samedi 14 septembre 2013

Les femmes n'aiment pas les hommes qui boivent - François Szabowski




Les femmes n’aiment pas les hommes qui boivent suit les aventures rocambolesques d’un jeune homme qui, convaincu par les idées de son temps que l’homme n’obtient sa dignité que par le travail, décide de réussir par tous les moyens à décrocher un emploi, aussi abrutissant soit-il. Sa bêtise et sa mesquinerie, doublées d’un art consommé de l’intrigue, provoquent une série de catastrophes qui l’amènent à revoir ses ambitions à la baisse, et le poussent in fine à explorer tout l’éventail du parasitisme, en profitant sans scrupule de la naïveté de son entourage. Portrait d’un Candide à l’innocence feinte, Les femmes n’aiment pas les hommes qui boivent est le tome 1 du roman-feuilleton Le Journal d’un copiste, dont il regroupe les 180 premiers épisodes.




Editions Aux Forges de Vulcain
Publié en 2012
292 pages
A propos de l'auteur : ici


La voie des Indés chez Libfly offre régulièrement de jolies découvertes de maisons d'éditons moins connues et du coup d'auteurs qui ne sont pas tête de gondole.
J'ai été attirée par le titre de ce roman et je ne m'attendais certes pas à lire un roman avec un tel humour.
L'histoire de François Chabeuf a d'abord été publiée sous la forme d'un feuilleton sur le blog de l'auteur avant de devenir un roman.
L'histoire est d'ailleurs reprise sous la forme de petits paragraphes correspondant à un article et un résumé apparaît régulièrement.
Nous nous trouvons en face d'un personnage étonnant : François Chabeuf, embauché comme copiste pour un contrat de 2 mois dans une entreprise, il rêve d'un CDI. Affublé d'un collègue abruti mais opportuniste, il met tout en oeuvre pour le faire dégager mais le destin va lui jouer un sale tour en mettant dans ses pattes et dans l'entreprise.... une photocopieuse...
Par ses magouilles il provoque également le licenciement de sa responsable Clémence et s'installe de ce fait chez elle pour l'aider à surmonter sa déprime (je résume car c'est plus intense que ça... ).
Histoire loufoque, pleine d'humour avec des personnages marquants et une très belle écriture recherchée mais abordable, voici résumé en quelques mots mon impression sur ce livre absolument inclassable.
Bon, il est vrai que le personnage de François est absolument agaçant, voire imbuvable par sa "mauvaise foi" pathologique (il suffit de voir comment il retourne, à son avantage, les situations délirantes et les catastrophes qu'il provoque dans les résumés) mais en même temps c'est tellement "gros" que ça en devient hilarant.
Clémence également est un personnage qui se révèle beaucoup plus forte que l'image de personne un peu naïve qu'elle donne au début. 
Et puis il y a tous les personnages secondaires qui gravitent autour de notre couple et qui sont délicieux, loufoques et délirants.
On suit donc les péripéties de notre François, en se demandant jusqu'où il va aller et quelles catastrophes ou manipulations il va mettre en oeuvre pour parvenir à ses fins (et il fait fort sur certaines.... )et c'est vraiment trés sympathique et d'une lecture fort agréable.
Bon venons en maintenant à ce que j'ai moins aimé. 
La construction du livre est vraiment originale, très vivante et facile à suivre mais j'ai trouvé certains passages vraiment longs et un peu répétitifs. 
Ensuite l'abondance d'alcool m'aurait presque donné la nausée (je rejoins le titre complètement) c’était un peu trop pour moi.
La couverture également est vraiment pas belle à mon goût personnel, si ce n'est que l’âne est parfaitement adapté à l'histoire
Mais ces petits points négatifs sont relatifs et n’empêchent pas le plaisir de lecture qu'on peut ressentir en suivant les aventures de ce copiste , pas gâté par la vie mais qui a de sacrées ressources.

Je vais retrouver la suite d'ailleurs dans le second tome des aventures du copiste : il n'y a pas de sparadrap pour les blessures du coeur toujours dans le cadre de la Voie des Indés.

Un immense merci à :

Libfly 

Les Editions Aux forges de Vulcain


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