vendredi 31 août 2018

1 mois - 1000 pages : Août 2018

1 - La femme qui ne vieillissait pas de Grègoire Delacourt : 256 pages
2 -Tous les hommes désirent naturellement savoir de Nina Bouraoui :265 pages
3 - Black Outde Cécile Delarue : 240 pages
4 - LEs fureurs invisibles du coeur de John Boyne : 580 pages
5 - L'âge d'or de Diane Mazloum : 412 pages
6 - Comme une ombre de Gilles et Pascale Legardinier : 288 pages
7 -Le Goût du bonheur, tome 1 : Gabrielle de Marie Laberge : 877 pages
8 - Une dernière danse de Victoria Hislop : 613 pages
9 - Bartimeus, tome 3 : LA porte de Ptolémé de Jonathan Stroud : 662 pages
10 - De là on voit la mer de Philippe Besson : 185 pages
11 - La mort nomade de Ian Manook : 480 pages
12 - La dormeuse de Naples d'Adrien Goetz : 119 pages
13 - A l'encre russe de Tatiana de Rosnay : 349 pages
14 - Charybde et Scylla de Franck Thilliez : 26 pages
15 - Am Stram Gram de M J Arlidge : 407 pages
16 - Ravissantes de Nicolas Jaillet : 282 pages
17 - L'amie prodigieuse, tome 1 de Elena Ferrante : 430 pages
18 - Versailles confidentiel : Amours et intrigues à la cour du roi de France de Marc Fourny :285 pages
19 - Une colonne de feu de Ken Follet : 928 pages
20 - Noir Vézère de Gilles Vincent : 272 pages
21-Les sirènes de Bagdad de Yasmina Khadra : 320 pages
22 - A la lumière du petit matin d'Agnès Martin-Lugand : 334 pages
23 - Tueurs au sommet de Fabio M Mitchelli : 283 pages
TOTAL :  8893 pages

Black-out : Les disparues de South Central - Cécile Delarue





Ça peut sembler loin du sujet, de ce serial killer qui se permet de buter des femmes en pleine nuit sans jamais être trouvé pendant des décennies, de ces quatre, peut-être cinq, six autres tueurs en série qui agissent en même temps dans le même quartier de la ville, de cette centaine de femmes disparues à tout jamais et dont on ignore pour encore une grande partie d’entre elles ce qui a pu leur arriver, ou même qui les a tuées.
« Mais le racisme, la police, la violence, les émeutes, c’est au cœur de South Central. Et au cœur de cette histoire. L’histoire de ces parents qui doivent se contenter d’un seul passage des flics pour apprendre que leur fille est morte, et ne jamais en savoir davantage.

Editions Plein Jour
240 pages 
Publié le 31 Août 2018
A propos de l'auteur : ici


Un roman que j'ai obtenu en lecture anticipée sur NetGalley et pour lequel je vais avoir beaucoup de mal à décrire ce que j'ai ressenti à cette lecture tout simplement car je n'ai pas du tout compris où l'auteure voulait aller et surtout nous emmener.

On est face à un serial criminel qui tue les femmes en pleine nuit mais en même temps on a d'autres disparitions, liées à un ou plusieurs autres meurtriers? L'auteure arrive dans South Central après l'arrestation du meurtrier et elle va s'intéresser aux victimes, rencontrer leurs familles et tenter de comprendre pourquoi tout n'est pas mis en place pour retrouver les femmes disparues.
C'est dans cet univers de violence, d'émeutes et de racisme qu'elle va plonger.

Voilà le sujet semble intéressant, le contexte aussi mais pour moi ça ne l'a pas fait. J'ai essayé vainement de suivre le parcours de cette journaliste en tentant de m’intéresser à ce qu'elle nous racontait mais rien à faire je n'ai pas du tout accroché à cette enquête.
Le sujet était alléchant mais je n'ai pas réussi à entrer dans cette histoire et à comprendre où l'auteure voulait nous emmener du coup je me suis beaucoup ennuyée en lisant ce roman.

Comme je le dis toujours, il faut se faire son propre avis alors si le sujet vous tente, n'hésitez pas à lire ce livre.


#Blackout #NetGalleyFrance



mercredi 29 août 2018

De là, on voit la mer - Philippe Besson




Louise, 40 ans, part s’installer dans une villa en Toscane pour écrire son roman. Elle abandonne à Paris son mari, François, meurtri mais résigné. À Livourne, ville portuaire où règne une chaleur écrasante, tout l’enchante : la qualité du silence, la mer partout présente, l’incessant ballet des ferries vers les îles. Et cette parfaite solitude que seule vient déranger la présence discrète et dévouée de Graziella, la gouvernante qui s’occupe de la maison.
Louise n’a jamais connu un tel sentiment de plénitude. Elle écrit l’histoire d’une femme qui doit réapprendre à vivre après la disparition de son mari. Les mots viennent à elle tout naturellement. Un jour, un jeune homme sonne à sa porte. C’est Luca, le fils de Graziella. Élève à l’Académie navale, il porte ses vingt et un ans avec une grâce insolente. Jamais Louise n’aurait pu envisager d’être troublée par un garçon de cet âge.
Tenter de résister au charme de Luca serait pourtant aussi vain que de vouloir échapper à la moiteur de l’été. Au moment où elle cède à la sensualité de ce corps qui l’attire, elle apprend qu’un accident de voiture a grièvement blessé son mari. Fiction, fantasme et réalité se télescopent, mais dans quel but ? Louise doit se rendre au chevet de François, plus vulnérable que jamais. Forte de cette ferveur inattendue qui lui a ouvert les yeux, elle sait que l’instant est venu d’affronter tous les mensonges accumulés avec les années, quelles qu’en soient les conséquences… Il y a des paysages dont la simplicité peut éclipser tout ce qu’on avait contemplé jusque-là, des retranchements volontaires qui vous révèlent à vous-mêmes, des rencontres qui ne peuvent se produire que lorsqu’on a fait le vide autour de soi.
Roman sur la solitude nécessaire de l’écrivain, une solitude ni oppressante ni douloureuse, mais émancipatrice, De là, on voit la mer est une ode à la liberté, celle qui implique de faire des choix, de sacrifier ce qui n’a plus de raison d’être, liberté sans concession, qui peut sembler brutale, égoïste et déterminée, mais qui permet seule de créer, d’aimer à sa guise, de tenir la barre de son existence sans se soucier des préjugés ni des vents contraires… Un magnifique portrait de femme, tranchante et résolue, larguant progressivement les amarres, s’affranchissant de tous ses liens pour voguer sereinement vers une destination connue d’elle seule.

Editions 10/18
185 pages
Publié le  2 Janvier 2014
A propos de l'auteur : ici


Pur moment de bonheur de lecture avec encore une fois l'écriture de Philippe Besson !
Je continue de penser qu'il possède l'une des plus belles écritures parmi les auteurs français. Une écriture à la fois dépouillée, d'une fluidité magnifique dont chaque mot est à sa place et bien choisi.  Bref c'est à chaque fois un enchantement de découvrir ses œuvres.

Dans « De là on voit la mer », nous partons dans une région chère à mon cœur puisque ce sont mes racines : la Toscane.
Nous rejoignons Louise qui vient d'emménager dans la villa que possède son amie sur les collines livournaises. Elle vient là pour écrire son roman, profiter du calme, de la sérénité et de la mer.
Louise est mariée à François depuis une dizaine d'année et elle aime son mari mais quand Luca et ses 21 ans sonnent à la porte, elle ne peut s'empêcher de ressentir un vrai trouble et de succomber à la passion.
Rappelée en urgence en France car son mari a eu un accident, elle va se trouver confrontée à des choix, à des drames et va devoir prendre des décisions qui ne seront pas forcement les moins douloureuses.

Louise est un personnage qui peut sembler détestable, tellement son égoïsme est mis en avant mais en même temps on ne peut que se poser des tas de questions sur la réalité de sa relation qui semble pourtant si idyllique avec son mari.
N’était-elle pas soumise au regard et aux besoins de François? Avait-elle vraiment sa propre existence et son libre arbitre?
Ce roman nous amène à nous interroger sur la vie  que l'on mène et celle que l'on pourrait mener. A-t-on le droit de laisser renier et enfouir sa personnalité?

Louise prendra des décisions, aurions-nous pris les mêmes... c'est ce que l'on peut se demander.

Un très beau roman, encore une fois, et je me répète, servi par une écriture magnifique.


lundi 27 août 2018

Bartiméus, tome 3 : La porte de Ptolémée - Jonathan Stroud



Londres ville des sorciers est en proie aux grèves et aux émeutes. Humains et démons en ont assez d'être asservis aux magiciens dédaigneux qui les exploitent et les humilient. Mais cette grande révolution pourrait bien tourner à l'apocalypse. Nathaniel le jeune magicien ambitieux, Bartiméus, le djinn sarcastique et Kitty la résistante, sauront-ils surmonter leurs dissensions et unir leurs forces pour sauver Londres.

 Editions Le Livre de Poche
 Publié en 2008
 662 pages
A propos de l'auteur: ici


Voici venu le troisième et dernier tome de la trilogie de Bartimeus, le djinn facétieux et sarcastique que nous avons pris tant de plaisir à suivre dans les deux tomes précédents.

Ici, comme dans les 2 premiers tomes nous allons suivre alternativement les points de vue de Nathaniel, Kitty et de Bartimeus.
Nathaniel, désormais âgé de 17 ans, est ministre de l'information sous un nom d'emprunt. Ambitieux il continue à se servir de Bartimeus, oubliant de le congédier pour qu'il puisse régénérer ses forces.
Kitty, l'héroïne de la résistance est censée être morte mais elle a survécu et vit désormais sous un autre nom. Bien qu’elle déteste Nathaniel, elle devra s'associer avec lui  pour espérer sauver Londres
Bartimeus quant à lui est toujours au service de Nathaniel, mais ses forces s'épuisent en restant sur terre. Et pourtant il devra être au mieux de sa forme quand il s'agira de combattre un démon monstrueux Houda.

Voilà je n'en dis pas davantage car cela serait dommage de risquer de spoiler l'intrigue mais sachez juste qu'elle est compliquée à souhait et pleine de rebondissements. La fin en étant un du genre énorme...

Je suis triste de quitter les personnages mais contente d'avoir eu le plaisir de découvrir cette saga vraiment passionnante et que je recommande chaudement aux amateurs du genre.





Une dernière danse - Victoria Hislop






Derrière les tours majestueuses de l'Alhambra, les ruelles de Grenade résonnent de musique et de secrets. Venue de Londres pour prendre des cours de danse, Sonia ignore tout du passé de la ville quand elle arrive. Mais une simple conversation au café El Barril va la plonger dans la tragique histoire de la cité de Garcia Lorca et de la famille qui tenait les lieux. Soixante-dix ans plus tôt, le café abrite les Ramirez : trois frères qui n'ont rien d'autre en commun que leur amour pour leur sœur, Mercedes.
Passionnée de danse, la jeune fille tombe bientôt sous le charme d'un gitan guitariste hors pair. Mais tandis que l'Espagne sombre dans la guerre civile, chacun doit choisir un camp. Et la fratrie va se déchirer entre résistance, soumission au pouvoir montant, ou fuite. Happée par ce bouleversant récit de feu et de sang, Sonia est loin d'imaginer à quel point cette histoire va bouleverser sa propre existence...

Editions Le Livre de Poche
Traduit par Séverine Quelet 
613 pages 
Publié le 6 Mai 2015 
A propos de l'auteur : ici



J'aime les livres de Victoria Hislop, ce sont toujours des moments de vrai bonheur car elle parvient à mêler les parties historiques de ses histoires avec le côté romancé du roman.
C'est par des retours dans le passé qu'elle nous raconte l'histoire de la famille Ramirez, propriétaire d'un bar dans Grenade, au moment de la prise de pouvoir par Franco.

Nous voici donc en Espagne en compagnie de Sonia, une jeune londonienne, venue avec sa meilleure amie prendre des cours de Salsa dans la magnifique ville de Grenade.
C'est en se promenant dans la ville entre deux cours qu'elle découvre le café El Barril et son propriétaire qui va la prendre en amitié et lui raconter une histoire à la fois triste et passionnante, celle de la famille Ramirez qui était composée des parents, de 3 frères et d'une sœur.
Mercedes la sœur est passionnée de danse et commence à se produire avec  l'un des meilleurs guitaristes espagnols.
La guerre civile va changer toutes les données et la famille Ramirez va payer un lourd tribut.
Mercedes amoureuse de son guitariste va tout tenter pour le retrouver, les frères vont se déchirer, embrassant chacun un camp différent. La mort va frapper, l'exil également et le destin des uns et des autres va les précipiter vers des chemins bien différents.

Ce roman est très beau dans le sens où même si l'auteure nous propose une histoire qu'on pourrait qualifier de facile par les coïncidences qu'elle évoque, il n'en reste pas moins qu'elle nous évoque les heures sombres de la guerre civile espagnole, la prise violente du pouvoir par Franco, les morts, les tortures, les brigades internationales venues se battre avec la résistance et le quotidien douloureux des espagnols.

Victoria Hislop m'enchante avec chacun de ses romans et celui-ci est dans la veine de L'ile des oubliés ou du fil des souvenirs, un véritable bonheur de lecture.