À l'heure ou le
régime castriste s'essouffle, « Don Fuego » chante toujours dans les cabarets
de La Havane. Jadis, sa voix magnifique électrisait les foules. Aujourd'hui,
les temps ont changé et le roi de la rumba doit céder la place. Livré à
lui-même, il rencontre Mayensi, une jeune fille « rousse et belle comme une
flamme », dont il tombe éperdument amoureux. Mais le mystère qui entoure cette
beauté fascinante menace leur improbable idylle. Chant dédié aux fabuleuses
destinées contrariées par le sort, Dieu n'habite pas La Havane est aussi un
voyage au pays de tous les paradoxes et de tous les rêves. Alliant la maîtrise
et le souffle d'un Steinbeck contemporain, Yasmina Khadra mène une réflexion
nostalgique sur la jeunesse perdue, sans cesse contrebalancée par la jubilation
de chanter, de danser et de croire en des lendemains heureux.
Editions
Julliard
312
pages
Publié
le 18 Août 2016
A
propos de l'auteur : ici
Quand
Yasmina Khadra quitte l'Asie ou l'Afrique pour se rendre sur l'Ile de
Cuba ça donne un roman aux couleurs de rumba et aux senteurs de rhum.
Don
Fuego est un chanteur qui vieillit et qui se retrouve licencié du cabaret de la
Havane où il chantait depuis toujours.
Légende
vivante d'une époque de splendeur du régime, il a chanté pour Fidel Castro et
tous les dignitaires du régime cubain mais maintenant il n'est plus qu'un coureur
de cacheton pour tenter de survivre. Sa rencontre avec Mayensi va t'elle sonner
l'heure de sa rédemption ou au contraire celle de son glas.
C'est
dans les rues de la Havane que l'auteur a planté le décor de son roman et on
ressent délicieusement l'ambiance cubaine, son charme et la joie de vivre de
ses habitants qui ne perdent pas leur sourire malgré les aléas des embargos et
la misère qui est présente.
Don
Fuego est un personnage cubain délicieux entre modernisme et décadence et il
nous apprivoise dès les premières lignes.
Même
si je n'ai pas été aussi passionnée par ce roman que par certains autres de
l'auteur, il n'en est pas moins un excellent roman de ceux qu'on commence et
qu'on ne peut lâcher avant la fin.
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