9 novembre,
cimetière du Montparnasse. Le capitaine Mehrlicht assiste, en compagnie de son
équipe, aux obsèques de son meilleur ami, Jacques Morel. Quelques heures plus
tard, il se retrouve dans le bureau d'un notaire qui lui remet, comme «
héritage », une enveloppe contenant un diamant brut. Il s'agit de l'un des yeux
d'une statue africaine, le Gardien des Esprits, dérobée dix ans auparavant lors
du déménagement du Musée des arts africains et océaniens, que Jacques avait
supervisé, et recherchée depuis par la « Police de l'Art ». Merlicht prend un
congé et son équipe se retrouve sous le commandement du capitaine Cuvier, un
type imbuvable aux multiples casseroles, quand les inspecteurs Latour et
Dossantos sont appelés sur la scène de l'apparent suicide d'un retraité.
Quelques heures plus tard, ils assistent impuissants à la défenestration d'une
femme qui, se sentant menacée, avait demandé la protection de la police. Les
deux « suicidés » avaient un point commun : ils travaillaient ensemble au MAOO
lors de son déménagement. Ces événements marquent le début de 48 heures de
folie qui vont entraîner Mehrlicht et son équipe dans une course contre la
montre, sur la piste de meurtriers dont la cruauté et la détermination trouvent
leur origine dans leur passé de légionnaires. Une enquête sous haute tension,
dans laquelle débordent la fureur et les échos des conflits qui bouleversent le
monde en ce début de XXIe siècle.
Editions Marabout
381 pages
Publié le 25 Août 2015
A propos de l'auteur : ici
Quel plaisir de retrouver l'un de mes
flics préférés : le capitaine Mehrlicht.
Tout commence au cimetière Montparnasse
lors de l'enterrement de Jacques Morel, Mehrlicht s'y trouve avec toute son
équipe pour lui rendre hommage. Peu après il se retrouve chez le notaire de
Jacques qui lui remet une enveloppe avec un diamant qui se révèle provenir
d'une statue africaine volée dix ans plus tôt au musée des arts africains et océaniens.
L'enquête avait été confiée à Jacques
Morel d'où la question légitime : comment s'est-il trouvé en possession de ce
diamant?
A partir de là , tout va s'accélérer et
promettre à nos flics des moments très mouvementés, d'autant que Mehrlicht
étant en congé, l'équipe va se trouver diriger par un nouveau chef au
comportement odieux et aux casseroles conséquentes : le capitaine Cuvier.
Comment nos trois compères vont-ils
résoudre l'épais mystère qui entoure ce diamant, comment était-il en possession
de Jacques et pourquoi l'a-t-il confié à Mehrlicht?
Comme dans les deux tomes précédents, on
est tout de suite dans le bain, ravi de retrouver des personnages qu'on aime et
qui nous manquaient.
C'est en plus très drôle, bourré de
touches d'humour qui font du bien. et l'enquête est vraiment bien menée car
pleine de surprises et de rebondissements, d'autant que l'auteur démarre son
roman par la fin et nous replonge deux jours en arrière ensuite donc 48 heures
de folie pour nos enquêteurs.
Les personnages principaux sont toujours
là et bien là, Mehrlitch avec sa tête de grenouille et son teint verdâtre,
Dossantos qui a toujours maille à partir avec ses anciens amis frontistes et
Latour pour qui la situation amoureuse s’améliore. La dessus vient se greffer
avec plus ou moins de bonheur certains autres personnages qui donnent encore
davantage d'épaisseur à l'histoire, le plus agaçant étant bien sur le capitaine
Cuvier à qui on a juste envie de distribuer des baffes.
Comme je le disais beaucoup d'humour
dans ce roman, et même un humour au 2 ème degré avec les blagues raciste et
pourries de la sonnerie de téléphone de Mehrlitch qui mettent l'accent sur le
racisme qui peut se glisser facilement partout.
Voilà une enquête menée rondement par
notre capitaine et son équipe, une fin inattendue et beaucoup de bonheur de
lecture avec ce troisième opus. Vivement le prochain roman (qui arrive
bientôt).
Nicolas Lebel devient un auteur
incontournable de la scène "polardesque" française pour notre plus
grand bonheur.
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