Frédéric Mistral, principal artisan de la renaissance de la
langue d’oc du milieu du XIXe siècle jusqu’ à la première guerre mondiale,
obtint, en 1904, le Prix Nobel de littérature pour l’ensemble de son œuvre en
langue provençale. Calendau, que Mistral mit sept années à écrire, parut pour
la première fois en 1867 et valut au poète de Maillane d’être taxé de «
séparatisme ».
En effet, Frédéric Mistral avec le talent
multiforme qu’on lui connaît mais qui surprend toujours quand on lit ou relit
ses œuvres met en scène, au long des XII chants, la Provence elle-même et son
histoire et sa civilisation spécifiques au travers des aventures du marin de
Cassis Calendal, amoureux de la princesse des Baux l Esterello et de son
irréductible ennemi, le comte Sévéran...
L’œuvre est présentée en version bilingue
provençal-français, dans sa graphie mistralienne d’origine, avec les précieuses
notes de l’auteur (ainsi que la traduction en français, également due à Fréderic
Mistral).
Editions LEN
Publié en 1935
530 pages
A propos de l'auteur : ici
Il y a longtemps que je voulais lire l'histoire de ce petit pécheur d'anchois cassiden, amoureux de la fée Esterellle et qui dû effectuer des travaux (comme Hercule) pour gagner le cœur de sa belle.
Cette histoire a été écrite en 1887, en langage poétique
et présente les aventures de Calendal en 12 chants.
Calendal se promène en Provence pour y accomplir ses
travaux et cela nous donne l'occasion de découvrir celle-ci d'une façon très inhabituelle.
Je suis contente de l'avoir lue mais je reconnais que ce
n'est pas une lecture forcement très facile ni très passionnante.
Beaucoup de descriptions et l'écriture en vers ne facilite
pas la lecture.
Je ne pense pas renouveler l'expérience de l'écriture
mistralienne mais je suis satisfaite d'avoir terminé cette histoire qui me
tenait à cœur.
"Qu'a vist Paris e nun Cassis a ren vist" (qui a
vu Paris et n'a pas vu Cassis n'a rien vu) et c'est Mistral qui le dit.
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