Dans les montagnes
sauvages du Frioul, en Italie, le commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine,
la langue acérée et le cœur tendre, est appelée sur les lieux d'un crime pour
le moins singulier : un homme a été retrouvé mort, les yeux arrachés. À côté de
lui, un épouvantail fabriqué avec du cuivre, de la corde, des branchages... et
ses vêtements ensanglantés.
Pour Teresa, spécialiste du profilage, cela ne
fait aucun doute : le tueur frappera à nouveau. Elle va devoir rassembler toute
son énergie et s'en remettre à son expérience pour traquer cette bête humaine
qui rôde dans les bois.
Si tant est que sa mémoire ne commence pas à
lui faire défaut...
Editions
Robert Laffont (La bête noire)
Publié
en 2018
406
pages
A
propos de l'auteur : ici
Une
Masse Critique privilégiée que je n'ai pas hésité à solliciter quand on me l'a
proposée, en premier lieu parce que j'aime découvrir de nouveaux auteurs et
encore davantage quand ceux-ci sont italiens.
Première
chose, je trouve la couverture vraiment très belle. Elle donne une impression à
la fois de pureté mais aussi de solitude et elle angoisse également.
Solitude
de la vallée dans laquelle se trouve la petite ville de Travesi dans les
montagnes du Frioul italien. Une petite ville dans laquelle il ne se passe pas
forcement grand-chose jusqu'au jour où un cadavre énucléé est retrouvé.
La
commissaire Teresa Battaglia est appelée sur les lieux du crime. Son nouvel
adjoint Massimo Marini est un jeune policier qui vient de la ville. Très vite
il va devenir le souffre-douleur de la commissaire. Teresa est une spécialiste
du profilage et elle comprend très vite que ce crime ne restera pas unique et
que les meurtres vont continuer.
L'enquête
va donc pouvoir commencer.
Le
point fort de ce roman c'est le personnage de Teresa Battaglia, une commissaire
bien atypique.
Plus
proche de la retraite que de son début de carrière, elle a un lourd passé et
des soucis médicaux.
Elle
n'hésite pas non plus à être particulièrement franche et cela envenime souvent
les situations.
Mais
sous ces dehors d'ourse mal léchée elle se révèle vraiment sensible et en
totale empathie avec les autres.
L'enquête
est somme toute assez classique et je dois reconnaitre que j'ai eu un peu de
mal au début du roman, je l'ai trouvé un peu long à se mettre en place mais
ensuite ce fut un vrai bonheur de lecture et l'épilogue est bien trouvé.
Les
chapitres courts et l'écriture enlevée donne un bon rythme au roman et l'envie
de tourner les pages.
Ilaria
Tuti est comparée à Donato Carrisi... tout le mal que l'on peut lui souhaiter
c'est de faire la même carrière que lui et je pense qu'elle en a le talent.
Il faut que je le lise !
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