mardi 26 janvier 2016

Je n'ai jamais eu de petite robe noire - Roselyne Madelenat





Florence est journaliste dans la presse féminine et mène une vie sentimentale décousue. Depuis sa jeunesse, elle a rompu avec sa famille. Lors de l'enterrement de sa mère, Florence renoue avec son père qu'elle ne voyait plus. Ensemble, ils tissent un lien un peu fou, étrange, osent enfin s'aimer et se le dire. Et ce sentiment bouleverse la narratrice : ne détestait-elle pas son père jusqu'à présent ? Et lui, ne l'ignorait-il pas ? Que se passe-t-il ? La mort de sa mère ne se contente pas de mettre à nu des sentiments enfouis, elle ouvre aussi la boîte de Pandore sur un secret de famille datant de 1943. Un secret aussi incroyable qu'effroyable et dont son père est le seul à détenir la clé. Et qu'en est -il de la petite robe noire ? Pourquoi Florence n'en a-t-elle jamais portée ? C'est que les petites robes noires ont elles aussi leur secret... Un texte poignant, haletant dans les méandres troubles de la mémoire...

Editions Hugo & Cie
221 pages 
Publié en  2015
A propos de l'auteur : ici



Encore un roman lu dans le cadre des 68 premiers romans et une lecture bien agréable.
Florence à la cinquantaine, une vie sentimentale décousue, un job dans le journalisme dans la presse féminine, une enfance chaotique entre un père violent et une mère qui tente de faire face.
Le jour de l’enterrement de sa maman, elle renoue avec ce père qu'elle ne voyait plus. Par des retours dans le passé, nous découvrons que cette famille cache un lourd secret et Florence va découvrir une vérité trouble et difficile à accepter. La famille est au cœur de cette histoire, famille aimée, honnie, chamboulée et solidaire parfois.
J'ai bien aimé ce roman par sa construction, le suspense est plutôt bien maintenu même si on se doute assez rapidement de l'issue de l’enquête. Le fait d'alterner le passé avec le présent permet de mieux cerner la personnalité de chaque personnage. Au travers de son enfance, on perçoit d'autant plus les failles de Florence, son besoin d'amour et de liberté.
La petite robe noire, symbole de femme "idéale" ou « parfaite »apparaît bien tard et je me suis longtemps demandé ce qui avait pu justifier ce titre, mais au final c'est plutôt bien trouvé.
Une écriture bien agréable sert le roman et l'empathie envers les personnages est assez facile à éprouver, peut-être est-ce l’âge?

Au final un roman bien agréable à lire, que je ne regrette vraiment pas d'avoir découvert. Une auteure à suivre.

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