Bienvenue dans le monde jubilatoire et déjanté de Laura
Fernández.
Dans la ville fictive d’Elron, à la fin des années 90, une poignée d’élèves et de professeurs se préparent au célèbre bal des Monstres du lycée Robert-Mitchum. Erin, seize ans, se réveille un matin et découvre avec effroi que ses cheveux sont pleins de vers, que ses doigts tombent les uns après les autres… Tout semble indiquer qu’elle est morte… Pourtant, malgré son odeur pestilentielle et sa chair en lambeaux, Erin doit quand même aller en cours. Elle cache son corps putréfié de zombie derrière des vêtements informes et du maquillage, et personne ne semble s’apercevoir de son état.
Derrière un récit survolté et gorgé de références à la Pop culture se dessine une description juste de l’adolescence, entre exploration de soi et désir de se fondre dans la masse. Le tout servi par un style vif et original, un ton irrévérencieux et des rebondissements tout à fait loufoques.
Editions
Denoël
363
pages
Traduit
par Isabelle Gugnon
Publié
le 6 Novembre 2014
A
propos de l'auteur : ici (à venir)
J'avais un grand espoir en lisant
la 4 ème de couverture quand j'ai reçu la sélection Denoël de novembre,
maintenant l'exercice de chroniquer un roman que je n'ai vraiment pas aimé du
tout va être difficile.
Décidément
il va falloir que je mette un terme définitif à la lecture d'un roman
comportant le mot "zombie" car c'est une certitude ... ce n'est pas
fait pour moi!
Alors
que je m'attendais à passer un super moment de lecture, je me suis trouvée en
face d'un roman complètement abracadabrantesque.
On
nous promettait du déjanté, et ça j'aime plutôt bien, mais c'est comme tout,
trop de déjanté tue le déjanté.
On
démarre le roman avec Erin Fancher, une jeune adolescente, qui se réveille un
matin en étant morte mais pas tout à fait puisqu'elle est devenue un zombie.
Son histoire va l'amener à croiser de très nombreux autres personnages plus invraisemblables
les uns que les autres.
Bien
sûr on n’a pas de mal à comprendre où veut en venir l'auteure, sa dénonciation
de la vision et de l'obligation de rentrer dans un moule et comment on doit se
comporter pour être accepté dans la société aux yeux de tout le monde.
De
plus la façon dont un adolescent peut se sentir, ce corps qui change, la vision
des autres, l'envie de se fondre dans un moule, d'être comme les autres pour
cela l'auteure parvient parfaitement à transmettre ces idées, mais cela ne
suffit pas à en faire un bon roman.
Ce
qui m'a gênée c'est l'abondance de personnages avec des noms se ressemblant ce
qui m'a régulièrement perdue. De plus trop de psychopathes (et dans ce roman il
y en a vraiment beaucoup) finit juste par lasser. La grossièreté du langage
aussi m'a refroidie.
Les
situations elles-mêmes sont justes déjantées mais sans accroche ou intérêt.
En
fait je n'ai jamais réussi à entrer dans l'histoire, je l'ai subie, j'ai tenu
le coup j'ai été au bout du roman, mais ça m'a vraiment démangé d'abandonner.
Je me suis ennuyée à périr, la fin n'a même pas sauvé le roman... en conclusion
une énorme déception.
C'est
un roman qui pourra surement plaire à d'autres mais chez moi malheureusement ça
ne l'a jamais fait.
Merci
aux Editions Denoël et en particulier à Célia Giglio et désolée pour cette
chronique pas trop flatteuse pour le roman.
J'espérais vraiment aimer davantage ce roman, d'autant que je lis pas mal de récits sur les zombies en ce moment, mais je suis vraiment passée à côté. C'est dommage...
RépondreSupprimerCompletement passé à côté également mais moi je commence à penser que je vais éviter les romans qui comportent le mot zombie...
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