Jeanne est stérile
alors Richard son mari la méprise, la malmène. Pourtant, il reste avec elle.
" Quand on fait de la politique, on ne divorce pas. " Le jour où il
tombe amoureux d'une autre, Jeanne le tue. Prête à tout pour avoir un héritier
mâle, Jeanne séquestre Susanna, enceinte.
Une histoire, perverse et machiavélique !
Editions
du Masque
Publié
en 2002
380
pages
A
propos de l'auteur : ici
Pour
le challenge Défi 2017 il me fallait un(e) auteur(e) belge et comme ce roman me
tendait les bras depuis un moment j'en ai profité pour le sortir de ma PAL et
le lire.
Jeanne
et Richard forment un couple idéal aux yeux de la haute société dans laquelle
ils naviguent, mais cette vision n'est que de façade car en réalité ils ne
partagent plus aucune intimité. Après des années de mariage, Jeanne s’est
révélée stérile et en raison de cette absence d'enfants Richard s'est mis à la
mépriser et à la malmener d’autant plus que cette stérilité le prive de la
moitié de son héritage. Prête à tout pour garder son statut Jeanne accepte les
humiliations jusqu'au jour où elle comprend que Richard a une autre femme dans
sa vie et qu'il va la quitter.
A
la suite d'une dispute elle le tue mais cette chute dans l'escalier passe pour
un accident.
Chez
le notaire elle découvre que Richard l'a déshéritée et qu'il laisse toute sa
fortune à Susanna la femme qu'il aime.
Blessée
par ce changement elle décide de se battre jusqu'au bout pour récupérer son
héritage... Comment va-t-elle s'y prendre? Et y parviendra-t-elle?
Voilà
posé comme cela l'histoire semble absolument passionnante et addictive et en
fait elle aurait pu l'être si je n'avais pas eu l'impression qu'elle était
totalement prévisible, cousue de fil blanc et invraisemblable trop souvent.
Comme
je ne veux surtout pas spolier je ne dirai rien des actions et détails qui
m'ont donné ces impressions mais sincèrement je me suis ennuyée souvent dans ce
roman.
Même
les personnages sont moyens, leur psychologie est peu mise en évidence, tout
semble naturel alors que les situations sont dramatiques. Il manque vraiment un
vrai souffle à cette histoire pour la rendre intéressante.
Certes
tout n'est pas à jeter mais on est loin du côté imprévisible et addictif de ses
autres romans.
Ce
roman est le premier de l'auteure et au vu de son grand talent (Derrière
la haine, Je sais pas sont des romans impressionnants) il est presque dommage
pour moi que le succès que rencontre Barbara Abel ait suggéré aux
maisons d'édition de rééditer ses premiers textes pour se faire de l'argent car
tout le monde a droit à un brouillon et on ne devient pas un écrivain de génie,
surtout dans le domaine du thriller, forcément tout de suite.
Une
chose est sure si j'avais commencé par ce roman j'aurais vraiment pensé que la
notoriété de l'auteure était surfaite, heureusement pour moi j'ai lu ses
derniers romans avant celui-ci et donc je sais combien elle écrit bien et
combien ses histoires tiennent la route.
J'aime
les romans de Barbara Abel, c'est une auteure que je suis et que je continuerai
à lire malgré cette petite déception.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire