois fois hélas je suis passée surement complètement à côté de cette 
lecture,
je pensais naïvement lire ce roman en trois coups de cuillère à pot 
vu qu'il ne
fait que 135 pages et c’est tout le contraire il m'a fallu un temps 
fou pour le
terminer tellement le roman est oppressant et violent.
Daniel
Avner n'a pas disparu réellement, il a échappé à une rafle qui a 
emporté toute
sa famille, sauf son grand père,
Mais
depuis c'est comme s'il n'avait plus d'existence, il est le survivant qui 
expier au travers de l'attente et de la douleur la disparition des êtres
qu'il 
aimait.
De
sévices et tortures par son grand-père à l'attente devant l'hôtel Lutetia, 
Daniel Avner n'a plus de vie propre, il accepte la douleur comme une 
punition pour avoir survécu.
Le
récit à plusieurs voix (pas forcement bien identifiées) donne la pleine 
mesure
de toute la noirceur de l'histoire.
Ce
côté sombre, noir est particulièrement dérangeant et oppressant et ôte 
toute
empathie avec les personnages.
J'ai
perdu souvent le fil de l'histoire, pas vraiment compris où l'auteure 
voulait
nous emmener, ressenti de l'ennui, aucune compassion pour les 
personnages, en
résumé je suis vraiment passée à côté de l'intrigue et de 
ce que l'auteure
voulait surement nous dire.
Reste
tout de même une belle écriture mais ça ne suffit pas pour en faire
un roman très
attrayant, par contre le sujet choisi par Elena Costa est 
vraiment courageux même si malheureusement chez moi ça n'est pas passé.
 







 
 
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