Florence, 1691. Zummo est un sculpteur
de génie qui crée des statues de cire si délicates qu’elles semblent avoir pris
vie. Il a fui sa Sicile natale pour trouver refuge dans une ville vérolée par
la corruption, aveuglée par l’austérité, où les citoyens les plus riches
assouvissent leurs désirs les plus pervers. Convoqué par le grand-duc qui lui a
commandé une Vénus de cire grandeur nature, Zummo parcourt les ruelles
labyrinthiques à la recherche d’une femme suffisamment parfaite pour servir de
modèle. Mais la Toscane regorge de secrets et de dangers. La torture et les
exécutions vont bon train, et, lorsqu’on trouve le cadavre d’une jeune femme
sur les bords de l’Arno, le sculpteur commence à croire que le vice prend sa
source à la cour des Médicis. Tout en poursuivant sa création, essayant
d’insuffler la vie à sa Vénus de cire, il se demande si cette femme parfaite va
le mener à son salut ou à sa perte.
Noces de cire est une superbe représentation du monde d’avant les Lumières, vibrant de superstitions, de répression et d’incompréhension, doublée d’une intrigue menée à la perfection.
Noces de cire est une superbe représentation du monde d’avant les Lumières, vibrant de superstitions, de répression et d’incompréhension, doublée d’une intrigue menée à la perfection.
Editions Denoël (&
d'ailleurs)
391 pages
Traduit par Sophie
Aslanides
Publié le 9 Octobre
2014
A propos de l'auteur : ici
J'ai choisi ce roman
dans la sélection Denoël d'abord parce qu'il se passe en Italie, et en
particulier à Florence en Toscane et ensuite en lisant la 4 ème de couverture
parce qu'elle m'a donné l'impression qu'on allait mêler enquête policière et
histoire.
Et bien disons le tout
de suite... c'est raté pour moi.
Ce roman, je n'ai
jamais réussi à rentrer vraiment dedans, je l'ai lu jusqu'au bout malgré un
ennui croissant, car j'avais espoir que l'histoire démarre un jour, que le
rythme s'accélère et qu'on entre enfin dans une véritable intrigue.
Le rythme de ce livre
est lent, vraiment trop pour mon goût personnel, l'histoire est un peu confuse
et même les personnages sont plutôt fades.
Pourtant l'histoire
était intéressante à la base et ces créations de statues de cire auraient dû
être une vraie découverte mais en fait ce n'est qu'une toute petite partie de
l'histoire et ça m'a un peu décue.
Le point positif est
lié à l'étude de cette période de l'histoire italienne, on y voit bien la
corruption et la noirceur de la cour des Médicis, c'est très bien décrit et les
personnages sont plus noirs et retors les uns que les autres.
La relation de Zummo
avec les autres personnages est intéressante également mais encore une fois le
rythme tellement lent du roman plombe un peu l'intérêt de celle-ci.
Le seul personnage qui
m'a vraiment plu est celui de Faustina, c'est le seul que j'ai trouvé vraiment
fort, nouveau, vivant.
Ne pas aimer un roman
me désole toujours mais je n'ai vraiment pas réussi à me passionner pour cette histoire,
je suis sure qu'il trouvera son lectorat mais pour moi ça ne l'a pas fait.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire