vendredi 29 janvier 2016

Un mot sur Irène - Anne Akrich





Un parfum de scandale sexuel flotte dans le milieu universitaire depuis la mort, à New York, d'Irène Montès, une intellectuelle de renom. Alors qu'elle devait donner une importante conférence sur les gender studies, son cadavre a été retrouvé nu dans une chambre d'hôtel, au côté d'une poupée gonflable. Mais qui était-elle vraiment ?
À travers les yeux de son mari, Léon Garry, professeur à la Sorbonne, la flamboyante personnalité d'Irène nous est peu à peu dévoilée, tout comme la relation trouble qui unissait les deux époux. Jadis mentor d'Irène, Léon était devenu son pantin, dans un théâtre de la cruauté qui le condamnait au rôle de voyeur. Jusqu'où peut dériver un homme dont les fantasmes inassouvis brouillent la perception du réel et de l'imaginaire ?
Porté par une écriture et un érotisme vibrants, ce récit crépusculaire fouille les arcanes du couple dans ses replis les plus intimes

Editions Julliard (Roman)
216 pages 
Publié le 19 Août 2015
A propos de l'auteure : ici


Certaines fois on a des coups de cœur successifs et c'est bien agréable tandis que là j’enchaîne quelques déceptions et c'est bien moins sympathique.

Ce roman démarre par l'annonce du décès d’Irène Montes, intellectuelle célèbre,  retrouvée nue dans une chambre d’hôtel à New York allongée à côté d'une poupée gonflable. Qui l'a tuée et pour quelle raison? C'est à travers le récit de son mari Léon Garry que nous allons tenter de percer le mystère Irène Montes. Qui était-elle vraiment?
Irène et Léon forment un couple assez malsain, fait de domination, de jalousie, de perversité. Irène a pris l'ascendant sur son couple et Léon après avoir été son mentor est devenu son jouet. Irène aime son mari mais aime surtout les femmes et Léon jaloux et perdu, s'enfonce dans une folie destructrice.
Léon, professeur à la Sorbonne est en passe d'en devenir le Président, et tente désespérément d'écrire le roman de sa vie mais sans y parvenir.
C'est toute cette frustration et cette relation perverse avec Irène qui l’entraîne irrémédiablement vers  un abîme démentiel qui le conduira à commettre l'irréparable.
Ce qui m'a dérangé dans ce roman c'est la confusion totale entre la réalité et la folie de Léon, impossible de distinguer ce qui relevait de ses fantasmes et ce qui était réalité.
De plus j'ai détesté les personnages que j'ai trouvé tous plus horribles les uns que les autres, ce milieu intellectuel d'une perversité inouïe, vraiment une atmosphère pesante et désagréable.
La plume de l'auteure est intéressante par contre, elle est vive, incisive et apporte un bon relief au roman.

Même si ce roman ne m'a pas intéressée plus que ça , je suis sure qu'il trouvera un public car il possède quand même une qualité d'écriture appréciable.




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