dimanche 28 janvier 2018

Juste après la vague - Sandrine Collette



Suite à l'effondrement d'un volcan dans la mer, la maison d'une famille est isolée du reste du monde, cernée par les flots. Madie et Pata, les parents, comprennent que leur salut est de quitter leur îlot dans leur barque qui ne peut contenir que huit personnes. Ils doivent choisir entre leurs enfants. Un matin, Louie, Perrine et Noé trouvent la maison vide et un mot de leurs parents.

Editions Denoël (Sueurs froides)
336 pages 
Publié le 18 Janvier 2018
A propos de l'auteur : ici


Si vous éprouvez une appréhension et une angoisse avec l'eau, surtout ne vous plongez pas dans ce roman vous seriez encore plus phobiques, en effet ici pas de petite mer, ni de ruisseau, nous sommes face à un tsunami monstrueux qui a englouti tout sur son passage.
Seule la maison de Madie et Pata émerge encore car située sur une colline mais l'eau inexorablement continue à monter et bientôt il faut songer à quitter ce refuge.
Problème majeur, si la famille possède bien une barque pour fuir, celle-ci est trop petite pour contenir tout le monde. Il faudra faire un choix et laisser de côté 3 personnes.
La terrible décision prise, un matin, 3 enfants découvrent qu'ils sont seuls et que tous les autres sont partis. Commence alors pour Louie, Perrine et Noé, une très longue attente.

J'ai trouvé ce roman terriblement anxiogène, l'eau, la situation de la famille obligée de se séparer de 3 de leurs enfants, la recherche d'une terre non immergée, les rencontres faites pas toujours agréables, l'amour d'une mère, tout est fait pour nous plonger complétement dans l'histoire.

La psychologie des personnages est tellement bien mise en valeur, on ressent complétement toutes leurs émotions, tous leurs doutes, toutes leurs peurs mais aussi tout leur chagrin.

C'est aussi un roman très visuel, on n'a aucun mal à s'imaginer les diverses situations, tant d'un point de vue de la famille que celle des enfants abandonnés.

C'est un roman qui marque les esprits et qui ne s'oublie pas de sitôt.

Je remercie les éditions Denoël et Babelio pour cette lecture et je suis vraiment ravie de rencontrer l'auteure le 1 février dans les locaux de Babelio pour pouvoir discuter de son roman avec elle.



2 commentaires:

  1. J'ai été moins convaincue que toi pendant la première moitié, j'ai trouvé ça longuet, d'autant que la question du choix est vite résolue. Par contre, la deuxième moitié est mieux réussie, plus anxiogène comme tu le dis.

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    1. Je me suis immergée de suite dans cette histoire et j'ai tout aimé du début à la fin mais je comprends ton avis.

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