Le policier de la Lune
arpente sans relâche la vaste étendue rocailleuse. À bord de sa navette à la
pointe de la technologie, il patrouille pour protéger les braves citoyens de la
colonie lunaire. Mais les tours à la machine à donuts et les conversations
techniques avec son robot-compagnon sont les deux seules occupations qu’un
insolent taux de criminalité de 0 % lui impose. Le dernier flic de la lune
s’ennuie.
Sa solitude témoigne de
l’échec de la plus ancienne colonie humaine dans l’espace. Partie à la conquête
d’une nouvelle Terre Promise, la société pleine d’espoirs s’est pris les pieds
dans le tapis gris à poils ras de la modernité…
Editions 2024
Publié en 2016
Traduit par Catherine Leroux
96 pages
A propos de l'auteur : ici
"Crimes signalés : zéro Enquêtes en cours : zéro Enquêtes résolues : zéro Votre taux de résolution des crimes est de 100%."
Voici le rêve de tout policier, un taux
de résolution des crimes de 100 % sauf qu'ici nous sommes sur la lune, cette planète
que l'homme a tenté de coloniser et qui est totalement désertée par ces
habitants. Pas d'habitants pas de crimes et un ennui mortel pour le pauvre
policier qui se trouve en fonction sur cette Lune.
Il est complètement déprimé par cette
situation et les situations évoquées sont à la fois drôles, étonnantes voire
même kafkaïennes.
Le dessin est minimaliste, les bulles
peu nombreuses, l'atmosphère toute en teintes bleues est vraiment particulière
mais je ne sais pas pourquoi tout ceci m'a touchée.
Peut-être car au final c'est l'échec
d'un rêve, l'envie de tenter autre chose et le sentiment de ne pas avoir réussi
qui nous touche et fait ressortir une grande émotion. Peut-être aussi le
dépouillement de ces dessins a un impact émotionnel important sur nous et la
solitude de ce policier nous chagrine vraiment.
Je ne connaissais pas l'auteur, je
n'aurais surement jamais lu cette bande dessinée si elle n'avait pas été
proposée par la SNCF mais je ne regrette pas du tout ma découverte, c'est très
chouette.
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