Quand Emma Berger
croise Charles Mayer dans une librairie, elle n’imagine pas dans quelles
aventures elle va être entraînée. Prisonnière d’une triste relation de couple,
Emma découvre qu’elle est trompée. C’est alors qu’elle se voit proposer, en
tant que décoratrice, la rénovation d’une bastide à Aix-en-Provence. Son
propriétaire n’est autre que le banquier Charles Mayer, homme aux yeux kaki et
au charme inquiétant, d’origine à la fois autrichienne et tzigane.
Aux côtés de
Charles, Emma redevient femme. Et, tout en rénovant la vieille bâtisse, déterre
de lourds secrets familiaux. Le père de Charles serait né du viol d’une Tzigane
par un dignitaire nazi à qui l’ancienne propriétaire de la bastide aurait
soutiré, par chantage, beaucoup d’argent. Y aurait-il encore des témoins de ce
trouble passé ? Une palpitante enquête s’ensuit qui les mène à Vienne et à
Prague… Emma décide enfin de tenter sa chance pour une nouvelle vie.
Entre Madame Bovary
et La Vénus à la fourrure, Anna Druesne offre une nouvelle perspective
romanesque.
Editions
Serge Safran
Publié
en 2015
444
pages
A
propos de l'auteur : ici
La
Vénus aux kakis est un roman lu dans le cadre des 68 premiers romans de la
rentrée sur Lecteurs.com et c'est malheureusement le premier roman dont je ne
vais pas faire d’éloges puisque en fait c'est une histoire que j'ai trouvé très
inégale.
Le
démarrage est pas mal du tout avec des personnages bien posés mais ensuite j'ai
eu le sentiment que l'histoire se perdait en route et du coup devenait
franchement banale.
En
fait ça démarre d'une façon assez intense et ensuite on tombe dans un
roman à l'eau de rose du type Harlequin par l'histoire et qui en prime
surfe a fond sur la vague érotico-porno du moment avec des scènes de sexe qui
s'enchaînent avec moultes descriptions et au bout d'un moment la répétition
devient terriblement ennuyeuse parce que sans originalité.
On
est vraiment dans un roman où cette pauvre fille (Emma) dont l'existence
banale et routinière va être bouleversée par sa rencontre avec cet homme
providentiel, d'un autre monde mais qui va bouleverser sa vie.
Emma
est engluée dans une routine désolante dans son couple avec un homme qui n'a
plus envie d'elle et qui l'humilie régulièrement. Cette femme qui ne se
sent plus féminine va changer totalement le jour où elle trouve un string
dans la poche de son compagnon. Du coup elle bouleverse complètement son
attitude et oh miracle elle rencontre Charles un type très riche, très beau, très
tout ce qu'elle ne connait pas, qui l'embauche pour décorer son mas en Provence
et qui va donc la révéler à elle-même et la rendre de nouveau totalement
femme etc. etc. Il aura en prime le bon gout de tomber amoureux d'elle.
Je
vous passe les quiproquos, les doutes d'Emma et les retournements de situations
mais bref on est dans une trame très " Harlequin" avec tout de même
une meilleure écriture.
De
plus la référence à Madame Bovary je la cherche encore, surtout que n’est pas
Flaubert qui veut.
Le
point positif c'est que ça se lit bien, qu’une partie
de cette histoire revient sur le passé de Charles et
en révèle les secrets familiaux (la aussi pas
vraiment très originaux) mais honnêtement j'avoue que je me
suis plutôt ennuyée dans cette lecture qui n'a pas su me passionner plus que
ça.
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