jeudi 20 septembre 2018

Sur le toit de l'enfer - Ilaria Tuti




Dans les montagnes sauvages du Frioul, en Italie, le commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine, la langue acérée et le cœur tendre, est appelée sur les lieux d'un crime pour le moins singulier : un homme a été retrouvé mort, les yeux arrachés. À côté de lui, un épouvantail fabriqué avec du cuivre, de la corde, des branchages... et ses vêtements ensanglantés.
Pour Teresa, spécialiste du profilage, cela ne fait aucun doute : le tueur frappera à nouveau. Elle va devoir rassembler toute son énergie et s'en remettre à son expérience pour traquer cette bête humaine qui rôde dans les bois. 
Si tant est que sa mémoire ne commence pas à lui faire défaut...

Editions Robert Laffont (La bête noire)
Publié en 2018
406 pages
A propos de l'auteur : ici



Une Masse Critique privilégiée que je n'ai pas hésité à solliciter quand on me l'a proposée, en premier lieu parce que j'aime découvrir de nouveaux auteurs et encore davantage quand ceux-ci sont italiens.
Première chose, je trouve la couverture vraiment très belle. Elle donne une impression à la fois de pureté mais aussi de solitude et elle angoisse également.
Solitude de la vallée dans laquelle se trouve la petite ville de Travesi dans les montagnes du Frioul italien. Une petite ville dans laquelle il ne se passe pas forcement grand-chose jusqu'au jour où un cadavre énucléé est retrouvé. 
La commissaire Teresa Battaglia est appelée sur les lieux du crime. Son nouvel adjoint Massimo Marini est un jeune policier qui vient de la ville. Très vite il va devenir le souffre-douleur de la commissaire. Teresa est une spécialiste du profilage et elle comprend très vite que ce crime ne restera pas unique et que les meurtres vont continuer.
L'enquête va donc pouvoir commencer.
Le point fort de ce roman c'est le personnage de Teresa Battaglia, une commissaire bien atypique. 
Plus proche de la retraite que de son début de carrière, elle a un lourd passé et des soucis médicaux.
Elle n'hésite pas non plus à être particulièrement franche et cela envenime souvent les situations. 
Mais sous ces dehors d'ourse mal léchée elle se révèle vraiment sensible et en totale empathie avec les autres.
L'enquête est somme toute assez classique et je dois reconnaitre que j'ai eu un peu de mal au début du roman, je l'ai trouvé un peu long à se mettre en place mais ensuite ce fut un vrai bonheur de lecture et l'épilogue est bien trouvé.
Les chapitres courts et l'écriture enlevée donne un bon rythme au roman et l'envie de tourner les pages.

Ilaria Tuti est comparée à Donato Carrisi... tout le mal que l'on peut lui souhaiter c'est de faire la même carrière que lui et je pense qu'elle en a le talent.




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