Et nous retrouvons Kantz, le chevalier de Wielstadt. Il n'a pas fini de vaincre Osiander que les évènements s'enchainent. En effet, une terreur sourde enfle en Wielstadt. La ville est le jouet des crimes du Voleur de visages. L'horrible meurtrier qui tue des femmes et n'a tôt de découper leurs visages pour s'en faire un masque de chairs bientôt putréfiées. Il faut don recommencer, encore, et encore.
C'est alors un chevalier qui doit mener de front trois enquêtes que nous retrouvons, la Sainte-Vehme est toujours là, l'homme au masque de cuir également, Chandelle la fée-demoiselle, mais aussi une mystérieuse Égyptienne ...
Editions Pocket (Fantasy)
Publié en 2006
Ultime tome du cycle de Wielstadt, on retrouve une dernière fois Kantz et les autres personnages dans la suite immédiate du tome précédent.
Dans ce récit l'histoire s'emballe et les drames se nouent et se dénouent.
Le pouvoir passe de plus en plus entre les mains de la Sainte Vehme et le chevalier Kantz a de plus en plus de travail et de mal pour extirper et combattre le mal qui commence à régner en maître dans Wielstadt.. Le dragon et la dame en rouge lui pretent main forte dans bien des situations.
De plus, outre la Sainte Vehme, Kantz est confronté à des crimes monstrueux et au retour dans sa vie d'une personne qu'il aurait préféré ne plus jamais rencontrer.
Les situations et le récit sont trés enlevés, on a pas le temps de s'ennuyer car Pierre Pevel séme le doute, le quiproquo, la violence , les rebondissements et les retournements de situation au long des pages.
Certains évènements fort douloureux mettent une émotion énorme dans ce livre.
Comme toujours ce qui est fort agréable dans les romans de Pevel ,c'est ce mélange d'histoire, de fantastique et surtout l'érudition avec laquelle l'auteur nous embarque dans des domaines étonnants tout en nous apprenant plein de choses.
L'écriture , elle, est toujours aussi formidablement vivante et entrainante. Seul petit reproche, la répétition de certaines choses qui nous sont répétées de romans en romans, tel que la difference avec nos jours sur les termes Dejeuner, Diner ou Souper.. Dans les lames du cardinal, j'avais déjà noté ce détail et je l'ai retrouvé dans tous les romans de cette trilogie, passe encore nous le dire dans le tome 1 ça passe mais le répéter dans les 3 c'est un peu trop à mon goût, j'ai l'impression qu'on me prend pour une débile.
Une chose est sure, je suis vraiment ravie que mon collègue Loïc m'ait prété cette trilogie car j'ai découvert une autre oeuvre de Pierre Pevel qui m'a autant séduite que celle des "lames du cardinal".
Je quitte donc à regret le chevalier Kantz et la fée demoiselle Chandelle mais aussi les autres personnages si attachants qu'on a croisé et rencontré au gré des pages.
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