dimanche 7 décembre 2014

La Chica Zombie - Laura Fernández



Bienvenue dans le monde jubilatoire et déjanté de Laura Fernández. 

Dans la ville fictive d’Elron, à la fin des années 90, une poignée d’élèves et de professeurs se préparent au célèbre bal des Monstres du lycée Robert-Mitchum. Erin, seize ans, se réveille un matin et découvre avec effroi que ses cheveux sont pleins de vers, que ses doigts tombent les uns après les autres… Tout semble indiquer qu’elle est morte… Pourtant, malgré son odeur pestilentielle et sa chair en lambeaux, Erin doit quand même aller en cours. Elle cache son corps putréfié de zombie derrière des vêtements informes et du maquillage, et personne ne semble s’apercevoir de son état.

Derrière un récit survolté et gorgé de références à la Pop culture se dessine une description juste de l’adolescence, entre exploration de soi et désir de se fondre dans la masse. Le tout servi par un style vif et original, un ton irrévérencieux et des rebondissements tout à fait loufoques.

Editions Denoël
363 pages 
Traduit par Isabelle Gugnon 
Publié le 6 Novembre 2014
A propos de l'auteur : ici (à venir)



J'avais un grand espoir en lisant la 4 ème de couverture quand j'ai reçu la sélection Denoël de novembre, maintenant l'exercice de chroniquer un roman que je n'ai vraiment pas aimé du tout va être difficile.
Décidément il va falloir que je mette un terme définitif à la lecture d'un roman comportant le mot "zombie" car c'est une certitude ... ce n'est pas fait pour moi!
Alors que je m'attendais à passer un super moment de lecture, je me suis trouvée en face d'un roman complètement abracadabrantesque.
On nous promettait du déjanté, et ça j'aime plutôt bien, mais c'est comme tout, trop de déjanté tue le déjanté.
On démarre le roman avec Erin Fancher, une jeune adolescente, qui se réveille un matin en étant morte mais pas tout à fait puisqu'elle est devenue un zombie. Son histoire va l'amener à croiser de très nombreux autres personnages plus invraisemblables les uns que les autres.
Bien sûr on n’a pas de mal à comprendre où veut en venir l'auteure, sa dénonciation de la vision et de l'obligation de rentrer dans un moule et comment on doit se comporter pour être accepté dans la société aux yeux de tout le monde.
De plus la façon dont un adolescent peut se sentir, ce corps qui change, la vision des autres, l'envie de se fondre dans un moule, d'être comme les autres pour cela l'auteure parvient parfaitement à transmettre ces idées, mais cela ne suffit pas à en faire un bon roman.
Ce qui m'a gênée c'est l'abondance de personnages avec des noms se ressemblant ce qui m'a régulièrement perdue. De plus trop de psychopathes (et dans ce roman il y en a vraiment beaucoup) finit juste par lasser. La grossièreté du langage aussi m'a refroidie.
Les situations elles-mêmes sont justes déjantées mais sans accroche ou intérêt.
En fait je n'ai jamais réussi à entrer dans l'histoire, je l'ai subie, j'ai tenu le coup j'ai été au bout du roman, mais ça m'a vraiment démangé d'abandonner. Je me suis ennuyée à périr, la fin n'a même pas sauvé le roman... en conclusion une énorme déception.
C'est un roman qui pourra surement plaire à d'autres mais chez moi malheureusement ça ne l'a jamais fait.

Merci aux Editions Denoël et en particulier à Célia Giglio et désolée pour cette chronique pas trop flatteuse pour le roman.




Partenariat

2014

2 commentaires:

  1. J'espérais vraiment aimer davantage ce roman, d'autant que je lis pas mal de récits sur les zombies en ce moment, mais je suis vraiment passée à côté. C'est dommage...

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    1. Completement passé à côté également mais moi je commence à penser que je vais éviter les romans qui comportent le mot zombie...

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