mardi 31 juillet 2018

1 mois - 1000 pages : juillet 2018



1 - Une pluie d'étincelles de Tamara McKinley : 324 pages
2 - Chimère de Marie Pierre Bardou : 358 pages
3 - Sex and the city de Candace Bushnell : 287 pages
4 - Vango, tome 2 : un prince sans royaume de Timothée de Fonbelle : 464 pages
5 - Ne crains pas la faucheuse d'Alexis Aubenque : 413 pages
6- Pélagie la charette d'Antonine Maillet : 283 pages
7- Tu ne manqueras à personnes d'Alexis Aubenque : 378 pages
8 - La balade de l'enfant gris de Baptiste Beaulieu : 412 pages
9 -Larmes pour le Baron de Anthony Morton : 186 pages
10 - Sombre éclat de Simon Tolkien : 420 pages
11-Une gourmandise de Muriel Barbery : 166 pages
12 - La bataille de Patrick Rambaud : 301 pages
13 - Extremement fort et incroyablement prés de Jonathan Safran Foer : 462 pages
14 - Le sixième sommeil de Bernard Werber : 416 pages
15 - Une saison blanche et sèche de André Brink : 405 pages
16 - L'enfant aux yeux d'émeraude de Jacques Saussey : 410 pages
17 - Non ti faccio niente de Paola Barbato : 420 pages
18 - Le livre des Baltimore de Joël Dicker : 593 pages
19 - Le point de suspension de Jean Anglade : 252 pages
20 - Les vestiges du jour de Kazuo Ishiguro : 339 pages
21 - Couleurs de l'incendie de Pierre Lemaitre : 535 pages
22 - La vengeance des mères de Jim Fergus : 512 pages
23- La puce à l'oreille de Claude Duneton : 507 pages
24 - Rester groupés de Sophie Henaff : 320 pages
25 - La revanche de l'épouvanteur de Joseph Delaney : 352 pages
26 - Duo forte d'Eric Holder : 124 pages
27- Charlotte de David Foenkinos: 254 pages
28 - Entre mes doigts coule le sable de Sophie Tal Man : 296 pages
29 - Cris de Laurent Gaudé : 182 pages
30 - Minute papillon! de Aurélie Valognes : 312 pages
31 - 22/11/63 de Stephen King : 1044 pages
32 - Kaïken de Jean Chistophe Grangé : 480 pages
33 - Elle rit dans la nuit de Geneviève de Cazaux : 208 pages


TOTAL : 12415 pages

dimanche 29 juillet 2018

Les Vestiges du jour - Kazuo Ishiguro





" Les grands majordomes sont grands parce qu'ils ont la capacité d'habiter leur rôle professionnel, et de l'habiter autant que faire se peut ; ils ne se laissent pas ébranler par les événements extérieurs, fussent-ils surprenants, alarmants ou offensants.
Ils portent leur professionnalisme comme un homme bien élevé porte son costume. C'est, je l'ai dit, une question de "dignité". " Stevens a passé sa vie à servir les autres, majordome pendant les années 1930 de l'influent Lord Darlington puis d'un riche Américain. Les temps ont changé et il n'est plus certain de satisfaire son employeur. Jusqu'à ce qu'il parte en voyage vers Miss Kenton, l'ancienne gouvernante qu'il aurait pu aimer, et songe face à la campagne anglaise au sens de sa loyauté et de ses choix passés...

Editions Folio
Publié en 2010
Traduit par Sophie Mayoux 
339 pages 
A propos de l'auteur :ici

Pas forcément fan des prix littéraires, même s'il s’agit du prix Nobel de littérature, je n'aurais surement jamais lu cet auteur si je n'avais découvert qu'il était celui des vestiges du jour dont j'ai adoré la version cinématographique.

Monsieur Stevens fut le majordome du domaine de Darlington Hall au service d'un lord anglais, de ceux qui comptent en Angleterre.
Il est racheté en même temps que le domaine  par un riche américain.
Celui-ci lui propose de partir une semaine en vacances.
Il va en profiter pour partir à la recherche de Miss Kenton,  l'ancienne gouvernante du domaine, une femme au fort caractère qu'il aurait pu aimer si son sens du devoir ne l'avait pas poussé à ignorer ses sentiments.

Au fil de son parcours, il nous raconte sa carrière, les moments forts, tristes, drôles ou émouvants qui l'ont jalonnée.
Il se remémore le personnel dont il avait la responsabilité, ses altercations avec Miss Kenton et il évoque sa conception de son rôle primordial dans ce type de grande maison.

Ce roman se déguste pages après pages, il a ce charme désuet des histoires d'antan.
C'est tout en douceur que l'auteur nous raconte l'histoire de ce personnage et c'est bien agréable de ne pas être brusqué.
L'écriture est fort belle, elle est à la fois simple et recherchée.

Un roman que j'ai beaucoup aimé même si mon cœur persiste à pencher pour le film qui en a été tiré, surement en raison de sa mise en scène et de ses fabuleux acteurs.


jeudi 26 juillet 2018

Le point de suspension - Jean Anglade




Le Point de suspension est peut-être l'histoire d'un harmonium qui, après avoir consolé le jeune Christy O'Behan dans son île, s'est exilé avec lui aux Etats-Unis. Mais pour y vivre, même misérablement, il faut d'abord devenir citoyen américain, c'est-à-dire faire son service militaire et partir pour le Vietnam. Voilà comment Christy se retrouve suspendu dans le ciel d'Hanoi après avoir sauté d'un B-52 en flammes. Toute son histoire, qu'il va revivre en pensée, se déroule entre l'instant où s'ouvre le parachute et celui où il atteindra le sol. Le lecteur découvre ainsi son enfance à Costelloe, village irlandais où son père pêcheur est mort d'avoir trop rêvé de fortune, où sa mère élève dans la vertu ses six enfants ; son départ pour Cork ; ses débuts d'apprenti coiffeur ; sa passion pour l'épouse d'un pasteur anglican... L'Amérique dont rêvait le père sera découverte par le fils que préserve, et perd en même temps, sa merveilleuse innocence.

Editions Presses de la Cité
Publié en 2013
252 pages 
A propos de l'auteur : ici



J'avais déjà lu quelques livres de cet auteur et à chaque fois ce fut un enchantement tellement l'auteur sait nous raconter des histoires.

Ici nous sommes partagés entre le moment présent, celui où Christy se retrouve suspendu avec son parachute au-dessus d'Hanoi et son passé avec l'évocation de son enfance en Irlande.

Nous découvrons ce qui a conduit ce jeune homme à quitter son île pour émigrer aux Etats Unis et tenter de faire sa vie dans ce pays.
L'évocation de sa famille, des désirs d'évasion de son père, sa mort en mer et son propre départ tout  cela est magnifiquement raconté par l'auteur.
De récits en anecdotes on finit par comprendre comment Christy s’est retrouvé engagé dans cette guerre.

C'est un très beau roman qui nous parle d'espoir et d'envie de tenter sa chance ailleurs en espérant que l'herbe y sera plus verte.

J'ai aimé cette histoire et je recommande vraiment la découverte de l'écriture bien agréable de cet auteur disparu en 2017.