Issus de la paysannerie enrichie, les Rougon portent en eux
l'avidité du pouvoir et de l'argent. Une des branches de la famille, les
Macquart, sera marquée par l'hérédité de l'alcoolisme, du vice et de la folie.
Le coup d'Etat du 2 décembre 1851 entraîne les Rougon dans la conquête de
Plassans, la capitale provençale du roman. La haine de l'empereur pousse
Silvère, petit-fils de la matriarche, et Miette, sa femme, dans l'insurrection
républicaine. De ces passions et de ces fureurs naîtront cent personnages, et
celui, aux mille visages anonymes, de la foule et de la collectivité qui
préfigure le XXe siècle.
Editions France Loisirs
Publié en 1990
460 pages
A propos de l'auteur : ici
Zola je l'ai lu et relu énormément
dans ma jeunesse et c'est avec beaucoup de bonheur et un peu d'appréhension que
je me suis plongée dans le premier tome de sa saga, que je n'avais encore
jamais lu.
Il a tant été écrit et dit sur la
série des Rougon-Macquart, tellement de fois les romans ont été décortiqués et
analysés que je ne pense pas qu'il soit vraiment utile d'apporter une nouvelle
pierre à cet édifice majestueux et monumental qu'est l'œuvre d'Emile Zola.
Dans ce premier tome nous faisons
connaissance avec des personnages qui deviendront les héros d'autres tomes de
cette histoire.
Nous sommes également en plein
coup d'état et le destin des personnages va évoluer en fonction de leur
sympathie ou haine pour l'empereur Louis Napoléon Bonaparte.
Comme toujours avec Zola, c'est
parfois un peu trop descriptif (j’ai un souvenir très précis des
descriptions ahurissantes du marché des Halles) mais l'écriture magnifique de
l'auteur permet souvent de faire passer un message très fort.
Il me reste à lire La conquête de
Plassans pour pouvoir conclure et dire que j'ai lu toute la saga des Rougon
Macquart.
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