dimanche 9 novembre 2014

Noces de cire - Rupert Thomson




Florence, 1691. Zummo est un sculpteur de génie qui crée des statues de cire si délicates qu’elles semblent avoir pris vie. Il a fui sa Sicile natale pour trouver refuge dans une ville vérolée par la corruption, aveuglée par l’austérité, où les citoyens les plus riches assouvissent leurs désirs les plus pervers. Convoqué par le grand-duc qui lui a commandé une Vénus de cire grandeur nature, Zummo parcourt les ruelles labyrinthiques à la recherche d’une femme suffisamment parfaite pour servir de modèle. Mais la Toscane regorge de secrets et de dangers. La torture et les exécutions vont bon train, et, lorsqu’on trouve le cadavre d’une jeune femme sur les bords de l’Arno, le sculpteur commence à croire que le vice prend sa source à la cour des Médicis. Tout en poursuivant sa création, essayant d’insuffler la vie à sa Vénus de cire, il se demande si cette femme parfaite va le mener à son salut ou à sa perte.
Noces de cire est une superbe représentation du monde d’avant les Lumières, vibrant de superstitions, de répression et d’incompréhension, doublée d’une intrigue menée à la perfection.

Editions Denoël (& d'ailleurs)
391 pages 
Traduit par Sophie Aslanides
Publié le 9 Octobre 2014
A propos de l'auteur : ici


J'ai choisi ce roman dans la sélection Denoël d'abord parce qu'il se passe en Italie, et en particulier à Florence en Toscane et ensuite en lisant la 4 ème de couverture parce qu'elle m'a donné l'impression qu'on allait mêler enquête policière et histoire.
Et bien disons le tout de suite... c'est raté pour moi.
Ce roman, je n'ai jamais réussi à rentrer vraiment dedans, je l'ai lu jusqu'au bout malgré un ennui croissant, car j'avais espoir que l'histoire démarre un jour, que le rythme s'accélère et qu'on entre enfin dans une véritable intrigue. 
Le rythme de ce livre est lent, vraiment trop pour mon goût personnel, l'histoire est un peu confuse et même les personnages sont plutôt fades.
Pourtant l'histoire était intéressante à la base et ces créations de statues de cire auraient dû être une vraie découverte mais en fait ce n'est qu'une toute petite partie de l'histoire et ça m'a un peu décue.
Le point positif est lié à l'étude de cette période de l'histoire italienne, on y voit bien la corruption et la noirceur de la cour des Médicis, c'est très bien décrit et les personnages sont plus noirs et retors les uns que les autres.
La relation de Zummo avec les autres personnages est intéressante également mais encore une fois le rythme tellement lent du roman plombe un peu l'intérêt de celle-ci.
Le seul personnage qui m'a vraiment plu est celui de Faustina, c'est le seul que j'ai trouvé vraiment fort, nouveau, vivant.
Ne pas aimer un roman me désole toujours mais je n'ai vraiment pas réussi à me passionner pour cette histoire, je suis sure qu'il trouvera son lectorat mais pour moi ça ne l'a pas fait.

Merci aux Editions Denoel pour ce partenariat.


partenariat

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