dimanche 2 novembre 2014

Le roi disait que j'étais diable -- Clara Dupont-Monod




Depuis le XIIe siècle, Aliénor d'Aquitaine a sa légende. On l'a décrite libre, sorcière, conquérante : "le roi disait que j'étais diable", selon la formule de l'évêque de Tournai...
Clara Dupont-Monod reprend cette figure mythique et invente ses premières années comme reine de France, au côté de Louis VII.
Leurs voix alternent pour dessiner le portrait poignant d'une Aliénor ambitieuse, fragile, et le roman d'un amour impossible.
Des noces royales à la deuxième Croisade, du chant des troubadours au fracas des armes, émerge un Moyen Âge lumineux, qui prépare sa mue.


Editions Grasset
237 pages 
Publié le 20 Août 2014
A propos de l'auteur : ici




J'ai lu quelques critiques élogieuses sur ce roman et comme j'aime énormement le personnage d'Alienor d'Aquitaine j'ai eu envie de découvrir cette histoire.
Donc nous voici en présence de ce personnage un peu hors du commun (elle a quand même été 2 fois reine)lors de son mariage avec le roi Louis VII.

Le roi est un homme plutôt timoré sortant d'un monastére, pas du tout destiné à jouer un rôle royal, et qui se retrouve à la tête du pays à la suite du décés de son frère ainé et de son père. Le mariage arrangé avec Alienor d'Aquitaine permet l'aggrandissement du territoire par les régions apportées en dot par la mariée. La suite est simplement une succession de malentendus entre ces deux êtres que tout sépare. ALiénor est vive, audacieuse, libre, ambitieuse tandis que Louis peine à s'emanciper de ses conseillers, s'entete dans des choix hasardeux et conduit la deuxième croisade à son plus grand échec.

L'histoire nous est racontée à tour de rôle par les deux protagonistes et on sent combien ses deux personnages ne sont pas sur la même longueur d'onde, combien ils auraient pu s'aimer mais  l'incompatibilité de leurs personnalités est plus importante que la tendresse et l'affection qui pourraient les unir. Quand aprés la croisade et aprés une tentative de réconcilliation, Alienor rencontre Henri Plantagenet, elle choisira l'annulation du mariage et deviendra reine d'Angleterre. 
Une histoire bien racontée, melant histoire et imagination qui nous embarque sur les traces d'un amour contrarié et nous montre une femme déja libre de ses choix et de ces décisions. Un personnage comme je les aime.



Bilan mensuel : octobre 2014

Voici le moment de faire le bilan du mois 

En ce mois d'octobre j'ai donc lu :







9 livres lus et une bande dessinée.. un chiffre un peu moindre par rapport aux autres mois mais en même temps il y a le siècle 2 qui fait 997 pages, ça ralentit un peu le rythme de lecture... mais c'est que du bonheur...

La route qui mène à la ville - Natalia Ginzburg





Hommage magnifique d’une romancière à une autre, Marie Darrieussecq salue le don d’observation de Natalia Ginzburg, qui éclate impitoyable et lucide à chaque ligne.

En Italie dans les années 40, Delia grandit entourée de ses frères et sœurs. Dans la maison crasseuse et trop étroite, où le gramophone joue en boucle le même air entêtant, il n’y a que le vide et l’absence de désir. Alors, pour tromper l’ennui ou pour s’inventer des rêves, Delia emprunte chaque jour la route qui mène à la ville.
L’Italienne Natalia Ginzburg compose un court roman au cordeau, qui se niche au plus près des sentiments humains.

– Qui donc s’ennuie? Moi, je ne m’ennuie pas du tout, dit-il, et il se mit à rire en me prenant par le bras. Donc tu t’ennuies? Et pourquoi? Tout est si beau.

Editions Denoël
128 pages 
Traduit par Georges Piroué 
Sortie : 9 Octobre 2014
A propos de l'auteur : ici


Premier roman lu sur les trois choisis dans le cadre de ma selection Denoël, un court roman d'une auteure italienne que je n'avais jamais lue.
Delia est une jeune fille qui vit avec sa famille dans une maison délabrée dans laquelle elle s'ennuie à perir. Seul Nini parvient à lui insuffler un peu de vie.
Cet ennui va l'entrainer elle et les autres personnages sur des routes pas forcement bien agréables.
J'ai énormement aimé cette histoire, l'écriture est tout simplement magnifique, ciselée, les mots sont toujours justes, la traduction de Georges Piroué est parfaite car on l'oublie totalement.
Les personnages , autre point fort de cette histoire, on les aime ou on les deteste, mais ils ne laissent pas indifferents.
J'ai adoré Nini, ce personnage heureux qui prend la vie comme elle vient et dont les émotions et le destin nous touchent vraiment.
Par contre j'ai detesté le personnage de Delia, dont l'ennui conduira à des drames, sa passivité, sa manipulation des autres m'ont agacée et en même temps c'est un personnage vrai comme on peut tous en croiser.
L'histoire se passant dans les années 40, effectivement des situations nous semblent fort démodées mais cela contribue encore davantage à nous accrocher à l'histoire. Il faut certes se remettre sans cesse dans le contexte mais l'écriture nous emporte tellement que ce n'est vraiment pas difficile.

Une auteure que je ne connaissais que de nom et dont j'ai envie de découvrir davantage l'oeuvre maintenant.

Un grand merci aux Editions Denoël et en particulier à Célia Giglio pour cette belle découverte


partenariat

jeudi 30 octobre 2014

XIII, tome 01 : Le jour du soleil noir - Jean Van Hamme & William Vance



On l'appelle XIII. Faute de mieux. Car l'homme n'a plus d'identité. Blessé d'un coup de feu à la tempe, il a perdu la mémoire. Seul indice : le chiffre XIII tatoué sous sa clavicule gauche. Il décide de partir sur les traces de son passé. Mais il n'est pas seul : de mystérieux tueurs cherchent à l'abattre, l'obligeant à se lancer dans une course éperdue pour sa survie. Il découvre alors qu'il est "le meurtrier le plus haï et le plus recherché de toute la planète", accusé d'avoir assassiné le président des Etats-Unis...
Editions Dargaud

Publié en 2002

48 pages

A propos des auteurs :


Mes fils ont gagné cette bande dessinée à McDo et comme elle trainait j'ai eu envie de la lire étant donné que je ne connais le personnage de XIII que de nom.

Un personnage mysterieux, un tatouage étonnant, des tueurs à ses trousses rien de bien original mais en même temps c'est le premier tome, il faut bien poser les bases.
Le dessin est beau et l'histoire se suit avec beaucoup de plaisir et donne envie de poursuivre avec les tomes suivants.
XIII, un assassin? Un bouc émissaire? Une victime? c'est tout l'interet de cette BD, se poser des questions et n'avoir pour l'instant aucune réponse..

A suivre donc dans les tomes suivants que je vais tenter de me procurer peut être en Bibliothèque.



1 mois- 1000 pages : octobre 2014


Comme toujours la barre est placée à 2000 pages et j'augmente en fonction de mes lectures !


Kaleb, tome 1 de Myra Eljundir : 300 pages


La grace des brigands de Véronique Ovaldé : 273 pages


L'amour et les fôrets de Eric Reinhart : 279 pages

Le Siècle , tome 2 : l'hiver du monde de Ken Follet : 997 pages



Indulgences de Jean-Pierre Bours :415 pages

La route qui mène à la ville de Natalia Ginzburg :117 pages

Le roi disait que j'étais diable de Clara Dupont-Monod : 237 pages



Je vais tenter les 3000 pages

XIII, tome 01 : Le jour du soleil noir de Jean Van Hamme & William Vance : 48 pages

Antonio ou la résistance de Valentin Goby et Ronan Badel : 79 pages
Roman lu dans le cadre du challenge Un mot, des titres : 278 pages


Total : 3023 pages... 
challenge réussi