Il y a Lou, Ric et Phil ; et puis il y a la DS paternelle, de Gaulle et l’attentat du Petit-Clamart, l’ORTF, Woodstock, le premier homme qui a marché sur la Lune… Pour ces gosses des sixties, les dimanches après-midi en famille, c’est western en noir et blanc ou en Technicolor : paysages grandioses, attaques de Peaux-Rouges, roulés-boulés d’herbes sèches qui traversent l’écran en essaimant leurs petites graines de celluloïd. Parfois, c’est la Mer de sable d’Ermenonville : Far-West et guerre de Sécession. D’autres fois, c’est safari-voiture : direction Thoiry pour voir les animaux sauvages ; ou encore Orly pour compter les Caravelle et s’enivrer des effluves de kérosène – il faut dire qu’à Orly tous les avions décollent pour l’Amérique… Ah, l’Amérique ! c’est le grand rêve de leur père – leur rêve à tous les trois. Jusqu’au soir où le grand voyage se précise, ils sont prêts les kids ; et ils y croient dur comme fer à l’Amérique de papa…
Editions Le Passage
Publié en 2013
158 pages
A propos de l'auteur : ici
J'avais repéré ce roman dans la liste des livres proposés par la voie des Indés, mais il n'était plus disponible.
En fait c'est ma copine Ramettes qui avait été choisie pour le lire et c'est donc elle qui me l'a gentiment envoyé pour que je puisse le découvrir également et je l'en remercie beaucoup.
Alors ce roman est composé de 2 parties, la première nous embarque dans l'enfance de la fratrie et la seconde dans leur vie d'adulte après le décès de leur père.
Alors autant le dire tout de suite, ce roman est à classer dans mes flops car si la première partie m'a emballée complètement la deuxième m'a ennuyée mortellement.Heureusement la fin est venue relever un peu le niveau et sauver le texte.
Je vais tenter d'expliquer pourquoi ce roman ne m'a pas convaincue du tout.
La première partie, où nous suivons la famille avec toutes ces références aux années 60-70 , la DS familiale, la télé, la publicité, la politique, les parcs d'attraction qui commencent, je l'ai adorée parce qu'elle me rappelait ma propre enfance (sauf la DS car papa avait une Dauphine) et que le rythme de l'histoire est enlevée, joyeux et émerveillant.
J'ai vraiment vécu tous ces moments magiques, l'ORTF avec sa mire, le parc d'Ermenonville et de Thoiry etc...et leur évocation a un parfum de nostalgie et de moments heureux.
C'est un vrai bonheur de se remémorer toutes ces choses que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaitre et qui nous ont fait et vu grandir.
La deuxième partie, elle, traite de la vie adulte de la fratrie, elle est racontée par les garçons (la première partie est narrée par la fille)et c'est vraiment celle à laquelle je n'ai pas adhéré du tout. Elle ne m'a pas touchée, ni intéressée ,
je l'ai trouvé brouillonne,confuse, inintéressante et incompréhensible pour tout dire. On ne sait jamais si on est encore dans l'imaginatif du désir d'Amérique ou bien si nous sommes ancrés dans la réalité. C'est déstabilisant et pas vraiment intéressant car trop confus.Peut être aussi que je n'ai pas pu me projeter dans les rêves de cette famille, car contrairement à eux , l'Amérique n'est vraiment pas un rêve pour moi.
La seule chose que je retiens de cette histoire, ce sont les valeurs que nous transmettent nos parents et l'importance des moments de bonheur vécus pendant l'enfance.
La fin nous remet un peu les idées au clair et redonne de ce fait un intérêt à l'histoire mais ne peut racheter malheureusement la deuxième partie qui m'a semblé tellement longueeeeeeeeeeeeeee et sans interet et pourtant le roman en lui même ne fait que 158 pages.
Ramettes m'a prêté également un autre roman de cette auteure que je vais tenter de découvrir rapidement pour ne pas rester sur une impression fort mitigée de l'oeuvre de Valérie Tordjman.
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