vendredi 22 janvier 2016

La Vénus aux Kakis - Anna Druesne




Quand Emma Berger croise Charles Mayer dans une librairie, elle n’imagine pas dans quelles aventures elle va être entraînée. Prisonnière d’une triste relation de couple, Emma découvre qu’elle est trompée. C’est alors qu’elle se voit proposer, en tant que décoratrice, la rénovation d’une bastide à Aix-en-Provence. Son propriétaire n’est autre que le banquier Charles Mayer, homme aux yeux kaki et au charme inquiétant, d’origine à la fois autrichienne et tzigane.

Aux côtés de Charles, Emma redevient femme. Et, tout en rénovant la vieille bâtisse, déterre de lourds secrets familiaux. Le père de Charles serait né du viol d’une Tzigane par un dignitaire nazi à qui l’ancienne propriétaire de la bastide aurait soutiré, par chantage, beaucoup d’argent. Y aurait-il encore des témoins de ce trouble passé ? Une palpitante enquête s’ensuit qui les mène à Vienne et à Prague… Emma décide enfin de tenter sa chance pour une nouvelle vie.

Entre Madame Bovary et La Vénus à la fourrure, Anna Druesne offre une nouvelle perspective romanesque.

Editions Serge Safran
Publié en 2015
444 pages
A propos de l'auteur : ici


La Vénus aux kakis est un roman lu dans le cadre des 68 premiers romans de la rentrée sur Lecteurs.com et c'est malheureusement le premier roman dont je ne vais pas faire d’éloges puisque en fait c'est une histoire que j'ai trouvé très inégale.
Le démarrage est pas mal du tout avec des personnages bien posés mais ensuite j'ai eu le sentiment que l'histoire se perdait en route et du coup devenait franchement banale.
En fait  ça démarre d'une façon assez intense et ensuite on tombe dans un roman à l'eau de rose du type Harlequin par l'histoire et qui  en prime surfe a fond sur la vague érotico-porno du moment avec des scènes de sexe qui s'enchaînent avec moultes descriptions et au bout d'un moment la répétition devient terriblement ennuyeuse parce que sans originalité. 
On est vraiment dans un roman où cette pauvre fille (Emma)  dont l'existence banale et routinière va être bouleversée par sa rencontre avec cet homme providentiel, d'un autre monde mais qui va bouleverser sa vie.
Emma est engluée dans une routine désolante dans son couple avec un homme qui n'a plus envie d'elle et qui l'humilie régulièrement. Cette femme  qui ne se sent plus féminine va changer totalement le  jour où elle trouve un string dans la poche de son compagnon. Du coup elle bouleverse complètement son attitude et oh miracle elle rencontre Charles un type très riche, très beau, très tout ce qu'elle ne connait pas, qui l'embauche pour décorer son mas en Provence et qui va donc la révéler  à elle-même et la rendre de nouveau totalement femme etc. etc. Il aura en prime le bon gout de tomber amoureux d'elle. 
Je vous passe les quiproquos, les doutes d'Emma et les retournements de situations mais bref on est dans une trame très " Harlequin" avec tout de même une meilleure écriture.
De plus la référence à Madame Bovary je la cherche encore, surtout que n’est pas Flaubert qui veut.e

Le point positif c'est que ça se lit bien, qu’une partie de cette histoire revient sur le passé  de Charles et en révèle les secrets familiaux (la aussi pas vraiment très originaux) mais honnêtement j'avoue que je me suis plutôt ennuyée dans cette lecture qui n'a pas su me passionner plus que ça.

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