vendredi 14 avril 2017

Sans pitié ni remords - Nicolas Lebel



9 novembre, cimetière du Montparnasse. Le capitaine Mehrlicht assiste, en compagnie de son équipe, aux obsèques de son meilleur ami, Jacques Morel. Quelques heures plus tard, il se retrouve dans le bureau d'un notaire qui lui remet, comme « héritage », une enveloppe contenant un diamant brut. Il s'agit de l'un des yeux d'une statue africaine, le Gardien des Esprits, dérobée dix ans auparavant lors du déménagement du Musée des arts africains et océaniens, que Jacques avait supervisé, et recherchée depuis par la « Police de l'Art ». Merlicht prend un congé et son équipe se retrouve sous le commandement du capitaine Cuvier, un type imbuvable aux multiples casseroles, quand les inspecteurs Latour et Dossantos sont appelés sur la scène de l'apparent suicide d'un retraité. Quelques heures plus tard, ils assistent impuissants à la défenestration d'une femme qui, se sentant menacée, avait demandé la protection de la police. Les deux « suicidés » avaient un point commun : ils travaillaient ensemble au MAOO lors de son déménagement. Ces événements marquent le début de 48 heures de folie qui vont entraîner Mehrlicht et son équipe dans une course contre la montre, sur la piste de meurtriers dont la cruauté et la détermination trouvent leur origine dans leur passé de légionnaires. Une enquête sous haute tension, dans laquelle débordent la fureur et les échos des conflits qui bouleversent le monde en ce début de XXIe siècle.

Editions Marabout
381 pages 
Publié le 25 Août 2015
A propos de l'auteur : ici



Quel plaisir de retrouver l'un de mes flics préférés : le capitaine Mehrlicht.
Tout commence au cimetière Montparnasse lors de l'enterrement de Jacques Morel, Mehrlicht s'y trouve avec toute son équipe pour lui rendre hommage. Peu après il se retrouve chez le notaire de Jacques qui lui remet une enveloppe avec un diamant qui se révèle provenir d'une statue africaine volée dix ans plus tôt au musée des arts africains et océaniens.
L'enquête avait été confiée à Jacques Morel d'où la question légitime : comment s'est-il trouvé en possession de ce diamant?
A partir de là , tout va s'accélérer et promettre à nos flics des moments très mouvementés, d'autant que Mehrlicht étant en congé, l'équipe va se trouver diriger par un nouveau chef au comportement odieux et aux casseroles conséquentes : le capitaine Cuvier.
Comment nos trois compères vont-ils résoudre l'épais mystère qui entoure ce diamant, comment était-il en possession de Jacques et pourquoi l'a-t-il confié à Mehrlicht?

Comme dans les deux tomes précédents, on est tout de suite dans le bain, ravi de retrouver des personnages qu'on aime et qui nous manquaient.
C'est en plus très drôle, bourré de touches d'humour qui font du bien. et l'enquête est vraiment bien menée car pleine de surprises et de rebondissements, d'autant que l'auteur démarre son roman par la fin et nous replonge deux jours en arrière ensuite donc 48 heures de folie pour nos enquêteurs.

Les personnages principaux sont toujours là et bien là, Mehrlitch avec sa tête de grenouille et son teint verdâtre, Dossantos qui a toujours maille à partir avec ses anciens amis frontistes et Latour pour qui la situation amoureuse s’améliore. La dessus vient se greffer avec plus ou moins de bonheur certains autres personnages qui donnent encore davantage d'épaisseur à l'histoire, le plus agaçant étant bien sur le capitaine Cuvier à qui on a juste envie de distribuer des baffes.

Comme je le disais beaucoup d'humour dans ce roman, et même un humour au 2 ème degré avec les blagues raciste et pourries de la sonnerie de téléphone de Mehrlitch qui mettent l'accent sur le racisme qui peut se glisser facilement partout.

Voilà une enquête menée rondement par notre capitaine et son équipe, une fin inattendue et beaucoup de bonheur de lecture avec ce troisième opus. Vivement le prochain roman (qui arrive bientôt).

Nicolas Lebel devient un auteur incontournable de la scène "polardesque" française pour notre plus grand bonheur.


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