mardi 30 janvier 2018

Noir dehors - Valérie Tong Cuong




Un après-midi d'août étouffant à New York.
Soudain, c'est la panne générale. Tout s'arrête. La ville qui ne dort jamais devient la scène chaotique où les plus extrêmes solitudes vont s'entrechoquer. Il y a d'abord Naomi, la si jolie " pute à crack " enfermée dans un bar clandestin de Brooklyn, chancelante et affamée de curiosité, sur laquelle veille jalousement l'énigmatique Bijou. Il y a Simon Schwartz, l'avocat médiatique, au 36e étage d'une tour déserte du Financial District, salaud qui cherche sa rédemption dans les bras d'une femme jamais possédée.
Il y a Canal, l'érudit en arts martiaux, le disciple confucianiste, Canal ainsi baptisé depuis qu'on l'a trouvé nourrisson abandonné sur le trottoir de Canal Street à Chinatown, et que l'incendie du magasin où il travaillait a de nouveau jeté à la rue... En glissements progressifs vers la folie ou l'expiation, en monologues nerveux, nos personnages vont s'ouvrir à la liberté et se réveiller différents.

Editions Grasset
Publié en 2006
210 pages
A propos de l'auteur : ici


Pour le Challenge défi 2018, il me fallait un roman dont le titre ne contient que 2 mots et bien sûr comme j'adore ce qu'écrit Valérie Tong Cuong j'ai sorti  cette histoire de ma PAL pour me plonger dedans.
En fait plonger est un terme vraiment explicite car on est happé complétement par cette histoire. On plonge comme en apnée pour dévorer ce roman et on doit se ménager des pauses pour respirer tellement l'histoire nous emporte.

Nous sommes à New York par un après-midi du mois d’août étouffant quand tout à coup c'est la panne générale d'électricité et tout s'arrête.
Dans la chaleur de cette ville qui ne dort jamais, l'auteure nous présente ses personnages.
Naomi, une bien jolie prostituée accro au crack accompagnée par Bijou, une autre pute qui lui sert de protectrice qui sont coincées dans un bar clandestin et qui vont profiter de la panne pour s’échapper.
Simon Schwartz un célèbre avocat qui se retrouve prisonnier au 36 ème étage d'une tour et qui va tenter de redescendre tant bien que mal.
Canal, un jeune asiatique, qui porte ce nom car il a été trouvé nourrisson sur Canal Street  et à qui l'incendie du magasin dans lequel il était esclave va lui rendre la liberté.
A ces trois personnages vont s'ajouter d'autres qui auront tous un rôle à jouer dans la destinée de Naomi, Simon, Bijou et Canal.
New York arrêté dans sa course de vitesse, les personnages qui se retrouvent dans cette église, tout ceci concoure à nous entrainer dans le sillage et dans le destin des protagonistes.
J'ai beaucoup aimé ces personnages car ils sont plein de doutes de failles, ils tentent de survivre, de se construire ou se reconstruire et rien n'est gagné pour eux.
La fin est surprenante mais presque logique, car elle possède un parfum de rédemption et de nouvelle chance.


En résumé, un roman choral qui m'a emportée et une nouvelle fois j'ai adoré l'écriture et la beauté des histoires que nous raconte Valérie Tong Cuong.



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