Une nuit, elle se
réveille et va au réfrigérateur, qu'elle vide de tout ce qu'il contenait de
viande. Guidée par son rêve, Yonghye a désormais un but, devenir végétale, se
perdre dans l'existence lente et inaccessible des arbres et des plantes. Ce
dépouillement qui devient le sens de sa vie, le pouvoir érotique, floral, de sa
nudité, vont faire voler en éclat les règles de la société, dans une lente
descente vers la folie et l'absolu. Han Kang est née en 1970 à Gwangju, en
Corée du Sud. Ses oeuvres sont traduites dans le monde entier (USA, Angleterre,
Japon, Espagne...) et deux de ses romans, dont La Végétarienne, on déjà été
adapté au cinéma.
Editions
Le Livre de Poche
Publié
en 2016
212
pages
A propos de l'auteur : ici
Ce roman fait partie de la sélection avril pour le prix du
livre de poche.
Un roman étonnant qui raconte l'histoire de Yonghye, une
jeune femme qui décide d'un seul coup de ne plus jamais manger de produits
animaux. Ce n'est pas tant le végétarisme qui est au cœur de l'histoire mais
surtout le cheminement de cette femme vers une pureté, une liberté mais surtout
vers la folie.
L'histoire est scindée en trois parties correspondant à
des moments différents du parcours du personnage, chaque période est racontée
par une personne différente.
Dans la première c'est son mari qui narre la folie
naissante de sa femme à partir du moment où elle décide d'ôter tous les
produits animaux de son alimentation, dans la deuxième c'est le mari de sa sœur
qui évoque son obsession pour elle et son désir par l'intermédiaire de l'art de
la faire sienne. Dans le dernier c'est sa propre sœur qui nous raconte la
descente aux enfers dans la folie de Yonghye qui est internée.
Si j'ai bien aimé la première partie, je me suis vraiment
ennuyée avec les deux suivantes. J'ai trouvé l'approche du beau-frère et de la sœur
trop lente et pleine d'ennui. Par contre j’aurais bien aimé avoir une
représentation des dessins faits sur les corps…
L'écriture est belle en revanche, pleine de douceur et de
poésie.
Vous l'avez compris, ce ne devrait pas être le roman pour
lequel je voterai ce mois-ci.
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