Depuis près de vingt ans, Jonas Burkel photographie toujours la même femme ; seul le prénom change. Mais plus que les brunes longilignes au regard perdu, il semble que son vrai grand amour soit ses habitudes : ses disques de piano jazz, ses errances dans Paris… et ces corps féminins dociles et invariables.
La fille qu’il découvre dans un train de banlieue, accrochée à un roman d’Oscar Wilde, semble la candidate idéale pour prolonger la série : il oublie immédiatement son précédent modèle, imagine déjà sa nouvelle conquête devant son objectif, dans des rues sombres, sous la pluie, sous ses draps…
L'idée qu'une femme puisse refuser son petit jeu sentimental ne lui traverse même pas l'esprit. Mais comment pourrait-il deviner que, tout comme lui, la lectrice du train n’accepte aucune règle sinon celles qu’elle invente ? Et que tout ceux qui l’approchent doivent s’y plier ; jusqu'à y jouer leur vie.
C'est toujours un exercice très difficile de parler d'un roman auquel on a pas accroché du tout, je préfère, et de loin, raconter mon ressenti sur un roman que j'ai adoré que tenter de mettre des mots sur des sensations négatives.
Pourtant le 4 éme de couverture est plutôt alléchant mais ça ne l'a pas fait du tout au final. Bon je vais me lancer et tenter d'expliquer ce qui ne m'a pas intéressé dans cette histoire.
Ça commençait plutôt pas mal, une rencontre dans un train, une jeune femme un peu paumée mais qui séduit notre photographe puis son visage à la rubrique faits divers dans le journal, on pense à une enquête policière immédiatement, mêlée de fantastique ou de mystère .C'est là que pour moi ça s'est enlisé, on suit ce personnage Jonas dans ses relations avec les femmes qu'il photographie et aime mais ça ne décolle jamais. Les personnages sont plats, pas charismatiques pour un sou,c'est creux et sans intérêt.
L'histoire, elle même n'est pas intéressante à mon gout et surtout est confuse. Ne pas savoir si on est dans la réalité ou si c'est un rêve, c'est amusant 5 minutes mais après ça saoule et pendant tout le récit on n'arrive pas à savoir si le personnage rêve tout ça, si c'est lui qui invente, s'il se fait piéger et la fin n'éclaire rien donc ça ne ravive pas l’intérêt. En fait c'est la sensation d'ennui qui m'a vraiment accompagnée pendant cette lecture et j'avoue que si ce n'avait pas été un partenariat, je pense pas que je l'aurai terminé.
Maintenant je suis quand même contente d'être arrivée au mot fin, d'abord parce que je n'aime pas interrompre un roman mais surtout parce que je n'aurai pas pu parler du point positif de ce roman, l'écriture de l'auteur, qui est vraiment intéressante et agréable à parcourir. Ce point me permet de dire que même si cette histoire ne m'a pas intéressée ça ne veut pas dire que je lirai plus rien de cet auteur, c'est vraiment ce roman ci que je n'ai pas aimé mais ça ne signifie pas que je n'aimerai aucun autre roman de Sébastien Fritsch.
Je remercie Les éditions Fin mars, début avril et Livraddict pour ce partenariat.
Je remercie également l'auteur pour la dédicace.
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