dimanche 11 mars 2012

La légende de Sealand - Grégory Pichard





Sealand, le plus puissant de tous les empires, subit les persécutions d'un terrifiant Mage noir, surnommé Le Notable. Il tient sous ses ordres une armée de Subordonnés. Tout aussi sanguinaires et avides de pouvoir, ils ne connaissent cependant pas la véritable identité de leur maître. Quiconque découvre son secret disparaît entre ses mains. C est ainsi qu un Mage journaliste respecté, le père de Thomas Sipeu, s est éteint alors qu il était en mission d'infiltration parmi les Subordonnés. Quinze ans plus tard, Thomas apprend la vérité sur la mort de son père et décide de poursuivre sa quête. Pour sa première mission, il se dirige au nord de l empire, vers la ville de Litote. Heureusement, le jeune homme est assisté dans sa recherche de quatre de ses amis, d un prestigieux comte et d un vieillard mystérieux.



Editions du Panthéon
Publié en 2011 
 143 pages
A propos de l'auteur : ici


Une 4 ème de couverture alléchante, une histoire mêlant fantastique, vengeance, amitié, il n’en faut pas davantage pour être intrigué et avoir envie de découvrir un nouvel auteur.
Beaucoup d’imagination dans l’histoire, des personnages qu’on prend plaisir à suivre, un suspense intéressant et une intrigue plaisante c’est ce que je retiendrai de ce roman. En effet nous sommes dans un monde imaginaire, l’empire de Sealand dans lequel se côtoie des mages aux pouvoirs magiques, des « normaux » et un mage noir décidé à s’emparer du pouvoir absolu. A l’adolescence Thomas découvre que son propre père a été tué par ce mage et il décide de poursuivre son enquete. L’histoire oscille entre l’apprentissage de la magie par Thomas et ses ami(e)s et sa quete de l’identité du Notable quelques années plus tard.
L’auteur pose, dans ce premier tome, les bases de son histoire, nous fait connaitre les différents personnages qui interviendront surement avec une importance diverse dans l’intrigue globale de tous les tomes et on suit avec plaisir les diverses péripéties qui émaillent la vie de Thomas et de ses compagnons.
Donc voici les points positifs de ce roman qu’on suit facilement, abordons maintenant le point négatif de ce livre.
Oui je dis LE point négatif car je n’en ai trouvé qu’un seul qui m’a vraiment gênée dans la narration, c’est l’ écriture, le style littéraire de l’auteur. A sa décharge on pourra lui trouver l’excuse de la jeunesse mais sincèrement je me suis trouvée face à une écriture vraiment banale, des constructions de phrases lourdes qui plombent l’histoire par leur manque de vivacité et ennuient prodigieusement. A côté de ça on trouve des mots « savants » ou inusités qui donnent l’impression d’un étalage de culture qui peut sembler bien prétentieux.
Voilà pour conclure, je dirai que l’histoire intéressante et pleine d’imagination est ternie par le style banal et lourd de l’auteur.
 Un grand merci aux Editions du Panthéon et  à Les agents littéraires pour cette lecture .

Pour vous donner un aperçu de l’écriture et de l’histoire voici un petit extrait du roman.
« En ma qualité de narrateur, je me dois de vous raconter comment Thomas a appris que le Notable était responsable de la mort de son père. A priori cette histoire n’a que pour buts de nous présenter quelques personnages et de nous dire comment la quête de Thomas a commencé. Mais en fait, elle contient un (peut être deux) élément vraiment très important pour la suite de cette histoire et pour son dénouement. Lequel ?
Tout d’abord, il faut dire que, même si Thomas n’avait jamais associé la mort de son père au Notable, il avait déjà entendu parler de ce dernier. Qui n’avait jamais entendu ce nom ? En quinze ans, Le Notable avait réussi à s’emparer de plusieurs contrées et personne ne semblait de taille à les arrêter, lui et son armée de Subordonnés. »




2 commentaires:

  1. S'il est jeune alors, laissons lui un peu de temps pour améliorer son style ;-)

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    1. Oui c'est sur et bien sur, même si il est arrivé un certain nombre de fois que de trés jeunes auteurs revelent un immense talent dés leur premier roman, je pense entre autres à Françoise Sagan, Marie Caillet etc...

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