De toutes les grandes
batailles napoléoniennes, celle d'Essling n'est pas la plus connue. Elle ne fut
pas, pourtant, la moins meurtrière : quarante mille morts sur les rives du
Danube en deux journées de mai 1809. Balzac avait décidé d'en tirer un roman pour
les Scènes de la vie militaire (La Comédie humaine, tome 8). En 1833, il décrit
ainsi son plan à Madame Hanska : "Pas une tête de femme, des canons, des
chevaux, deux armées, des uniformes; à la première page, le canon gronde, il se
tait à la dernière". Ce projet que Balzac, débordé par mille activités,
n'eut jamais le temps de mettre à exécution, Patrick Rambaud le réalise
scrupuleusement. La Bataille ne raconte pas une histoire, elle se déploie comme
un tableau qui survole tous les mouvements stratégiques des troupes, note les
accidents de terrain si importants dans l'issue du combat, brosse le portrait
de quelques grandes figures de l'épopée napoléonienne, Lannes, Bessières,
Masséna. La vue d'ensemble n'exclut pas la précision du détail. Il ne manque pas
une cartouchière, pas un bouton de guêtre à cette immense armée. La minutie de
la reconstitution et le souffle épique qui anime ces pages en font un roman
très singulier qui a obtenu le prix Goncourt en 1997
Editions Grasset
Publié en 1997
301 pages
A propos de l'auteur : ici
Je lis peu de romans primés et celui-ci
en est une preuve car il m’a été offert après qu'il ait eu le prix Goncourt et
quand on sait que ce fut en 1997, on imagine bien depuis combien d'années il
traine dans ma bibliothèque.
Il faut dire que le sujet ne me
passionnait pas plus que ça à la base et il a donc fallu une raison bien
précise pour que je le sorte de cette PAL dans laquelle il prenait très allégrement
la poussière.
Encore une fois c'est le Challenge défi
qui a permis cette sortie. En effet j'avais besoin de lire un roman qui a été
transposé en bande dessinée et c’est le cas de celui-ci.
Autant le dire de suite, ce livre est un
vrai flop pour moi.
Il est certes très bien écrit, c'est de
la belle prose mais comme je ne suis pas fan du tout du personnage Napoléon, il
faut pour que cela puisse m'intéresser que l'histoire soit vraiment
passionnante.
Or ici cette guerre et cette bataille
soit particulièrement ennuyeuses et racontées sans vraiment pouvoir accrocher
l'attention du lecteur.
C'est long à se mettre en place et même après
ça ne décolle pas d'où mon ennui.
La seule chose que je retiendrai de
cette lecture c'est l'apparition d'Henri Beyle qui deviendra plus tard le célèbre
auteur Stendhal.
Voilà un flop de plus pour moi mais
comme il a obtenu le Goncourt, je suppose qu'il a eu un immense succès ensuite
donc si vous aimez les histoires de guerre, si vous êtes fan de Napoléon,
n'hésitez pas à le lire, vous aimerez surement plus que moi.
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