Vincent Galtier est
vétérinaire dans une petite ville de Bourgogne. Depuis la mort accidentelle de
son fils, son couple est à la dérive et il passe d’une maîtresse à une autre,
sans autre satisfaction que celle de la chair.
Un soir qu’il vient
de quitter le lit de sa dernière conquête, alors qu’il traverse une forêt
isolée, une voiture occupée par d’étranges silhouettes tente de le tuer en le
faisant sortir de la route. Quelques instants plus tard, c’est une scène de
cauchemar qu’il découvre en arrivant chez lui.
De surprises en
manipulations, il comprend qu’il est un pantin immergé malgré lui au cœur d’un
complot dont l’objectif n’a rien de pacifique…
Editions
du Toucan
432
pages
Publié
le 6 Janvier 2016
A propos de l'auteur : ici
Jacques Saussey est un auteur que j'apprécie beaucoup, qui
écrit de très bons romans et qui mérite le succès qui est en train de lui
arriver.
Ces
considérations sont là pour vous expliquer que malgré l’intérêt qu’on porte à
un auteur et le plaisir qu’on a pu prendre à lire ses histoires il arrive qu’un
roman ne nous accroche pas trop et c’est le cas avec cette histoire sur laquelle
j'ai un avis mitigé.
Mitigé pourquoi? Tout simplement parce que si j'ai aimé l'histoire,
l’intrigue, le côté "être au mauvais moment et au mauvais endroit" et
avoir les pires ennuis du monde ensuite, j'ai trouvé que l'auteur nous avait
embarqué dans un roman plein de clichés tant sur les hommes, que les femmes et
même sur la Police.
Dans ce roman quasiment tous les hommes ont vraiment le
cerveau situé au niveau de la braguette et Sophie la femme tueuse est juste la
plus grande bombe qu’on ne puisse jamais rencontrer. L'auteur n'oublie pas de
nous rappeler toutes les 3 pages combien ses yeux sont d'un bleu incroyable,
combien ses jambes sont immenses etc etc… bref pas mal de redites un peu trop
présentes.
On n'oublie pas non plus le médecin qui couche avec le
personnel féminin, les flics obsédés par le sexe qui en deviennent complètement
incompétents. Seul le duo improbable surnommé Laurel et Hardy est intéressant
Et le pire est à venir avec la tenue de travail
de notre personnage féminin qui n'est rien d'autre que le fantasme de ces
messieurs, l'infirmière nue sous sa blouse déboutonnée lascivement juste suffisamment
pour entrevoir les appâts extraordinaires de Sophie... Il semble que l'auteur
ne s'est pas rendu dans un hôpital depuis un petit moment (tant mieux
pour lui) car sinon il aurait remarqué que les blouses sexy et transparentes
sont maintenant devenues le plus souvent des pyjamas aux couleurs pas
franchement folichonnes et surtout à la coupe absolument informe qui ne met pas
en valeur la plastique du personnel infirmier.
Il y a toutefois de très bons moments dans ce roman, un
personnage que j'ai bien apprécié celui de Richard Milan qui petit à petit
parvient à sortir du bourbier dans lequel cette histoire emmène tout le monde
et à faire surgir la vérité, il y a aussi des clins d'œil aux autres
auteurs bien sympathiques (Paul Colize joue un rôle important dans ce roman),
une région et des villes que je connais et que j'aime mais tout ceci
malheureusement n'a pas suffi pas à supplanter le côté caricatural des
personnages et les clichés qui émaillent le récit et du coup à me faire
vraiment apprécier ce roman.
J'ai trouvé aussi que toute la partie consacrée au
bioterrorisme aurait mérité un développement plus important, elle m'a vraiment
paru survolée et c’est vraiment dommage car elle était vraiment originale
Voilà, en résumé les raisons pour lesquelles j'ai été
assez déçue par ce roman mais il n'en reste pas moins un roman qui se lit
bien, dont l’écriture est toujours aussi agréable, qui a une intrigue intéressante
qui se suit avec plaisir et puis surtout j'ai découvert cet animal fascinant
que je ne connaissais pas : le loup peint.
Même si ce roman ne m'a pas touchée plus que ça, je sais
que je lirai d'autres romans de l'auteur car déjà ils sont dans ma PAL et puis
ce n'est pas un livre qu'on trouve moins bon qui peut nous détourner d'un
auteur qu'on aime.
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