Mémé dans les orties - Aurélie Valognes

Ferdinand Brun est atypique. 

Le genre de vieux monsieur qui boude la vie et s’ennuie à (ne pas) mourir. 

Tel un parasite, il occupe ses journées en planifiant les pires coups possibles qui pourraient nuire et agacer son voisinage. 

Il suffit d’un nœud qui se relâche et laisse partir son seul compagnon de vie, Daisy sa chienne, pour que tout s’écroule. 

Quand Juliette, une fillette de dix ans, et Béatrice, la plus geek des grands-mères, forcent littéralement sa porte pour entrer dans sa vie, Ferdinand va être contraint de se métamorphoser et de sortir de sa chrysalide, découvrant qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à vivre…

Editions Le Livre de Poche

264 pages 

Publié le  9 Mars 2016

A propos de l'auteur : ici

Mémé dans les orties qui fait partie de la sélection du Prix du Livre de Poche pour le mois de mars est un petit livre très sympathique avec des personnages touchants qui évoluent tout au long du roman.

Nous avons donc le personnage principal, Ferdinand Brun , un vieux monsieur très acariâtre qui n'aime personne à part sa chienne Daisy et qui s'emploie à ignorer ou à pourrir la vie de tous les gens qu’il n'aime pas mais on découvre très vite qu’il ne s’agit que d’ une façade car  il va suffire d'une petite fille Juliette et d'une très vieille dame de 90 ans Béatrice pour briser la glace et découvrir toutes les fêlures de Ferdinand. Son humanité va revenir au contact de ces deux personnes qu'il n’attendait pas du tout dans sa vie. Il va prendre conscience que son égoïsme, sa misanthropie l’ont éloigné de sa propre fille et surtout qu’il ne connait pas son petit-fils.

C'est un roman très intelligent un premier roman qui augure vraiment une jolie carrière parce que c'est très bien écrit, très agréable à lire. C’est vivant, intelligent, touchant, drôle et subtil, les personnages sont très attachants on a envie de les aimer  ou de les détester mais ils ne laissent pas indifférent.

Certes, on peut trouver qu'il y a quelques petites longueurs dans ce roman, des passages un peu trop pays des « Bisounours », un trame un peu utopique mais c'est un type de roman qui fait du bien, qu’on dévore jusqu'à la page fin.

C’est un roman que j'ai bien aimé car c’est vraiment une histoire qui donne la pêche, qui redonne espoir dans la nature humaine et tant pis si c’est un peu trop « too much ». A lire absolument si vous avez envie de passer un agréable moment sans prise de tête. Une jeune auteure à suivre…. (une de plus )