samedi 29 mars 2014

Maîtres du jeu - Karine Giebel




Il y a des crimes parfaits.
Il y a des meurtres gratuits.
Folie sanguinaire ou machination diabolique, la peur est la même. Elle est là, partout : elle s insinue, elle vous étouffe... Pour lui, c est un nectar. Pour vous, une attente insoutenable. D où viendra le coup fatal ? De l ami ? De l amant ? De cet inconnu à l air inoffensif ? D outre-tombe, peut-être... 

Ce recueil comprend les nouvelles Post-mortem et J aime votre peur.



Editions Pocket
Publié en 2013
 125 pages
A propos de l'auteur : ici


Un petit roman qui m'a été offert par la maison d'éditions lors de mon passage au stand Pocket le lundi matin au Salon du livre de Paris.
Ce court recueil comporte deux nouvelles : Post mortem et J'aime votre peur.

Même dans la nouvelle, Karine Giebel parvient à nous scotcher et à nous embarquer complètement.

Sa première nouvelle est absolument bluffante, passionnante et nous offre un final grandiose car alors qu'on croit connaitre la vraie fin l'auteure parvient à glisser un épilogue qui nous assoie complètement. C'est machiavélique au possible et vraiment excellent.

La deuxième nouvelle m'a un peu moins emballée, surtout dans sa partie finale que j'ai trouvé un peu "déjà vue" et pas forcement très originale,  par contre le suspense était bien présent tout le long de l'histoire, et les interrogations nombreuses.


Bien contente d'avoir pu découvrir ces petits textes de Karine Giebel qui mettent, s'il en était besoin, bien en évidence son talent de conteuse d'histoires noires.



vendredi 28 mars 2014

Les anges meurent de nos blessures - Yasmina Khadra






Il se faisait appeler Turambo, du nom du village misérable où il était né, dans l'Algérie des années 1920. Il avait pour lui sa candeur désarmante et un direct du gauche foudroyant. Il fréquenta le monde des Occidentaux, connut la gloire, l'argent et la fièvre des rings, pourtant aucun trophée ne faisait frémir son âme mieux que le regard d'une femme. De Nora à Louise, d'Aïda à Irène, il cherchait un sens à sa vie.

Mais dans un monde où la cupidité et le prestige règnent en maitres absolus, l'amour se met parfois en grand danger.

A travers une splendide évocation de l'Algérie de l'entre-deux-guerres, Yasmina Khadra met en scène, plus qu'une éducation sentimentale, le parcours obstiné - de l'ascension à la chute - d'un jeune prodige adulé par les foules, fidèle à ses principes, et qui ne souhaitait rien de plus, au fond, que maitriser son destin.



Editions Julliard
Publié en 2013
403 pages
A propos de l'auteur : ici


Tout le monde (enfin les quelques fidèles qui me suivent) connait ma passion pour l'oeuvre de Yasmina Khadra  que je considère comme l'un de mes auteurs contemporains préférés.
Espérant le rencontrer au salon du livre de Paris pour une dédicace, j'ai entamé et fini ce roman bien avant la date fatidique.
Dans ce roman L'auteur reprend l'un de ses thèmes favoris le destin, l'envie de s'en sortir. Ici c'est Turambo ( petit moment de grâce et d'humour quand on découvre pourquoi ce pseudo)un jeune garçon obligé de quitter son village détruit et qui se retrouve embarqué dans une existence faite de doutes et d'attentes du lendemain.
Turambo a pour lui un coup de poing gauche foudroyant ce qui le fera remarquer par un organisateur de combat qui le prendra dans son équipe. A partir de ce moment là c'est l'ascension sociale mais qui dit "grimper au sommet" peut aussi dire souvent dégringolade et retour à la case départ.
Turando en fera l'amère expérience...
Au cours de son cheminement vers la gloire, Turambo rencontrera des femmes qui lui donneront cette envie de montrer ce qu'il vaut... mais ne lui seront-elles pas fatales également.
L'amitié également est importante dans ce roman. La relation entre Turambo et Gino  est de celle qui donne espoir car elle met en présence deux jeunes garçons, l'un musulman et l'autre juif qui deviendront les meilleurs amis et se soutiendront dans toutes les circonstances de leurs existences.
Comme toujours c'est magnifiquement écrit, l'atmosphère du roman est prenante et nous pousse à tourner les pages car on sait dés le début du roman que cela fini mal mais on veut absolument savoir pourquoi et comment Turanbo va se retrouver dans cette position pas vraiment confortable.
Une chose est certaine , ce n'est pas avec ce remarquable roman que ma passion pour l'oeuvre de Yasmina Khadra va diminuer... vivement le prochain ( qui sort le  3 avril)



Après la fin - Barbara Abel




Tiphaine et Sylvain vivent ensemble depuis presque 20 ans. Ils ont connu des moments merveilleux et ont surmonté main dans la main des épreuves difficiles. Comme tant d’autres époux… Aujourd’hui leur couple bat de l’aile et élever Milo, leur fils de 15 ans, n’est pas une partie de plaisir. Une situation qui pourrait être très classique… Si Milo n’était pas leur fils adoptif. Si Milo n’était pas le fils de leur ancien voisin David qui s’est suicidé dans sa propre maison. Si Milo n’était pas le meilleur ami de Maxime, leur fils, décédé brutalement à l’âge de 7 ans. Si Milo n’avait pas hérité de la maison de son père dans laquelle vit désormais la nouvelle famille recomposée. Et si une nouvelle voisine n’était pas venue s’installer précisément dans leur ancienne maison, de l’autre côté de la haie, avec un petit garçon de 7 ans… La fin de Derrière la haine nous a tous bouleversés. Barbara Abel n’en reste pas là. Que deviennent Tiphaine, Sylvain et Milo, ces trois personnages qui ont vécu l’horreur et qui ont inconsciemment choisi de s’imposer l’enfer quotidien en restant dans une maison qui a abrité tant de drames ? Et juste à côté d’une autre maison qui, dès qu’ils en rouvriront la porte, laissera ressortir tous les fantômes du passé ?



Editions Fleuve noir (Thriller)

Publié en 2013

332 pages

A propos de l'auteur : ici



ATTENTION ÉVENTUELS SPOILERS POUR QUI N'A PAS LU LE PRÉCÉDENT ROMAN


Suite de Derrière la haine, nous retrouvons nos personnages (enfin ceux qui ne sont pas morts dans le premier tome)8 ans après que les parents de Milo soient morts et que celui ci vienne vivre avec Tiphaine et Sylvain devenus ses tuteurs.
Tiphaine et Sylvain ont d'ailleurs déménagé et vivent maintenant dans l'ancienne maison de Milo qu'il a hérité de ses parents.
L'existence suit son cours bon an mal an depuis le drame qui a rendu orphelin Milo jusqu'au jour où une famille emménage dans l'ancienne maison de Tiphaine et Sylvain. Nora débarque avec sa fille de 13 ans et son fils de 7 ans... c'est le début du drame qui se met en place petit à petit...

Il est vrai que mettre une suite à derrière la haine, livre absolument génial était un pari un peu "casse gueule" mais qui finalement se révèle une vraie réussite.

On replonge dans la vie de ces personnages comme si on ne les avait pas quitté.
Le passé qui refait surface, les secrets qu'il faut taire, la vie qu'il faut préserver tout ça est mis en place de façon remarquable et l'histoire nous prend vraiment et nous fait tourner les pages pour savoir comment tout cela va finir.
On pourrait peut être reprocher au roman un peu de "trop de tout" mais ça fait partie du charme et de l’intérêt de cette histoire. Oui il arrive plein de choses aux personnages, oui certaines situations frôlent un peu l’invraisemblance, oui on se dit que l'auteure en fait un peu trop mais la magie opère quand même . On veut savoir la fin, on veut se plonger dans le machiavélisme des situations et savoir qui va s'en sortir et comment.
La fin du roman est bluffante et pourrait peut être nous offrir encore une suite...qui sait?
J'ai beaucoup aimé le personnage de Milo, sa psychologie est très fouillée, ce petit garçon qui a perdu toutes les personnes qu'ils aimaient, se retrouve à se penser victime d'une malédiction qui entraînera la mort de toute personne qui pourrait s'attacher à lui et ces pensées conditionnent complètement son rapport aux autres... ne pas s'attacher aux gens pour leur permettre de continuer à vivre.. c'est un sentiment émouvant que l'auteure met en lumière vraiment très bien.
J'ai vraiment passé un super moment avec ce roman qui m'a accrochée complètement... je poursuivrai donc ma découverte de l'oeuvre de Barbara Abel avec grand plaisir.


Au pays des kangourous - Gilles Paris



« Ce matin, j'ai trouvé papa dans le lave-vaisselle. En entrant dans la cuisine, j'ai vu le panier en plastique sur le sol, avec le reste de la vaisselle d'hier soir. J'ai ouvert le lave-vaisselle, papa était dedans. Il m'a regardé comme le chien de la voisine du dessous quand il fait pipi dans les escaliers. Il était tout coincé de partout. Et je ne sais pas comment il a pu rentrer dedans : il est grand, mon papa. »

Simon, neuf ans, vit avec son père Paul et sa mère Carole dans un vaste appartement parisien au Trocadéro. Mais le couple n'en est plus un depuis longtemps. Paul est écrivain, il écrit pour les autres. Carole, femme d'affaires accomplie, passe sa vie en Australie, loin d'un mari qu'elle n'admire plus et d'un enfant qu'elle ne sait pas aimer. Le jour où Paul est interné pour dépression, l'enfant sans mère est recueilli par Lola, grand-mère fantasque, adepte des séances de spiritisme avec ses amies « les sorcières », et prête à tout pour le protéger.

Dans les couloirs trop blancs des hôpitaux, il rencontre aussi l'évanescente Lily, enfant autiste aux yeux violets qui semble bien résolue à lui offrir son aide. Porté par l'amour de Lily, perdu dans un univers dont le sens lui résiste, Simon va tâcher, au travers des songes qu'il s'invente en fermant les yeux, de mettre des mots sur la maladie de son père, jusqu'à toucher du doigt une vérité indicible.



Editions J'ai Lu
Publié en 2014
 220 pages
A propos de l'auteur : ici


Au pays des kangourous est le 3 éme roman de Gilles Paris que je lis et je ne vais pas le cacher plus longtemps, c'est toujours et de nouveau un vrai bonheur de lecture.
L'auteur parvient à nous donner des visions de l'enfance qui à chaque fois nous enchantent.
Dans ce roman, Simon , petit garçon de 9 ans se retrouve confronté à la grave dépression de son père qui en vient à être interné. Suite à cet internement, et en l'absence de sa mère retenue sans cesse par son travail en Australie, Simon trouve refuge chez sa grand-mère Lola, une vielle femme fantasque mais aimante et attachante.
C'est tout le cheminement de Simon qui découvre la maladie, l'absence, les mensonges, les secrets que Gilles Paris nous propose dans cette histoire.
A toutes ces découvertes viennent se greffer des rencontres, certaines étonnantes et d'autres porteuses d'espoir.
Ce court roman m'a vraiment régalée et enchantée, l'écriture est simple mais efficace, elle épouse parfaitement le rythme de l'histoire et nous embarque complètement.
Les personnages sont délicieux, Simon, Lola,Paul et tous les autres sont simples, vivants et attachants. Dés le début du roman on a envie que tout s'arrange pour notre petit héros, que sa maman revienne et que son papa guérisse et on tourne les pages pour voir si nos souhaits se réalisent enfin même si on se doute bien que dans notre monde, rien n'est rose ni parfait tout le temps, mais l'espoir est une valeur qui fait avancer sans cesse.
En conclusion, une bien jolie histoire, servie par une belle écriture et des personnages vraiment attachants.

Un immense merci aux Editions J'ai lu pour ce délicieux moment de lecture.




mardi 18 mars 2014

L'étranger (Bande Dessinée) de Jacques Ferrandez & Albert Camus




Le jour où sa mère est morte, Meursault a remarqué qu'il faisait très chaud dans l'autobus qui le menait d'Alger à l'asile de vieillards, et il s'est assoupi. Plus tard, dans la chambre mortuaire, il a apprécié le café que lui offrait le concierge, a eu envie de fumer, a été gêné par la violente lumière des lampes électriques. Et c'est avec une conscience aiguë du soleil qui l'aveugle et le brûle que l'employé de bureau calme et réservé va commettre un acte irréparable...
Camus présente un homme insaisissable amené à commettre un crime et qui assiste, indifférent, à son procès et à sa condamnation à mort.


Editions Gallimard (Fétiche)

Publié en 2013
 134 pages
A propos des auteurs : 


L'étranger de Camus, un roman incontournable lu à l'adolescence qui a surement contribué à ma passion de la lecture car il s'agit vraiment d'un livre remarquable. Du coup quand j'ai vu sur la sélection Priceminister des matchs littéraires que cette bande dessinée était proposée, je n'ai pas hésité à la choisir pour avoir le plaisir de retourner dans le passé et voir si le souvenir merveilleux que je garde de ce roman se retrouve dans la BD.
Et bien c'est tout à fait ça, j'ai bien retrouvé l’atmosphère prenante et lourde du roman, ceci en raison d'un graphisme remarquable.
Meursault est un personnage ambigu qui semble n'être touché par rien, ni par la mort de sa mère, ni par son crime et pas davantage par son procès et sa condamnation à  mort. Il passe dans la vie avec une indifférence et une lassitude qui surprend.Ce détachement lui sera reproché par le président du jury lors de son procès et conduira à sa condamnation.
L'auteur a réussi à rendre parfaitement cette impression d’indifférence dans les dessins qui représentent Meursault c'est vraiment remarquable.
Mais malgré cette approche du personnage qui pourrait sembler détestable  on n'arrive pas complètement à le détester mais pas davantage à l'aimer.. il nous indiffère presque comme lui sont indifférents les autres.
Le dessin est magnifique, une approche magique de l'Alger des années 30, une finesse du trait et des expressions, on plonge complètement dans l'histoire et je suis sure que lire cette bande dessinée peut donner envie de se plonger ou replonger dans les romans d'Albert Camus pour approfondir l'histoire de Meursault ou découvrir les autres magnifiques livres de cet auteur tellement talentueux et charismatique.

Un immense merci à Priceminister et aux Editions Gallimard pour ce magnifique moment de lecture.


Pour PRICEMINISTER ma note : 18/20




Matchs de la rentrée litteraire Bande déssinée Priceminister

Le Cercle - Bernard Minier



Un coup de fil surgi du passé, un e-mail énigmatique, qui signe peut-être le retour du plus retors des serial-killers, précipitent le commandant Martin Servaz dans une enquête dangereuse, la plus personnelle de sa vie.

Un professeur de civilisation antique assassiné, un éleveur de chiens dévoré par ses animaux... Pourquoi la mort s acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest, et son cercle d étudiants réunissant l élite de la région ?
Confronté à un univers terrifiant de perversité, Servaz va rouvrir d anciennes et terribles blessures et faire l apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens



Editions Pocket
Publié en 2013
790 pages
A propos de l'auteur : ici


Le retour du commandant Servaz, que l'on retrouve avec grand plaisir . Il est toujours à la recherche du tueur Hitman qui s'était échappé de l'asile pyrénéen dans le tome précédent Glacé. Une professeur est retrouvée assassinée chez elle , Hugo le fils d'un ancien amour de Servaz est suspecté du crime mais un disque de Mahler dans le lecteur va faire penser au policier que peut être il s'agit d'une mise en scène et que son tueur est de retour dans la région.
Dans ce tome on retrouve Servaz en père de famille, quand sa fille intègre la prestigieuse école de Marsac, celle la même où Servaz a fait ses études.C'est à partir de ce lieu qu'on va comprendre ce qu'est le fameux Cercle.
C'est un tome où le passé de Servaz prend une grande part et c'est bien agréable de le découvrir sous un autre jour. J'ai beaucoup aimé également retrouvé Samira et Esperandieu.
L'intrigue est bien menée car elle nous balade pas mal, comme elle balade notre commandant également. On croit souvent connaitre le coupable et à chaque fois un détail vient anéantir nos certitudes, c'est vraiment trés bien fait.
Le rythme est rapide, malgré ces presque 800 pages on ne s'ennuie pas un instant dans cette histoire, ceci est du à une plume vraiment alerte, fluide et nerveuse qui épouse completement la vivacité du récit et son intrigue.
La fin du roman nous laisserait presque augurer un tome suivant... enfin je l'espére car j'adorerais retrouver le commandant Servaz et ses lieutenants.
Trés envie maintenant de lire le dernier roman de Bernard Minier.... peut être un achat au salon du livre de Paris...

samedi 15 mars 2014

Reflex - Maud Mayeras



Iris Baudry est photographe de l'identité judiciaire. Disponible nuit et jour, elle est appelée sur des scènes de crime pour immortaliser les corps martyrisés des victimes. Iris est discrète, obsessionnelle, déterminée. Elle shoote en rafales des cadavres pour oublier celui de son fils, sauvagement assassiné onze ans auparavant. Mais une nouvelle affaire va la ramener au coeur de son cauchemar : dans cette ville maudite où son fils a disparu, là où son croque-mitaine de mère garde quelques hideux secrets enfouis dans sa démence, là ou sévit un tueur en série dont la façon d'écorcher ses victimes en rappelle une autre. La canicule assèche la ville, détrempe les corps et échauffe les esprits, les monstres se révèlent et le brasier qu'Iris croyait éteint va s'enflammer à nouveau dans l'objectif de son reflex.



Editions Anne Carrière (Thriller)
365 pages 
Publié le 3 Octobre 2013
A propos de l'auteur : ici


Cette lecture je la dois vraiment aux Readers car Maud Mayeras est une auteure qui m'était totalement inconnue avant de découvrir des chroniques dithyrambiques sur la page Facebook de ce groupe de lecteurs et lectrices passionnés.
Et je dois dire que je rejoins complètement les avis positifs concernant cette histoire.
L'atmosphère de ce roman est absolument addictive et prenante. C'est une histoire "tourne page" car impossible de poser le roman, on veut savoir la fin, découvrir quels sont ces secrets qui marquent la vie d'Iris, de sa mère et qui peut bien être cet assassin qui sévit encore et semble avoir un lien avec l'assassinat de son fils, onze ans plus tôt.
C'est une atmosphère glauque que nous propose l'auteure, une ambiance vraiment noire avec des personnages fragiles, qui ont des fêlures énormes et qui tentent de survivre tant bien que mal aux drames qu'ils ont vécus.
En parallèle à l'histoire d'Iris, on découvre le parcours d'Henri Witkin dont on découvre le rôle à la fin du roman et c'est aussi une grosse surprise.
J'ai également aimé l'écriture de l'auteure qui nous emporte vraiment dans son univers.
Univers que j'ai envie de continuer à découvrir et du coup j'ai acheté Hématome son premier roman.