On n'est pas sérieux quand on a 36 ans, une queue-de-cheval
rouge, une taille de géant et une armoire pour couche de prédilection. Robert
vit à Charleville-Mézières, chez ses parents. Comme d'autres connaissent toutes
les paroles de leur chanteur préféré, Robert sait tout Rimbaud. Par cœur.
Isabelle, standardiste à la SNCF, ne sait encore rien de Rimbaud, rien de
l'amour, ni rien du monde. Un doux colosse nommé Robert, échappé de
Charleville, les lui révélera. Entre Le Caire, l'île Maurice, Dakar et
Tarrafal, ces deux-là brûleront d'amour et de poésie. Vagabonds célestes,
amants absolus, ils laissent à jamais sur le sable et sur les âmes la trace de
leurs semelles de vent. Enfin, leur odyssée sublime confirmera le mot du poète,
tatoué sous le nez même de Robert : je est un autre... Je est Rimbaud.
Editions Pocket
Publié en 2009
204 pages
A propos de l'auteur : ici
J'aime bien de temps en temps lire du Jean Teulé car bien
souvent je passe un très bon moment de lecture car les sujets évoqués par
l'auteur sont à la fois intéressants et touchants.
Comment dire... et bien cette fois ci je n'ai pas été
emballée du tout par son roman à trame poétique s'il en est puisqu'il s'agit du
grand poète Arthur Rimbaud qui sert de filigrane à cette histoire.
Pas emballée parce que ce roman est à la fois confus, trop
farfelu, que les personnages ne sont absolument pas intéressants ni charismatiques,
du coup on ne s'attache à aucun.
Cette histoire qui nous transporte de Charleville-Mézières
où vit Robert, un immense fan de Rimbaud qui connait tous ces poèmes par cœur à
Paris où il rencontre Isabelle puis à travers le monde est une succession de
situations rocambolesques et pas vraiment passionnantes ni intéressantes.
Afin de situer géographiquement nos personnages, nous
découvrons une galerie d'autres intervenants et même à ce niveau-là ça pêche
par un grand manque d'intérêt.
Bref pas une réussite pour moi, heureusement ce n'est pas
le premier roman que je lis de cet auteur, car sinon je ne suis pas sure que
j'aurais renouveler l'expérience.
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