Bleu sur la peau - Gilles Del Pappas

Putain, la vie était trop belle ! La mer, le soleil, le farniente... Mais Constantin, dit le Grec, n'a jamais eu de bol avec les girelles. 

Et là, il en suffira d'une pour semer une engatse comac chez les notables marseillais ! 

Que s'est-il donc passé en 43 dans les vieux quartiers de Marseille ? 

Qui a intérêt aujourd'hui à déterrer ces vieilles haines ? 

Face à une bande de cacous qui veulent lui faire passer le goût de la sardine, Constantin va plonger tête baissée dans une embrouille plutôt glauque, surgie du néant. À Marseille, ville d'ombre et de lumière, la tragédie n'est jamais très très loin.

Editions Jigal

Publié en 1998

236 pages 

A propos de l'auteur : ici

J'ai découvert, après l’avoir lu, que ce livre est le second volet des aventures de Constantin, un grec vivant à Marseille. Il va me falloir donc regarder dans la bibliothèque de mon beau-père pour voir s'il possède le premier tome, histoire de repartir dans le bon ordre.

Constantin ne comprend pas ce qu'il lui arrive, on essaie de le tuer, on fait sauter la voiture de son ami et ensuite on l'attend chez lui pour l'assassiner.

Ces comportements mystérieux et dangereux pour lui se poursuivent et le bouquet c'est quand on retrouve ses coordonnées dans le sac à mains d'une jeune fille retrouvée mutilée et pendue à une grue du port. Que se passe-t-il et qui lui en veut?

Il faudra remonter au temps de l'occupation pour comprendre ce qu'il se passe ce qui bien sûr fait remonter des souvenirs et des moments particulièrement douloureux et durs.

Gilles Del Pappas en bon marseillais nous régale avec des expressions marseillaises, qui bien sûr sont difficilement compréhensibles pour beaucoup de personnes, du coup il a eu la gentillesse de mettre un lexique à la fin du livre.

Personnellement, même si je ne les connais pas toutes, il y en a beaucoup que j'ai déjà entendu et que j'adore, voire même que j'utilise.

Ce roman très bien écrit, est à la fois drôle et très dur. C'est un vrai bonheur de lecture et une bien belle redécouverte.