Suite à
l'effondrement d'un volcan dans la mer, la maison d'une famille est isolée du
reste du monde, cernée par les flots. Madie et Pata, les parents, comprennent
que leur salut est de quitter leur îlot dans leur barque qui ne peut contenir
que huit personnes. Ils doivent choisir entre leurs enfants. Un matin, Louie,
Perrine et Noé trouvent la maison vide et un mot de leurs parents.
Editions
Denoël (Sueurs froides)
336
pages
Publié
le 18 Janvier 2018
A
propos de l'auteur : ici
Si
vous éprouvez une appréhension et une angoisse avec l'eau, surtout ne vous
plongez pas dans ce roman vous seriez encore plus phobiques, en effet ici pas
de petite mer, ni de ruisseau, nous sommes face à un tsunami monstrueux qui a
englouti tout sur son passage.
Seule
la maison de Madie et Pata émerge encore car située sur une colline mais l'eau
inexorablement continue à monter et bientôt il faut songer à quitter ce refuge.
Problème
majeur, si la famille possède bien une barque pour fuir, celle-ci est trop petite
pour contenir tout le monde. Il faudra faire un choix et laisser de côté 3
personnes.
La
terrible décision prise, un matin, 3 enfants découvrent qu'ils sont seuls et
que tous les autres sont partis. Commence alors pour Louie, Perrine et Noé, une
très longue attente.
J'ai
trouvé ce roman terriblement anxiogène, l'eau, la situation de la famille
obligée de se séparer de 3 de leurs enfants, la recherche d'une terre non immergée,
les rencontres faites pas toujours agréables, l'amour d'une mère, tout est fait
pour nous plonger complétement dans l'histoire.
La
psychologie des personnages est tellement bien mise en valeur, on ressent
complétement toutes leurs émotions, tous leurs doutes, toutes leurs peurs mais
aussi tout leur chagrin.
C'est
aussi un roman très visuel, on n'a aucun mal à s'imaginer les diverses
situations, tant d'un point de vue de la famille que celle des enfants
abandonnés.
C'est
un roman qui marque les esprits et qui ne s'oublie pas de sitôt.
Je
remercie les éditions Denoël et Babelio pour cette lecture et je suis vraiment
ravie de rencontrer l'auteure le 1 février dans les locaux de Babelio pour
pouvoir discuter de son roman avec elle.
J'ai été moins convaincue que toi pendant la première moitié, j'ai trouvé ça longuet, d'autant que la question du choix est vite résolue. Par contre, la deuxième moitié est mieux réussie, plus anxiogène comme tu le dis.
RépondreSupprimerJe me suis immergée de suite dans cette histoire et j'ai tout aimé du début à la fin mais je comprends ton avis.
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