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vendredi 30 décembre 2011

Long week end - Joyce Maynard





Une chaleur caniculaire règne sur la côte Est en ce début de week-end du Labor Day. À treize ans, Henry vit avec sa mère, aimerait améliorer son base-ball et commence à être obsédé par les filles. Rien que de très ordinaire en somme, sauf que sa mère, elle, ne l'est pas. Encore jeune et jolie, Adele vit pratiquement recluse depuis son divorce. La rentrée des classes qui approche la contraint à conduire son fils au centre commercial. Planté devant le présentoir des magazines où il essaye de feuilleter "Playboy", Henry se heurte à Frank, ou plutôt Frank s'impose à Henry. Taulard en cavale, Frank leur demande discrètement de le conduire chez eux ! Commence alors pour tous les trois un week-end hors du temps qui bouleversera leur vie à jamais...



Editions 10/18 (Domaine étranger)
Publié en 2011 
252 pages
Traduit par Françoise Adelstain


En chroniquant "A Mélie sans mélo" j’émettais l'idée que peut être je tenais là mon dernier coup de coeur de l'année 2011.. et bien non en fait le voici le vrai dernier. J'ai découvert cette auteure sur le forum lecture de Au Féminin et en particulier ce livre qui avait rencontré un gros succès auprès des copines.
Et bien je ne les démentirai pas, c'est un super livre avec une histoire vraiment sympa, une atmosphère géniale, des personnages super attachants et une écriture vraiment entraînante.
J'ai adoré les 3 personnages principaux,chacun est évoqué sans complaisance mais avec une sincérité désarmante. Dans ce livre tous les sujets sont abordés avec pudeur et délicatesse.. il n'y a jamais de vulgarité , la découverte de la sexualité par l'adolescent qu'est Henry est évoquée sans grossièreté, c'est juste une parenthèse dans l'histoire. L'arrivée de Franck dans l'existence tellement lisse , triste et monotone d’Adèle et Henry va complètement bouleverser leur vie et toute l'histoire se déroule tellement simplement mais d'une façon absolument admirable qu'on a envie que le roman ne se termine jamais.
Ce roman est un bijou de charme, d'amour et de tendresse.. à déguster sans modération...


mardi 27 décembre 2011

Batignolles Rhapsody - Maxime Gillio





Qui veut vivre pour toujours ? Frédéric Pluton, sosie officiel de Freddie Mercury, n’a pas le temps de répondre, foudroyé sur scène, assassiné en direct sous les projecteurs d’une boîte gay parisienne. Très vite, les autres membres du groupe craignent pour leur vie. La journaliste Stella Poliakov se saisit de l’enquête mais elle ne s’attendait pas à ce que son propre passé refasse surface. Entre les frappés du show-biz et les démons de sa jeunesse, elle risque, elle aussi, de mordre la poussière.



Editions Krakoen
Publié en 2012
184 pages
A propos de l'auteur : ici



Encore un auteur découvert grâce à Facebook et à l’expérience "Exquise Nouvelle" (que j'avais adorée) dont il est l'un des créateurs. J'avais très envie de découvrir son univers et son oeuvre car j'avoue avoir piqué des fous rires en lisant ses statuts et les échanges humoristiques sur son mur. C'est un humour que j’apprécie beaucoup et comme je suis également fan de San Antonio, je ne prenais pas trop de risques en me lançant dans la lecture de cette "Batignolles Rhapsody" (dont le titre évoque ma chanson préférée des Queen: Bohemian Rhapsody ) .
Effectivement je ne suis pas déçue du tout, au contraire. J'ai lu ce  roman en un aprés midi et j'ai vraiment beaucoup aimé.
On y trouve de l'intrigue, du suspense, de l'humour, des jeux de mots et une trés grande qualité d'écriture trés vivante et très agréable.
J'ai bien aimé suivre les personnages de Stella et de Raphael et  leur histoire a quelque chose de touchant.
De plus une histoire évoquant le groupe mythique Queen et surtout l'un de mes chanteurs "culte" Freddy Mercury ne pouvait surement pas me laisser indifférente.
Pour conclure, une histoire originale, une écriture pleine de charme, des personnages intéressants et un auteur à suivre sans faute.

lundi 26 décembre 2011

A Mélie sans mélo - Barbara Constantine



Mélie, soixante-douze ans, vit seule à la campagne. Pour la première fois, sa petite-fille, Clara, vient passer les grandes vacances chez elle. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu'elle a un problème de santé... Elle verra ça plus tard. La priorité, c'est sa Clarinette chérie ! Durant tout l'été (le dernier ?), Mélie décide de fabriquer des souvenirs à Clara. Des rigolos. Comme regarder pousser les bambous en écoutant La Traviata, chanter sous la pluie des chansons de Nougaro, goûter les mauvaises herbes qui poussent le long des chemins. Il y a aussi le vieux Marcel, qui va apprendre à Clara à faire de la mécanique... Et puis, comme la vie est vraiment dingue parfois, il y a Mélie qui va enfin rencontrer le grand amour... Cent cinquante ans à eux deux ? Mais quand on aime, on ne compte pas !



Editions Le Livre de Poche
Publié en 2010 
 250 pages
A propos de l'auteur : ici


Dernier Coup de Coeur de l'année 2011? Je pense que oui mais qui sait dans les quelques jours restants je vais peut être en rajouter un.. mais ce sera surement difficile.
Oui un nouveau coup de coeur pour cette histoire merveilleuse, pleine de douceur, de sensibilité et de charme.
L'auteure nous emporte dans une histoire merveilleuse, dans la relation entre une grand mère et sa petite fille pendant des vacances, qui seront peut être les dernières. Les anecdotes s’enchaînent , les relations des uns et des autres évoluent et le temps passe délicieusement.
J'ai aimé tous les personnages car ils ont tous une personnalité et une relation à l'histoire différente mais toujours leur présence est un bonus au roman.
L'écriture de Barbara Constantine est délicieusement tendre, les mots et les phrases glissent et on s'en empare pour mieux déguster l'histoire.
Bon sans vous faire un roman..j'ai adoré tout simplement et je ne peux que recommander ce livre qui est un bijou de tendresse.





Entre tes mains - Maryse Jean Dit Gautier




«Le jeudi 9 mars 2006, le corps gisant de notre fille Julie, 18 ans, a été retrouvé au premier étage de notre maison. Profitant de notre absence, le meurtrier s'est présenté au domicile afin de la séduire. Ayant été repoussé avec force, c'est dans des conditions particulièrement atroces qu'il a mis fin aux jours de notre enfant». Depuis ce jour Maryse vit une aventure hors du commun. Chaque jour ou presque, sa fille lui envoie des messages, presque une conversation en direct de «l'au-delà». Mais elle n'est pas seule à venir parler, soutenir sa mère, d'autres entités viennent également. Des preuves sont données de la survie à travers de petites notes qui ne peuvent être connues que des entités disparues et de l'auteur de ce livre, ou d'autres personnes auxquelles ces esprits s'adressent. Une fois de plus c'est toute notre notion de la mort qui est remise en question. Une preuve de plus s'il en fallait que notre corps de chair n'est que le véhicule dont notre esprit et notre âme sont les conducteurs. Maryse JEAN DIT GAUTIER nous offre à travers ce texte tout l'Amour qu'elle reçoit



Editions ABM (Spiritualité)
Publié en 2010
310 pages





Ce ne sera en aucun cas un avis, car comment formuler une critique sur un livre tellement particulier et personnel.
 Maryse m'a offert son livre pour me donner des pistes de renaissance après le drame horrible que nous avons vécu et que nous partageons avec l'auteure, les pertes terribles de nos filles respectives; Julie et Cyrielle. Même si leur disparition n'est pas liée à la même chose, il n'en reste pas moins que le sentiment d'absence, de culpabilité et de douleur nous le ressentons de la même façon et que cette douleur ronge l'existence.On se raccroche beaucoup à tout ce qui nous permet de continuer à vivre quand même.
Maryse nous fait part de son quotidien depuis le départ de Julie, elle se livre à coeur ouvert sur sa relation avec sa fille depuis sa mort.. et même si je ne peux pas me retrouver dans cette approche (désolée Maryse mais nous ne partons pas du tout avec la même base spirituelle ) je trouve remarquable, cette force et cet enthousiasme que met l'auteure dans cette réalisation.
En tout les cas je voulais vraiment te remercier Maryse pour ce livre , qui m'a donné beaucoup de force et de courage pour affronter l'avenir.


jeudi 22 décembre 2011

La vengeance de la momie - Evelyne Brisou-Pellen


En Egypte, au temps des pharaons, des trésors dorment dans les tombes, et les pilleurs ne sont pas rares. Khay, lui, vole une momie. Il n'est pas au bout de ses surprises...



Editions Le Livre de Poche
Publié en 2001 
 92 pages
A propos de l'auteur : ici


Lu en quelques petites heures cet après midi, je me suis trouvée dans un très bon livre jeunesse, traitant d'un sujet que j'affectionne particulièrement : l’Égypte pharaonique.
L'histoire ne  présente pas forcement  une grande originalité mais  son écriture est vraiment très vivante. On est emporté dans l'histoire de Khay et dans ses déboires avec beaucoup d'entrain.
Evelyne Brisou-Pellen est une conteuse géniale, qui parvient à nous passionner avec une trame déjà vue et lue chez d'autres auteurs. Elle emploie des mots et des expressions simples mais qui parviennent à trouver leur chemin dans nos esprits et surtout qui nous donnent l'envie de connaitre la fin de l' histoire.
Un livre jeunesse bien sympathique, que je ne regrette pas du tout d'avoir lu, il m'a permis de chasser des pensées un peu sombres en cette période de fêtes et de me régaler d'une histoire bien ficelée.



Ce français qu'on maltraite - Monique Commette d'Hesse



Ah permettez, de grâce,
Que pour l'amour du grec , Monsieur, on vous embrasse!
L'auteur n'est point précieuse (d'aucuns pourront la trouver ridicule) mais qui n'embrasserait -elle pas pour l'amour du français!
Pleine de nostalgie envers les divers dialectes régionaux dont elle se régale lorsqu’elle peut s'en procurer quelques vestiges, pleine de bienveillance et de gaîté envers le pittoresque et l'inventivité de l'argot, elle est,hélas,plus souvent prête à mordre, lorsqu’elle entend de graves fautes de français dans la bouche de personnes présumées cultivées, et hérissée d'indignation contre des personnes supposées instruites qui jouent,ou s'obligent, à mal parler, mues par un servile esprit de conformisme, ou par provocation, ou pour paraître "modernes".
Ce fascicule répertorie, de façon aussi humoristique qu'indignée, les principales fautes qui exaspèrent Monique, dans le présomptueux espoir de les faire disparaître!




Editions Stellamaris
Publié en 2011 
108 pages
A propos de l'auteur : ici
Mon avis:

Se lancer dans la chronique d'un livre traitant d'un sujet aussi brulant et d'actualité que "Ce français qu'on maltraite" comme le titre l'indique est une gageure et je ne suis pas sure d'être la personne la plus adaptée pour le faire. N'ayant pas la prétention d'écrire ou de parler un Français parfait, j'espère ne pas me faire trop reprendre par l'auteure..
Ce livre est partagé en chapitres assez courts, chacun mettant en évidence des particularités de la langue française. Dans le premier l'auteure nous évoque , sous forme de petites conversations les différents dialectes français avec bien sur leur traduction, puis dans les suivants elle passe en revue les différentes dérives de la langue française en passant par l'argot et le langage sms.
Par l'intermédiaire de petites scènes, elle nous propose des situations et des conversations dans les diverses formes de langage et fort heureusement elle nous donne également la version française car bien souvent c'est incompréhensible.
Pour finir elle nous propose une liste de pléonasmes qu'on emploie tous et qu'on entend tous les jours partout.
J'ai bien aimé cette lecture car Monique Commette d'Hesse, nous livre ses réflexions, ses "coups de gueule", ses agacements et ses espoirs avec beaucoup d'humour. Elle tire une sonnette d'alarme (elle n'est pas la seule bien sur) qui devrait nous faire tous réfléchir sur l'appauvrissement de notre si belle langue par l'introduction de toutes ces expressions utilisées à tord et à travers, de toutes ces abréviations et sigles et surtout de tous ces mots anglais qui semblent sonner mieux que leur équivalent français dans la bouche de nombreuses personnes.. snobisme, besoin de se fondre dans la masse ou pauvreté intellectuelle c'est la question…Elle fustige également la pauvreté de langage des medias et de leurs représentants ce qui conduit à l'appauvrissement général du langage par mimétisme surtout chez les jeunes.
Dans les points négatifs, je retiendrai tout de même que certaines situations m'ont semblé à la limite de la caricature. Ayant des adolescents, et post adolescents chez moi, je ne les ai jamais entendu tenir un langage aussi incompréhensible, pas plus que leurs ami(e)s non plus ..mais bon je comprends que l'auteure ait voulu en mettre une couche énorme pour bien nous faire toucher du doigt le problème.
On a donc un petit livre qui veut nous alerter sur un phénomène croissant et sur le risque de voir notre langue française devenir toute autre chose  si on n'y prend pas garde et si on ne prend pas des mesures pour tenter d'enrayer cette dérive. Je partage l'avis de l'auteure et donc c'est un livre que je recommande sincèrement et chaleureusement.


"Le langage ci avant esquissé possède encore quelques rudiments de construction de phrases et quelques idées palpables. Mais le pire reste à venir qui se manifeste déjà.
En effet pour les faire tenir tranquilles, les parents confient toute la journée leurs enfants à la surveillance d'une gouvernante devenue familière : la télévision.
Subjugués par les images, mais trop jeunes pour pouvoir comprendre quoi que ce soit à l'action, et encore moins aux dialogues ou commentaires, leur regard est rivé sur l'écran, mais leur esprit divague on ne sait où, par lassitude. Ils n'entendent rien aux mots prononcés.
De plus on regarde la télévision au cours des repas. Les seuls échanges possibles sont escamotés: On ne communique plus (excepté pour …s'engueuler)
Cette carence a au moins deux conséquences:
- D'une part, le potentiel d'énergie qui existe chez ces enfants ou adolescents devant, malgré tout s'exprimer d'une manière ou d'une autre, le fait souvent de manière explosive, ailleurs, et autrement que verbalement.
- D'autre part, ces jeunes de milieux défavorisés ne possède, dit-on, qu'à peine….deux cents mots de vocabulaire "


Un grand merci aux Agents Littéraires et aux Editions Stellamaris pour cette lecture bien agréable.
Ma note:

mercredi 21 décembre 2011

L'enfant de tous les silences - Kim Edwards




1964. Une terrible tempête de neige paralyse le Kentucky. Le Dr David Henry n’a pas le choix : il doit accoucher lui-même sa jeune épouse, Norah, qui met au monde un magnifique garçon, puis une petite fille... trisomique. En un instant, David, persuadé d’agir pour le mieux, va prendre une décision tragique : il confie la petite à Caroline, son infirmière, qui doit l’emmener dans une institution spécialisée. À Norah, il annonce que le bébé n’a pas survécu. Mais Caroline choisit de sauver la petite et de l’élever comme sa propre fille... Des années plus tard, la vérité refait surface, et, avec elle, des conséquences dramatiques pour cette famille déchirée.

Editions Le Livre de Poche
Publié en 2010
 533 pages
A propos de l'auteur : ici

Un roman émouvant dont l'histoire démarre par l'abandon d'un enfant. En effet David Henry, éminent chirurgien accouche sa femme, un soir de tempête de neige, seul avec une infirmière Caroline. Lors de l'accouchement, David met au monde son fils Paul et surprise (on est en 1964 il y a pas encore les échographies) sa soeur jumelle Phoebe, il découvre tout de suite qu'elle est "mongolienne" ( le terme trisomique n’était pas de mise non plus en ces temps là). Il décide de la confier à l'infirmière pour qu'elle la dépose dans un institut spécialisé. Il dira à sa femme Norah que l'enfant est mort né. L'infirmière décide , elle , de garder et d’élever l'enfant comme le sien.
A partir de ce moment là, le roman se décompose en chapitres traitant alternativement de la vie de David,Norah et Paul et de celle de Caroline et Phoebe. J'ai beaucoup aimé cette façon de présenter l'histoire car on découvre au fil des années la vie des divers protagonistes et on se rend compte trés vite que les plus heureux ne sont pas forcement ceux qu'on pouvait imaginer.
L'auteure nous donne à lire une histoire émouvante et prenante malgré quelques petites longueurs dans le texte.
Les personnages ne laissent pas indifférent, on peut les trouver presque tous antipathiques à certains moments, surtout en raison de leurs comportements mais en même temps leur conduite est liée à leur secret, ou à leur souffrance David, surtout est le personnage qu'on peut trouver détestable le plus facilement, en effet c'est sa décision qui entraîne la bourrasque dans sa vie, dans celle de sa famille et dans celle de Caroline. Et pourtant sa souffrance liée au secret qui le ronge nous le rend  émouvant car cette décision est en ligne directe avec son passé douloureux.
Le personnage le plus fort et le plus attachant est sans conteste Caroline. Elle voit sa vie complètement chamboulée après sa décision de garder Phoebe mais jamais elle ne baisse les bras, elle livre bataille sans cesse pour permettre à cette petite fille handicapée de se faire une place dans l'existence et ce combat est magnifique tout simplement.
Dans ce roman on trouve même une part énorme de suspense, en effet pendant tout le livre, on s'interroge sur le moment où ce secret sera découvert et comment il le sera. L'auteure brouille les pistes régulièrement et nous emmène avec elle jusqu'au bout de l'histoire.
Pour conclure, un très beau roman qui mérite largement le succès qu'il a rencontré. A conseiller aux personnes qui aiment les belles histoires émouvantes et sensibles .



http://kiwi6.com/file/s6n9hdyxz6




dimanche 18 décembre 2011

Les chevaliers d'émeraude, tome 5 : l’île des lézards





N’écoutant que leur courage, les Chevaliers d’Émeraude partent au secours des femmes et des fillettes enlevées au Royaume de Cristal par les lézards et retenues prisonnières sur leur île lointaine… Wellan emmène avec lui quelques hommes et laisse les autres serviteurs d’Enkidiev de garde au royaume de Zénor. Kira fait partie de cette périlleuse expédition, de même que le Magicien de Cristal qui leur réserve une surprise extraordinaire. Pendant que ses compagnons voguent sur l'océan, Dempsey veille sur les jeunes Chevaliers et les Écuyers. Mais une nouvelle menace plane à l’horizon. Un serviteur de l'Empereur Noir, encore plus cruel que le sorcier Asbeth, surgit des flots et s’en prend aux plus vulnérables. Pris au piège, Dempsey et ses frères d'armes devront affronter seuls ce puissant ennemi. Sauront-ils protéger le continent face à ce terrible adversaire ?



Editions Michel Lafon
Publié en 2008 
407 pages
A propos de l'auteur : ici
Mon avis :
Je continue donc la série des Chevaliers d'émeraude avec ce tome 5, qui est la suite immédiate du 4 ème. Une partie des chevaliers part vers l’Île des Lézards pour délivrer les femmes prisonnières des lézards, les autres restent dans le château de Zenor . Tous vont vivre des aventures difficiles, avec la mort d'un écuyer, la blessure d'un chevalier et l'arrivée d'un nouveau sorcier dépêché par Amecareth pour ramener Kira tandis qu'Asbeth l'autre sorcier est à la recherche de l'enfant lumière.
En lisant ces romans, on est sur de passer un bon moment car l'action et l'aventure sont présents, ainsi que la tendresse, l'humour, la fraternité, la solidarité et l'amitié mais trop de "bons sentiments" tuent un peu l’intérêt de l'histoire. J'avoue aussi que le terme "vague d'apaisement" me sort un peu par les yeux.. employé toutes les 10 pages c'est un peu trop.
Côté personnages, on retrouve les mêmes avec plaisir, mais j'ai bien aimé  le sang neuf apporté par l'arrivée de Farrell, personnage  aux puissants pouvoirs mais beaucoup plus sombre et moins lisse que les chevaliers. Un autre personnage m'intrigue c'est le faucon de Sage.. quelle importance va t'il avoir? C'est ce suspense qui est intéressant quand même et qui permet d'avoir envie de continuer l'aventure de ces chevaliers jusqu'au bout.

Ma note :

Les âmes croisées - Pierre Bottero





"Qui veux-tu être, Nawel ? Qui veux-tu vraiment être ?"
Elle le savait désormais.
-Je me nomme Nawel Hélianthas...
Un vœux, un simple choix, possédait-il le pouvoir d'orienter une existence entière ?
- Je sollicite le droit et l'honneur de revêtir...
Un mot, un unique mot pouvait-il devenir une clé ?


Editions le Livre de poche
publié en 2011


411 pages


A propos de l'auteur : ici


Mon avis
Ce livre est de ceux que l'on referme avec les larmes aux yeux et une tristesse infinie en réalisant que cette histoire passionnante n'aura jamais de suite car Pierre Bottero ne prendra plus jamais sa plume magique pour nous raconter la suite des aventures de Nawel.
Et pourtant comme on aurait adoré avoir une nouvelle trilogie, à l'instar d' Ewilan, Ellana ou l'Autre car ce premier tome nous promettait une aventure géniale comme pouvaient l'être les romans de Pierre Bottero.
Dans ce livre on suit Nawel, jeune fille prétentieuse et  gâtée qui va devoir se choisir un avenir, celui ci ne sera pas forcement le premier auquel elle aurait pensé mais certaines circonstances et un certain drame vont lui donner une autre vision de son futur.
Un peu comme dans Ellana, on suit donc l'instruction de Nawel au sein de la caste qu'elle a choisie, ses difficultés, ses amitiés et ses prises de conscience.
Pierre Bottero, comme à chaque fois, sait nous piéger dans ses histoires,on avale les pages pour connaitre la suite de l'histoire. Comme à chaque fois aussi, ses personnages sont tous attachants, par leurs imperfections, leur évolution  et par leur charisme.
L'écriture de l'auteur est toujours aussi fine, pleine de vivacité, de force mais aussi de tendresse.. tendresse pour ses personnages qu'il aime c'est une évidence.
j'ai beaucoup aimé aussi , le clin d'oeil à une autre de ses trilogies, nul doute que dans les tomes suivants, cette relation aurait pris de l'ampleur, la fin du roman nous le laisse supposer en tout les cas.
Que dire de plus, pas grand chose, hormis le fait que lire cet ultime roman de pierre Bottero nous fait mesurer encore davantage son absence et le vide que sa disparition a laissé dans l'univers de la Fantasy et du livre jeunesse..
Encore une nouvelle fois un immense merci à ma Delphine pour ce prêt de livre.

Lecture d'un extrait du roman:
http://kiwi6.com/file/6ek8mp8s33


Ma note:

La comtesse et les ombres - Carey Wallace





Début du XIXe siècle, dans une vallée italienne. A dix-huit ans, la comtesse Carolina Fantoni, jeune fille rêveuse et solitaire, s’apprête à épouser Pietro, le célibataire le plus couru de la région. Mais un terrible voile vient obscurcir le bonheur de Carolina. Elle est en train de perdre la vue. Inexorablement, son champ de vision se réduit, lui dissimulant la beauté des paysages qui lui sont si chers. Ses parents refusent de la croire, tout comme son fiancé. Seul Turri Pellegrino, inventeur excentrique et ami de longue date, la comprend. Secrètement épris de la comtesse, le jeune homme met au point une invention révolutionnaire qui permettra à Carolina de communiquer avec son entourage : une machine à écrire. Cette machine, qui suscite la convoitise dans la vallée, va sceller le destin de ces deux rêveurs, qui entament une correspondance secrète et dangereuse.




Editions Presses de la Cité
Publié en 2011
270 pages
Traduit par Severine Quelet
Mon avis:

Un petit livre voyageur, prêté par Ramettes que je remercie beaucoup.
Dans ce roman on suit l'histoire de Carolina, jeune fille promise à un avenir joyeux et idéal, elle est belle , riche et épouse Pietro le meilleur parti de la ville, qui se retrouve soudainement confrontée à une perte de vision, la conduisant progressivement à la cécité. Bien qu'elle tente de convaincre sa famille, son fiancé qu'elle perd la vue, personne ne la croit sauf Turri son ami. Pour elle, il inventera la première machine à écrire afin qu'elle puisse continuer à communiquer et cette correspondance les conduira vers la passion.
L'écriture de l'auteur est agréable mais il y manque peut être un peu de piquant, il y a beaucoup de descriptions qui donnent un rythme lent au récit et lui font perdre un peu d’intérêt. De plus l'auteure nous propose les visions de Carolina après sa cécité, en les intégrant dans l'histoire, ce qui fait que souvent on ne sait plus si on est dans la réalité ou dans le rêve, c'est un peu déstabilisant, même s'il est intéressant de découvrir la façon de "voir" les choses par une Carolina devenue aveugle..
Je trouve aussi que l'auteur survole un peu la création de la machine à écrire, j'aurai aimé qu'elle approfondisse un peu son utilisation.
Les personnages sont, à l'image de l'écriture, un peu mous, sauf Turri, qui est vraiment un personnage charismatique et intéressant,plein d'imagination et de vie,  on s'y attache vraiment et on le suit avec grand plaisir. 
Pour conclure, ce roman est un livre intéressant par son thème et son histoire mais le récit manque de punch et son écriture manque de vivacité à mon gout. Etant donné qu'il s'agit d'un premier roman, on ne peut qu'être persuadé que les suivants seront en progression.
Ma note :