Cinq histoires dont
le point commun est une odeur de figuier sauvage, une senteur d’été, d’enfance,
de nostalgie, un parfum de délicieuse mélancolie, comme une chanson qui
ramènerait à une époque oubliée. Et cette odeur, suspendue sur la vie des
personnages, est là pour leur rappeler que la joie est admissible et recevable,
qu’elle est tout près, qu’il faut la respirer, y croire, la laisser planer et
s’en envelopper.
Editions
Le Livre de Poche
Publié
en 2012
180
pages
A
propos de l'auteur : ici
Un
livre voyageur trouvé dans une boite à livres à Amiens, et une catégorie du
Défi challenge remplie du coup.
Je
ne connaissais pas l'auteure et du coup je me demande si c’était judicieux de
commencer ma découverte par un recueil de nouvelles, sachant que ce n'est pas
mon style littéraire préféré.
Les
5 nouvelles que contient le livre ne sont pas toutes de qualité égale (c'est
souvent le cas dans un recueil de nouvelles)
J'avoue
avoir beaucoup aimé la première : « Acquascura » qui
commence comme une romance et qui au final se révèle glaçante car elle traite
de l'incommunicabilité dans un couple mais également la troisième, « quand
les gros seront maigres, les maigres seront morts ». Rien que le titre
nous donne déjà le frisson, et l'histoire bien noire de Fernando, un veuf qui a
fait fuir tout le monde et qui se retrouve coincé dans un ascenseur, une fin
juillet quand tout le monde a déserté la ville.
Les
3 autres m'ont davantage semblées "pâlichonnes" et je les ai oubliées
aussi vite que je les ai lues.
L'odeur
du figuier (madeleine de Proust pour moi) est aussi le point commun de toutes
ces histoires et on se surprend à chercher son évocation au fil des pages.
L'écriture
est très belle, lumineuse et j'ai très envie de découvrir les autres romans de
l'auteure pour ne pas rester sur ce sentiment frustrant que me procure souvent
la lecture de nouvelles.
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