À Paris, Élisabeth, divorcée et désormais solitaire, a
courageusement accepté un emploi dans un magasin de disques. Les déceptions et
les blessures sentimentales s'atténuent peu à peu. Son caractère ardent et sa
fierté l'emportent sur son désarroi, malgré la guerre, l'exode et l'Occupation
qui plongent le pays dans la tourmente. C'est alors que Boris Danoff apparaît
dans sa vie. Est-ce un nouveau départ, un nouveau bonheur ?
C'est au milieu des carillons de la
Libération, avec l'espoir retrouvé, que s'achève le grand cycle romanesque des
"Semailles et des moissons", dont la "tendre et violente"
Élisabeth est la dernière et inoubliable héroïne.
Editions
Pocket
Publié
en 2005
512
pages
A
propos de l'auteur : ici
La
saga des Semailles et des moissons a été un véritable bonheur de lecture pour
moi dans ma jeunesse et je me suis aperçue que je ne l'avais en fait jamais
terminée. Avec la lecture de La rencontre, tome 5 de cette série, je mets un
point final à cette lecture passionnante.
Elisabeth
a vécu des moments douloureux, elle a divorcé, avorté et a décidé de reprendre
sa vie en main en partant à Paris pour y tenir un magasin de disques.
D'amours
en déceptions, de moments de découragements en espoirs elle finira par
rencontrer celui qui lui donnera le sentiment que la vie vaut la peine d'être
vécue malgré les tourmentes et les déceptions.
La
guerre lui permettra également de murir et de comprendre quels sont ses
véritables désirs.
Encore
une fois ce fut un enchantement de lecture, les romans d'Henri Troyat sont
terriblement addictifs, tant pas l'intensité de leurs histoires que par la
plume de l'auteur qui est incisive et tellement fluide.
L'auteur
sait parfaitement mêlé le futile et le douloureux, l'amour et la haine, la peur
et le courage, c'est vivant, c'est intense et ça se dévore.
Le
personnage d'Elisabeth peut agacer mais en même temps elle est touchante car
dans ces périodes troublées de guerre et à cette époque il n'est pas facile
d'être une femme seule et libre.
Elisabeth est une héroïne intéressante
comme l'était sa mère Amélie dans les premiers tomes de la saga. Ce sont des
femmes fortes qui s'imposent dans ces milieux machistes où le rôle des femmes
n'est surement pas d'être au premier plan. Elles commettent des erreurs mais
jamais ne baissent les bras.
Je
suis contente d'avoir pu me replonger dans cette saga que j'avais adorée et de
me rendre compte de la qualité du récit et de l'écriture de cet auteur
incontournable qu'est Henri Troyat.
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