A neuf ans, Massimo Gramellini se retrouve orphelin. Sa mère, atteinte d’un cancer, meurt d’une crise cardiaque, et son père, inconsolable, le confie rapidement à une gouvernante indifférente. Massimo grandit sans amour, convaincu que sa mère l’a abandonné, et devient un adolescent tourmenté en proie au doute et à la culpabilité. Privé d’affection dès l’enfance, il est incapable d’entretenir avec les femmes des relations durables. Alors, il raconte des histoires. D’abord à ses camarades de classe, auxquels il fait croire que sa mère travaille pour une entreprise de cosmétiques indienne, afin d’expliquer son absence. Il devient ensuite journaliste sportif, puis reporter de guerre, et acquiert une grande notoriété dans le milieu, jusqu’à devenir le vice-président du quotidien La Stampa. Tandis qu’il enchaîne les déceptions amoureuses, il commence à écrire de petits récits partiellement autobiographiques où il réinvente la mort de sa mère. C’est à cette époque qu’une amie de cette dernière entreprend de lui révéler les véritables circonstances de cette disparition. Comment pardonner leurs faiblesses aux êtres que nous aimons, alors qu’elles entraînent des souffrances inguérissables ?
Editions Robert Laffont
Publié en 2013
217 pages
Traduit par Irène Imbert-Molina
A propos de l'auteur : ici ( en italien à traduire)
Comme je le disais déjà , je ne sais pas résister à une appellation italienne, qu'elle soit dans le titre ou dans le nom de l'auteur comme pour ce roman.
Il s'agit d'un roman autobiographique dans lequel l'auteur analyse sa vie à la suite de la mort de sa mère alors qu'il n'était âgé que de 9 ans.
Il nous évoque toute sa souffrance, son incompréhension, son besoin d'amour,sa culpabilité, son inconstance, ses difficultés relationnelles et sa douleur jusqu'aux prémices de rédemption qui interviennent après l' aveu de l'amie de sa mère sur les réelles causes de la mort de celle ci.
Ce roman est remarquable par son écriture, par l'émotion qu'il apporte, par ses personnages qui s'emparent vraiment de l'histoire et la transcendent.
On ne peut qu'être émus par la vie de Massimo, ce petit garçon qui se sent abandonné par sa maman morte et recherche l'amour à tout prix auprès de la nurse engagée par son pére d'abord et ensuite auprès des femmes qui partageront sa vie mais sans jamais réussir à entamer ou poursuivre des relations sereines et durables. En fait cette absence a provoqué chez lui un tel sentiment de culpabilité, d’abandon et de frustration qu'il devient un véritable handicapé de l'affection.
Il ne trouvera vraiment la paix qu’après avoir enfin compris qu'il n'est responsable de rien, qu'il a droit d'être heureux et de vivre la vie qu'il a choisi.Il pourra ainsi cesser également de se mettre en danger en choisissant des destinations dangeureuses dans le cadre de sa profession de journaliste.
Une très belle histoire, touchante, sincère, émouvante, prenante servie par une écriture délicate et forte à la fois.
Un auteur à suivre sans faute, en italien la prochaine fois si possible...
Merci aux Editions Robert Laffont et à Livraddict pour ce superbe partenariat.
Partenariat
et
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