En 1937, pendant une de ses phases de folie les plus violentes, après avoir goûté le peyotl au Mexique et divagué pendant des mois dans les cafés parisiens, le poète français Antonin Artaud se rend en Irlande avec pour mission de rendre l'authentique bâton de Saint-Patrick qu il croit tenir d un sorcier cubain.
Plus d'un demi-siècle plus tard, à Dublin, un diplomate passionné de la poésie d'Artaud, un homosexuel indécis, un poète irlandais aux m urs dissolues et un vieux millionnaire qui a consacré toute sa vie à collectionner les reliques du poète français décident après moult verres de whisky et quelques champignons hallucinogènes d'embarquer pour un voyage délirant. L'objet de leur quête : le bâton de Saint-Patrick, qui selon la légende aurait été ramené par Artaud et se trouverait quelque part en Irlande du Nord...
Editions Albin Michel
Publié le 5 Septembre 2013
230 pages
Traduit par Jean-Marie Saint-Lu
A propos de l'auteur : ici
Encore un roman choisi dans le
cadre des « chroniques de la rentrée littéraire » que j’ai attendu longtemps,
mais malheureusement contrairement au roman de Nadine Monfils que j’ai adoré, celui-ci
fait partie de mes échecs cuisants.
En effet si la quatrième de
couverture me laissait présager un roman drôle, impertinent peut être, intéressant
surement malheureusement j’ai déchanté très très vite et après 60 pages (sur
240) d’un ennui mortel, je me suis décidée à abandonner cette lecture qui s’apparentait
davantage à un calvaire qu’a un plaisir.
En fait dans ce roman rien ne m’a
plu, ni séduite et ni même simplement intéressée. Je n’ai aimé ni l’histoire,
ni les personnages, ni l’intrigue (si toutefois il y en avait une, pas eu le
temps de le découvrir) et pas davantage le style littéraire. Je vais tenter de
développer un petit peu mon point de vue mais je n’aime pas donner des avis
négatifs donc ce n’est pas un exercice facile ni dans lequel j’excelle du tout.
L’histoire ne m’a absolument pas intéressée,
elle est brouillonne au possible, les lieux, les personnages sont jetés là , ça
part dans tous les sens, on ( je) ne comprend pas l’intérêt ni le suivi
de cette intrigue et encore moins où l’auteur veut nous emmener.
On nous promettait du drôle et du
joyeusement débridé, et bien je ne dois pas bien comprendre ou être réceptive à
ce type d’humour car je n’ai rien vu qui puisse s’apparenter de près ou de loin
à du burlesque sauf si le nom de monsieur Lapin, fait partie de ce que l’on
peut définir comme drôle, je l’ai plutôt ressenti comme une mauvaise traduction,
à la limite du ridicule que comme un élément hilarant.
Le style de l’auteur aurait pu me
plaire par l’écriture est plutôt belle mais c’est sans compter avec une lenteur
terrible qui me faisait refermer le roman toutes les 2 pages tellement je m’ennuyais.
Bon je pense que ce roman n’était
pas fait pour moi, je suis sure qu’il peut plaire à d’autres parce qu’il doit
avoir des qualités que je n’ai pas réussi à voir, mais en ce qui me concerne ça ne l’a jamais
fait, je me suis ennuyée à périr de la première à la soixantième page, celle où
j’ai jeté l’éponge et décidé de mettre un terme à cette lecture qui ne
correspond à rien de ce que j’aime, qui m’a ennuyée et pour laquelle je n’ai jamais réussi à accrocher et
à entrer dans l’histoire.
Je remercie les Editions Belfond
et les Chroniques de la rentrée littéraire pour ce partenariat.
et
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