mercredi 23 septembre 2015

REMISE DU PRIX DU LIVRE DE POCHE le 17 SEPTEMBRE 2015


Après 7 mois passés à découvrir la sélection du prix du livre de poche, voici arrivé le moment tant attendu de la remise des prix polar, littérature et choix des libraires 2015.

Ayant eu le privilège, la chance et l'immense plaisir de faire partie du jury catégorie littérature cette année, j'ai donc été invitée à la remise du prix.

Celui ci est remis dans les locaux de la chambre du Commerce de de l'industrie de Paris, à savoir l'hôtel particulier Potocki , 27 rue Friedland dans le 8 ème arrondissement.

Un peu d'histoire tout d'abord :
L’hôtel Potocki est un hôtel particulier situé 27 avenue de Friedland dans le 8e arrondissement de Paris, construit entre 1878 et 1884 pour le comte Félix-Nicolas Potocki par l'architecte Jules Reboul, l'un des plus remarquables exemples conservés du style inspiré par l'architecture classique française
Sur un terrain ayant appartenu à un certain Bleuart et à la Société du quartier de la Chartreuse Beaujon (V. rue Balzac), un hôtel particulier fut construit en 1857 par Jean-Louis Renaud, architecte de la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans.
En 1867, cet hôtel fut acquis par le comte Grégoire Potocki fils naturel du comte Micieslas François Joseph Potocki, issu d'une des principales familles de la noblesse polonaise (V. Potocki). Le comte Grégoire Potocki mourut le  à Saint-Cloud des suites d'une blessure causée par un éclat d'un obus allemand tombé dans la cour de son hôtel pendant le Siège de Paris. Son hôtel passa alors à son père puis, à la mort de ce dernier le , à son fils légitime le comte Félix-Nicolas Potocki (1845-1921), arrivé en France vers l'age de 10 ans. il épouse en 1870 une italienne, la princesse Emmanuela Pignatelli(1852-1930) devenue Potocka (en polonais les nom de femmes sont déclinés au féminin), née à Naples, dont le père était l'ambassadeur de Naples en Russie. ils se séparent en 1887. La comtesse Potocka s'installe à Auteuil. Elle meurt seule et dans la misère dans les années 1930.
En 1879 et 1882, ils purent agrandir leur propriété parisienne en faisant l'acquisition d'immeubles sis nos 14, 14bis et 16 rue Chateaubriand et no 14 rue Balzac. Ils entreprirent de faire transformer l'hôtel par l'architecte Jules Reboul. Celui-ci reconstruisit la totalité de la façade sur l'avenue et restructura complètement le bâtiment.
Les communs, situés no 16 rue Chateaubriand, étaient célèbres, particulièrement les écuries pourvues de stalles en acajou pour trente-huit chevaux et d'abreuvoirs en marbre rose. Les remises pouvaient contenir jusqu'à cinquante voitures. Le premier piqueur avait sous ses ordres une cinquantaine de palefreniers.
Après la mort du comte Potocki, le , l'hôtel et ses dépendances furent vendus en mai 1923 par son cousin et légataire universel, le comte Alfred Potocki, à la Chambre de commerce et d'industrie de Paris qui y installa ses bureaux. Pour cela, elle fit transformer la propriété en 1925-1927 par les architectes Paul Viardet Marcel Dastugue. Ceux-ci firent abattre les communs et ajoutèrent deux ailes, dans un style correspondant à celui de la façade principale. La première aile dans les années 1920 sur la rue de Balzac, et la seconde aile dans les années 1930. Une salle des séances, une salle des fêtes et une grande salle à manger furent aménagées par Jacques-Émile Ruhlmann assisté du sculpteur Joseph Bernard et du décorateur Jules Leleu.
 

L'invitation est individuelle mais comme je n'avais pas envie d'y aller toute seule et que j'aime partager ces moments, j'ai tenté le coup de demander s'il était possible de venir accompagnée. Réponse positive de Mireille Buthier et donc c'est avec grand plaisir que Delphine ma fille est venue avec moi.
Nous étions conviés à 19 h et c'est quasiment à l'heure que nous pénétrons dans les locaux du CCI.
Petit moment de panique car il semble que nous ne soyons pas sur les listes (bien que j'ai reçu sans problème l'invitation et le badge)
mais tout s'arrange et Mireille Buthier finit par nous retrouver.
Nous pénétrons donc dans ce magnifique hôtel particulier dont le décor fabuleux nous enchante complètement.






Nous grimpons à l'étage supérieur par un escalier monumental d'une décoration merveilleuse. La salle de réception est immense et superbe. Nous sommes accueillies par une coupe de champagne ou des jus de fruits.


 



Un petit tour dans le très beau jardin qui longe la salle et bientôt arrive l'heure de la remise des prix.




Christophe Ono dit Biot
Véronique Cardi, Directrice générale du Livre de Poche, et Christophe Ono dit Biot,Directeur adjoint de la rédaction du magazine Le Point vont remettre les divers prix.


Véronique Cardi
Sorj Chalandon
Le premier prix remis est celui du choix des libraires et c'est le quatrième mur de Sorj chalandon qui est récompensé.



Isabelle Laffont
Puis vient la remise du prix du livre de poche catégorie Polar et c'est Je suis Pilgrim de Terry Hayes qui obtient la récompense. Une surprise pour moi car Ian Manook étant présent je pensais qu'il était le lauréat.

C'est Isabelle Laffont, Présidente des Editions JC Lattès qui vient recevoir le prix, l'auteur vivant en Australie n'a pas pu faire le déplacement.
Voici maintenant la remise du prix du livre de poche, catégorie littérature auquel j'ai donc participé.
Véronique Cardi nous prévient qu'il y a une surprise pour ce prix car en fait deux romans sont arrivés ex-aequo ce qui est exceptionnel (il semble que ce soit arrivé une seule fois depuis que le prix existe)
 



Ce prix revient donc à : 
Le quatrième mur de Sorj chalandon  
et à 
Une vie entre deux océans de ML Stedman


Sorj Chalandon et Martine Boutang
Emmanuelle Heurtebize
sorj Chalandon fait monter sur l'estrade son éditrice Martine Boutang des Editions Grasset et pour Une vie entre deux océans c'est Emmanuelle Heurtebize des éditions Stock  qui vient recevoir le prix, l'auteure, une nouvelle fois vivant en Australie n'a pas pu faire le voyage mais par contre a écrit un très beau texte lu par Emmanuelle Heurtebize.
Je suis bien évidemment ravie de cette récompense car c'est le titre pour lequel j'avais voté ayant adoré cette histoire lue lors de la sortie du roman en grand format.

La remise des prix étant terminée, place au buffet dînatoire et si je devais trouver un bémol à cette magnifique soirée, c'est juste que je me demande encore ce que j'ai mangé d'aussi mauvais comme bouchée apéritive. Impossible de dire si c'était du poisson, des abats ou autre chose, un vrai mystère mais c’était vraiment pas bon et au bout de 3 "trucs" infâmes, très jolis mais immangeables, nous

mettons les voiles pour rentrer chez nous.

Cette expérience de juré de prix littéraire fut une magnifique découverte d'auteurs inconnus, de livres prenants, poignants, forts, drôles et même.....ennuyeux.

Je retenterai volontiers l’expérience dans quelques années , mais côté Polar cette fois ci.
Je ne peux que remercier les éditions du livre de poche et  Mireille Buthier pour ces magnifiques moments de lecture et pour m'avoir donné la chance de faire partie de ce jury prestigieux.. si si je l'affirme. C’était magique tout simplement.

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