Hôpital
psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un
patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un
hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le
sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…
Et les énigmes se
succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488
sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa
cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec
l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c’est le
début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension,
des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.
Soumise à un compte
à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste
d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers
de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun
d’entre nous : la vie après la mort…
Et la réponse,
enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore
que la question !
Editions
XO (Thriller)
Format
epub
496
pages
Publié
le 8 Septembre 2016
A propos de l'auteur : ici
Voilà bien une histoire dont j'avais entendu parler tant de fois
et que j'avais vraiment envie de découvrir. Le challenge Défi 2017 (et oui
encore lui) m'en a donné l'occasion.
De plus j'aime me faire ma propre opinion surtout quand le roman
n'a que de bonnes appréciations (quelques fois après lecture ce fut une
déception personnelle) et effectivement ce roman a tout d'un excellent
thriller qui prend bien aux tripes et à la tête.
Tout commence dans un asile psychiatrique, où un meurtre a été
déguisé en suicide. Sarah l'enquêtrice qui est appelée sur le lieu du suicide
comprend rapidement que des détails clochent, que ce qui semble être la
réalité (le suicide) n'est qu'illusion et qu'il s'agit bien d'un meurtre.
Qui est ce personnage? Pourquoi a-t-il un chiffre gravé sur le
front? Pourquoi a-t-on déguisé le meurtre en suicide? Que veulent dire tous les
dessins retrouvés dans sa cellule et pourquoi ce cri terrifiant hurlé régulièrement
par le patient?
C'est à toutes ces questions que Sarah s’attaque pour tenter d'y
apporter des réponses.
L'enquête va se révéler ardue et nous faire voyager dans des
contrées lointaines tant géographiques que mentales, Sarah elle-même ne cache-t-elle
pas un secret. Tout cela nous retourne bien la tête et on est vraiment embarqué
dans cette intrigue.
Bien sûr il y a quelques facilités dans la résolution de
l'enquête, quelques moments pas trop crédibles mais malgré tout cela on fonce
complètement tête baissée dans la lecture car l'auteur nous envoie quelques
rebondissements qui évidement nous poussent à avancer encore et encore pour
tenter de comprendre ce qu'il s'est produit dans le passé du patient 488 et
comment s'est-il retrouvé dans cet asile ,au secret, avec tout ce mystère qui
ne doit pas être dévoilé.
Donc vous l'aurez compris on ne s’ennuie pas du tout dans ce
roman car Nicolas Beuglet parvient à nous captiver totalement du début à la fin
de son histoire.
Evidemment je vais vous laisser le plaisir de découvrir
l'intrigue mais je vais juste vous dire qu'on part dans une dimension
effrayante sur la manipulation de l'être humain dans la recherche scientifique
qui fait froid dans le dos tellement elle peut sembler réelle.
Voici donc un triller qui m'a beaucoup plu et dont j'ai occulté
sans problème les petits défauts car rien
n'aurait pu arrêter ma lecture.
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