samedi 1 septembre 2012

Yrmeline, tome 1 : Yrmeline ou le chant des pierres - Bleuette Diot



Le beau et fougueux chevalier allemand, Lanz von Malberg, ne rêve que d'une chose : intégrer l'Ordre militaire et religieux des chevaliers teutoniques. Au cours de l'été 1338, il quitte Mayence et prend le premier navire en partance pour l'Estonie. Là, de terribles épreuves l'attendent mais Lanz n'en aimera pas moins ce pays farouche dont ni l'évangélisation ni la force des armes n'ont su réprimer l'âme irréductiblement païenne. Aux prises avec les sortilèges qui émanent de ces contrées mystérieuses, le jeune homme se verra rapidement confronter aux survivances d'un autre âge. Sous l'égide de la belle et sensuelle Yrmeline, commencera alors pour lui un éprouvant parcours initiatique dont il ne sortira pas indemne tant l'amour qu'il conçoit pour elle le dévore. D'où Yrmeline tient-elle ses effrayants pouvoirs ? Quelle étrange et dangereuse société secrète a réussi à infiltrer les rangs de l'Ordre teutonique ? En tentant de démystifier le redoutable chef du Temple Noir, Lanz va découvrir les vestiges d'une extraordinaire civilisation disparue, venue des profondeurs de l'espace, des millénaires auparavant, dans le but de s'établir sur terre. Sans le savoir, le héros de cette aventure hors du commun pourrait bien déchaîner les forces incommensurables de l'univers. Mais, heureusement, le vaillant seigneur pourra compter sur l'aide de Petras, un astucieux petit garçon et celle d'un vieil érudit breton dont les connaissances sont pour le moins surprenantes, elles-aussi ! La trame que tisse le diabolique "Temple Noir" va inexorablement se resserrer autour des personnages.

Au fil de ses tribulations, Lanz finira par remonter aux sources de notre très lointain passé et par découvrir le plus extraordinaire secret de tous les temps...



Editions Pierregord (Pierrefeu)
Publié en 2011
 512 pages
A propos de l'auteur : ici

Voici un roman dont je redoute la chronique car si il y a énormément de choses que j'ai beaucoup aimé, il y a également un certain nombre de points qui m'ont rebutée ou agacée.
Commençons par les côtés positifs du livre :
Il s'agit d'un roman complètement atypique, à mi chemin entre le roman historique et le roman de science fiction.
Le côté historique est vraiment passionnant car il traite d'un pays qu'on ne s'attendrait pas forcement à voir apparaître dans un roman, l'Estonie et d'un groupement sur lequel j'ignorais tout : les chevaliers Teutoniques. On apprend énormément de choses sur cette époque grâce au talent de conteuse de Bleuette , à ses recherches  et à son érudition.
L'histoire également est absolument intéressante, elle nous emporte dans une direction pour mieux nous perdre à d'autres moments.
Les personnages sont vraiment bien cernés, Yrmeline est une jeune fille , non seulement d'une beauté à couper le souffle mais également d'un courage exemplaire mais elle est pleine de doutes sur sa propre fonction. Lantz est ce chevalier plein de force et de courage destiné à une carrière religieuse avant sa rencontre avec Yrmeline et Konwoïon dont le parcours change complètement après .
La dessus on rajoute une dimension fantastique avec une théorie que développe parfaitement l'auteure, après on y croit ou pas c'est une question de sensibilité individuelle.
Évoquons maintenant les points que je retiens comme étant négatifs, à mon humble avis. En fait ce qui m'a gênée dans ce roman c'est qu'il y a trop de tout en fait, je m'explique.
Tout d'abord, je parlais de l’érudition de l'auteure comme d'un point positif et ça en est un, sauf qu'a l'être trop et à employer des mots compliqués qui nécessitent l'utilisation du dictionnaire, on perd un lectorat moins cultivé qui risque de se lasser d'interrompre sa lecture sans cesse pour regarder ce que le mot signifie. Donc pour moi ce n'est pas , malgré son intérêt, une lecture pour le tout venant.
Dans le roman il y a beaucoup d'annotations, qui renvoient à un lexique, ceci est un point positif dans les plupart des cas car cela permet d'approfondir le texte.. sauf que dans ce roman le lexique est en fin de livre ce qui nous oblige à faire d'incessants allers et retours entre notre texte et les annotations. Il aurait été beaucoup plus agréable à la lecture que les annotations soient en pied de page comme c'est le cas dans de nombreux romans.
Et le dernier point qui m 'a gênée , c'est l'alternance d’utilisation des noms des personnages, au départ je ne comprenais plus du tout de qui il s'agissait, par exemple Lantz est appelé quelques fois par son prénom , d'autres fois on l'appelle Malberg et d'autres fois par son titre... il y a de quoi en perdre son latin.
Pour conclure, un roman que j'ai beaucoup aimé par bien des côtés et dont la conclusion donne juste envie de lire le tome suivant.



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