Un lieu enchanteur en Sardaigne. Sur la colline qui domine la mer, au milieu des terres arrachées au maquis, se tient la maison de Madame, dernier bastion de résistance aux barres à touristes. Seule, décalée dans ses robes bizarres cousues main et dans son naïf refus de l'argent, Madame n'est pas conforme. Quand la nervosité la gagne, que malgré les rites magiques le grand amour se dérobe, elle dévale les deux cents mètres du chemin escarpé jusqu'à la plage et nage vers le large. Madame dérange, mais pas sa jeune et fantasque amie de quatorze ans, pas le grand-père moqueur, ni le fils aîné des voisins, trompettiste incompris des siens. Eux savent...
Éditions Le Livre de Poche
Publié en 2010
142 pages
A propos de l'auteur : ici
Mon avis:
Un livre de Milena Agus est toujours une agréable surprise, celui ci n'échappe pas à la règle il est vraiment très agréable à lire... et rapide car je l'ai lu quasiment intégralement pendant mon trajet en TGV pour faire Paris-Dijon.L'auteure nous propose toujours des personnages éxtraodinairement "ordinaires" mais en même temps complètement "hors norme". On se régale à suivre la vie de "Madame, ses amours, ses passions, ses chagrins, le tout vu par les yeux d'une enfant.
Madame est totalement anticonformiste, elle gère une maison d'hôtes où se côtoient des personnages atypiques, tellement vivants et attachants. Elle pourrait être riche mais refuse de vendre ses terres et du coup tire le diable par la queue. Elle vit des amours difficiles et compliqués
Dans cette histoire on a un mélange de candeur, de pureté, de tendresse et d'érotisme, tout ceci se retrouve dans des chapitres courts qui donnent un rythme très vivant au récit.L'émotion n'est pas absente de ce livre, les situations difficiles et les drames n’épargnent pas les personnages du roman.
Encore une fois Milena Agus m'a emporté dans son univers et j'ai pris un très grand plaisir à cette lecture. Si vous ne connaissez pas cette auteure n’hésitez pas à vous lancer, vous ne devriez pas trop le regretter..
Un immense merci à Rose Marie (Ramettes) pour ce cadeau...
Lecture d'un extrait du roman :
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