Quand Luc est appelé auprès d’un châtelain milliardaire, il s’attend à une mission ordinaire. Il va vite s’apercevoir qu’à la Pilonerie, on meurt un peu trop souvent et d’étrange manière.
Le petit-fils du maître des lieux a été retrouvé écartelé par quatre chevaux, une pancarte portant l’inscription « Ravaillac » glissée autour du cou.
Mort naturelle selon le médecin de famille…
Une enquête où l’embaumeur exprime tout son art, entouré de personnages tous plus extravagants les uns que les autres.
Editions L'Atelier Mosésu
Publié en 2013
218 pages
A propos de l'auteur : ici
Dans ce tome, pas de dépaysement exotique comme dans
Harpicide qui se déroulait en Guyane mais ceci ne veut pas dire que l'histoire
et les personnages ne sont pas hauts en couleur.
Luc Mandoline est appelé dans
la région nantaise pour venir
s'occuper du corps du petit fils du châtelain qui a été retrouvé mort, démembré et écartelé
par 4 chevaux.
La mort est classée
naturelle par le médecin de famille, ce qui intrigue sérieusement notre
embaumeur.
En se lançant dans cette
enquête il va découvrir un monde assez particulier, des secrets de famille
qu'on préfère taire et surtout une certaine décadence de cette noblesse de
province.
Les personnages sont
toujours savoureux, variés, étonnants et diversifiés.
Le langage est imagé, vivant et très agréable à suivre.
J'ai aimé la façon dont
Luc Mandoline va de découvertes en découvertes en s’immisçant dans cette famille noble certes mais un peu dégénérée quand même.
Et j'ai vraiment apprécié la fin de l'histoire et l'épilogue sur
la cause de la mort du jeune noble parce que c'est une fin que je n'avais pas imaginée du tout.
Elle est imprévisible, étonnante mais en même temps elle sied parfaitement à la trame
du récit.
Je n'en ai pas terminé
avec l'embaumeur car il me reste deux épisodes dans ma PAL à lire très bientôt.
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